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[Flashback] Stubborn people mean silly fight
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Kim Myung Ki
Kim Myung Ki
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MessageSujet: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyLun 7 Aoû - 0:15

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Le soleil couchant amenait avec lui une multitude de couleur rappelant la couleur des morganites mais également des teintes plus orangées pouvant aller jusqu'à un rouge intense digne des plus beaux topazes que l'Homme avait pu trouver. Le spectacle était magnifique à observer. Bien trop magnifique pour cette Terre désolée et ravagée par l'Homme. Personne ne devrait pouvoir observée telle beauté et pourtant, les pupilles noisettes du garde se permettaient un instant d'égarement. Probablement seul moment où il pouvait laisser s'en aller toutes ses inquiétudes pour observer ce spectacle naturel si peu commun. Ce dernier amenait cependant avec lui la froideur de la nuit, arrachant un frisson désagréable à l'homme qui ne pouvait pas bouger pour se réchauffer. Une main serrée afin de s'empêcher de trembler, le garde baissait sa tête pour se concentrer de nouveau sur son travail. Les températures qui étaient en train de s'adoucirent rappelaient à l'homme qu'il ne pouvait pas se permettre ce genre de moment d'évasion bien que cela ne lui arrivait que rarement. Son obsession pour son travail le rendait beaucoup trop sérieux lorsqu'il effectuait celui-ci, le faisant culpabiliser lorsqu'il osait se perdre dans une contemplation qu'il ne devrait pas s'autoriser.

Ses traits montraient tout autant de froideur que celle qui s'était installée à l'extérieur alors qu'il se demandait si tout le monde avait pu trouver un refuge assez chaud pour la nuit. Les températures continueraient sans doute de chuter lorsque le soleil aura définitivement finie sa course pour laisser place à l'obscurité de la nuit et l'ancien militaire s’inquiétait de savoir que des explorateurs puissent être rester dehors par ce temps. Myung Ki tentait de se souvenir des expéditions qui avaient été lancées et dont il n'avait pas eu de nouvelles depuis. La seule lui venant en tête était l'unité D pour le moment, notamment parce que Yeonwoo s'y trouvait. Elle lui semblait trop jeune pour mettre les pieds dehors et pourtant.. Elle gambadait librement à sa guise, pouvant même se permettre de s'éloigner des autres si elle en ressentait le besoin puisque c'était son rôle. Être seule et attirer l'attention même si cela signifiait danger permanent. C'était donc tout naturel qu'il s'inquiète pour elle et sa sécurité. Souvent il la voyait revenir seule par un autre chemin, cette fois-ci n'échapperait sans doute pas à la règle. Il était donc préparer à la voir rentrer par un chemin bien à elle encore une fois, pourtant lorsqu'il voyait une ombre familière s'approcher, il ne s'attendait pas à en voir une autre juste derrière.

Les yeux plissés, Myung Ki tentait d'identifier la première silhouette au loin le plus rapidement possible. Il se permettait même d'approcher de quelques pas pour cela, mais il ne lui fallut pas longtemps pour mettre un nom sur l'ombre qui l'avait intéressée. Son propriétaire était trop connu par le garde pour cela: Yeonwoo. Comme prévu, elle revenait seule. Enfin... Quasiment seule. N'avait-elle pas remarquer la présence derrière elle? « Yeonwoo! » criait le trentenaire en espérant qu'elle réaliserait la raison de sa panique soudaine. « Derrière! » rajoutait-il cependant pour que cela lui paraisse plus clair. Non, il ne criait pas de joie de la revoir, déjà parce que ce n'était pas son genre mais surtout parce que dans l'immédiat, il était beaucoup plus inquiet qu'heureux. Lui qui était tranquille il y a quelques instants encore..

A y penser, heureusement qu'il ne s'était pas éterniser dans sa contemplation plus longtemps, dans quel état il aurait pu retrouver la demoiselle sinon? Il ne préférait pas y penser. De toute évidence, il y avait plus urgent que cela. Le garde avait d'ailleurs commencer à courir pour rejoindre l'exploratrice, arme à la main pour faire fuir la menace une fois la jeune fille en sécurité derrière lui. Malgré son visage d'apparence calme, son cœur battant n'était repli que de peur à l'idée de voir Yeonwoo blessée.

Le trentenaire était arrivé auprès de la jeune femme et n'attendait pas plus longtemps pour prendre place entre la menace et elle. Elle pourrait se plaindre comme elle veut, lui dire qu'elle n'était plus une enfant et pouvait s'en occupée elle-même, rien n'y ferait. Elle resterait derrière lui. D'ailleurs une des mains du garde restait sur le bras bien fin de l'exploratrice pour s'assurer qu'elle resterait derrière lui et ne tenterait rien de stupide, voir dangereux. Sa main libre pointait le fusil du garde vers la tête de la créature qui se trouvait trop loin pour qu'il puisse l'abattre réellement. Elle semblait assez intelligente pour ne pas avoir sauter sur Yeonwoo tout de suite et avoir attendue le bon moment. A moins qu'elle n'habite dans le secteur et vienne de commencer son observation? Peut-être serait-elle assez intelligente pour partir d'elle-même? Myung Ki n'avait pas vraiment envie d'utiliser des balles inutilement à vrai dire, surtout que Yeonwoo était en sécurité à présent.

« Comment tu peux être tête en l'air à ce point...» Son reproche pouvait ne pas sonner de cette façon si on se fiait à l’intonation de sa voix. Peut-être qu'on pourrait le prendre pour une blague? Le garde semblait plutôt détendu vu de l'extérieur, même si son regard noir et concentré ainsi que ses muscles tendus pouvaient montrer tout l'inverse. Afin de prévenir une quelconque séance de torture, il avait apprit à montrer un calme apparent à toute épreuve des années auparavant. Ce n'était pas une petite bestiole qui allait le faire sortir de ses gonds.. Même s'il avait élever la voix pour une des rares fois de sa vie quelques instants plus tôt c'est vrai. Mais avouons-le, il y a de quoi avoir peur quand vous voyez quelqu'un que vous connaissez en train d'être suivi par une bestiole qui voulait surement la manger.
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Park Yeonwoo
Park Yeonwoo
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Intelligence (7) ~ Agilité (8) ~ Chance (2)

"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

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Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


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Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


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I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

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I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


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My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


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I Believe ღ

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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyLun 7 Aoû - 18:32

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Poussiéreux nuages avortés par l’asphyxie qui se formait sous chacun de mes pas. L’astre flamboyant descendant dans le ciel afin de rejoindre son foyer pour la nuit, il emportait avec lui, la chaleur qui brûlait la surface de la terre encore quelques heures auparavant. A l’instar des humains, lui aussi soucieux de me savoir livrer à moi-même semblait ralentir sa chute, me couvant de ses derniers rayons affectueux dans l’attente que son éternel amour maudit ne prenne le relais : la lune. Si mon prénom lui rendait en partie grâce. Si, j’aimais contempler sa douce lueur régnant sur l’obscurité, parfois parée de sa robe scintillante au millier d’étoiles, j’aspirai en ce jour à avoir rejoint l’abri avant que l’heure ne soit venue de la saluer. Au moins me tenir au pied de la grande porte, lui intimant ma reconnaissance silencieuse, et mon vœu secret qu’en mon absence, l’astre lunaire continue de veiller sur l’homme auquel j’eus un jour remis mon cœur. Je serais ravie de la rencontrer ce soir, mais une fois que les dangers ne roderaient plus tant autour de moi.

Au fil de ma marche, mes pas se faisaient de plus en plus lourds, éreintants. Sournoise fatigue qui avait élu domicile dans mon corps et ne cessait dès lors de s’y répandre, d’entraver mes muscles affaiblis par un manque d’oxygène que mes poumons peinaient à absorber. L’air glacé du crépuscule cisaillait mes lèvres gercées, asséchées par la soif, le froid, la poussière, à chaque nouvelle inspiration. Terre, écorchures, déchirures parsemaient mon corps engourdi, mes vêtements froissés. De la pointe de mes orteils, je butai contre une pierre. Un gémissement émana de ma bouche. La douleur se rappela en écho à hauteur de ma cheville, foulée un moment auparavant tandis qu’une nouvelle fois, j’avais dévalé une pente de gravas afin d’en réchapper. La menace de mes poursuivants en mission impliquait parfois, bien souvent, que j’abandonne mon corps à des paris risqués : sauter, grimper, me jeter dans le vide. Les modestes prouesses à mon acquis n’avaient certes encore rien de prodigieux ou de terriblement périlleux mais sur un territoire tel que les terres désolées, le moindre faux pas pouvait coûter la vie. Mon vécu me conférait une expérience plus qu’éclairée à ce sujet. Qui pourtant, ne me prémunissait pas encore de quelques erreurs à l’instar de celle que je commettais momentanément à mon insu.

Lèvres pincées, je prenais sur moi pour encaisser les élans douloureux de ma cheville à chaque appui de la plante de mes pieds sur le sol. Quelle idiote, j’avais fait de me la tordre ainsi ! J’entendais déjà les exclamations et les remarques à mon retour à l’Abri si quelques uns venaient à s’apercevoir d’une légère boiterie ou de la teinte bleuté dont se parait peu à peu mon articulation. Ma peau s’amusait à peindre le reflet du crépuscule l’emportant sur le soleil couchant à l’encre du sang s’échappant de mes vaisseaux. Pourtant, ma sensibilité artistique aurait mieux fait de m’attendre bien sagement sous terre au lieu de s’empresser de me rejoindre en pleine mission tel un chien trop heureux de retrouver son maitre et balayant inconsidérément tout élément sur le passage des battements frénétiques de sa queue. Je soupirais. Je rageais un peu aussi. Car, je savais, j’aurais droit à remontrance et inquiétude, en revanche comme mon rôle impliquait de me désolidariser de mon unité – offrande sacrifiée sur l’autel de la réussite pour le bien de l’ensemble de la communauté – je n’avais nul témoin pour attester des efforts que je déployais. Pouvaient-ils seulement se représenter le tableau d’un petit être s’agitant pour attirer l’attention de créatures sanguinaires ? La difficulté parfois à me frayer un chemin, sans être rattrapée. Capter leur sens suffisamment longtemps, suffisamment loin pour que l’idée ou l’instinct, ne traverse leur esprit destructeur de s’en retourner vers mon unité… Les sermonnai-je moi, lorsqu’ils rentraient les poches vides tandis que je venais de mettre ma vie en péril pour leur permettre d’explorer les lieux le plus tranquillement possible ? Bon, oui, peut-être parfois… A condition que ce ne soit pas à mon visage que les reproches ne giclent les premières !  Alors oui, aujourd’hui, je venais de rencontrer des difficultés bien plus que d’accoutumé. J’avais eu un mal fou à me défaire de mes poursuivants. Ah ces bêtes-là,  vraisemblablement, mon odeur, ma silhouette ou que savais-je sut attisée leur appétit plus que quelqu'autre tentation. Ma fuite – au moins, mon égo avait été contraint de gagner en humilité avec une telle affectation – m’avait inéluctablement conduit fort loin des autres explorateurs. Certes, ce n’était pas une première, cependant, je savais mes forces restantes tout justes suffisantes pour me permettre de rentrer. A l’approche enfin de l’entrée de l’Abri, un instant, les bras de Kyung Hong me manquèrent. Mes jambes arasées se rappelaient du répit et de l’amusement frétillant dans mon estomac lorsqu’il me chargeait sur son dos pour me ramener à la prison, après que j’eus, une énième fois tentée de le suivre lors de l’une de ses expéditions de recherche. Avant que le voile de la nostalgie ne m’étreigne, je secouai la tête lorsqu’une voix lointaine parvint en même temps à mes oreilles. Je redressai le regard, surprise d’entendre le timbre familier de Myung Ki, de la part duquel, telle attitude ne l’était pas tant. Au gré de ses instructions, je suivis machinalement son avertissement et… Tandis que mes yeux s’effarèrent, mes muscles se mirent en mouvement d’eux-mêmes. Mon corps esquiva un assaut inopiné d’une vile créature. Ignorant la vive douleur remontant tout le long de ma jambe, ma main s’empara de ma queue de billard, l’extirpant de son fourreau dans mon dos pour asséner la bête d’une frappe à hauteur du flanc. Je ne lui infligeai assurément pas grand dégât, mais juste assez pour la surprendre une poignée de seconde et l’amener à réfléchir avant de tenter toute autre attaque. Son attitude, la posture de son corps traduisit à la fois de sa méfiance et de son avide rancœur. Déglutissant, je me postai également, prête à engager un duel lorsque ton apparition à mes côtés  me surprit de plus bel. Je sentis tes doigts s’enserrer autour de mon bras. Par réflexe, je voulus m’en libérer mais ta poigne résista pour me garder derrière toi. Mon intention ne fut pas tant de la défiance que la manifestation de ma hantise perpétuelle qu’un jour, quelqu’un découvre la marque incrustée dans ma chair. Instinctivement, mon bras cherchait à se défiler de toute emprise afin de préserver ce terrible secret.

Que ta remarque fut vindicative,  moqueuse ou simple taquinerie, à mes tympans le résultat fut le même. Telle une jument piquée par un frelon, ma langue se mit à ruer dans les brancards et claqua : « Ca va bien à un planqué de me dire ça ! » Parce que ton poste consistait à rester en permanence attentif, tu te pensais autoriser à me faire la leçon ? A te juger meilleur que moi ? J’avais commis une erreur, oui, peut-être, cependant moi, je ne contentais pas de rester immobile au même emplacement toute la journée à observer les alentours ! Le danger mouvait avec ma personne ! Foncièrement vexée, agacée, irritée, j’arrachai mon bras de ton emprise et rétorquai : « Bah vas-y, Super Héros ! J’te laisse jouer au grand chasseur pourfendeur, sauveur de demoiselle en détresse ! » Puisque tu étais si fort, puisque de toute façon, j’étais en tort, faible et incompétente à tes yeux et bien soit, délecte toi de prouver tes éblouissantes performances, je resterai bien derrière à ne pas ciller. Après tout, quand bien même tu serais confronté à une quelconque difficulté, un boulet tel que moi ne ferait que t’entraver !
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Kim Myung Ki
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyMer 9 Aoû - 0:26

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Ta force ne permettrait sans doute pas d'échapper à l'emprise du garde tout comme, à ses yeux, elle te permettais vaguement de te défendre en face à face avec un animal de ce monde ravagé. Il te voyait d'avantage courir et grimper que te battre. Sans oublier que tu semblais bien jeune pour avoir à tuer un être vivant quel qu'il soit. Hypocrisie quand tu nous tiens. Ce serait sans aucun doute  l'adjectif que tu utiliserais si tu savais qu'à ton âge il avait déjà tuer des être humains, d'ailleurs, tu n'hésiterais probablement pas à le lui balancer en pleine figure. Mais la bataille venait de commencer sans prévenir avec une simple phrase qu'il aurait d'ordinaire retenue. Pourtant, dans cette situation, avec cette peur qui l'a assaillie, il n'a pas pu l'empêcher de passer ses lèvres. Il ne fallait pas bien longtemps pour entendre ton timbre de voix lui répondre avec cette délicatesse qui t'étais si particulière. L'homme ne s'attendait certainement pas à cela et te laissais facilement lui échapper pour tourner la tête vers toi. « Le planqué t'as sauver les fesses je te signale. » Son corps faisait toujours face à ton agresseur pour être certain qu'il ne puisse t'atteindre d'une quelconque façon. Parce que même lorsque vous vous disputiez, il tenait à ce que tu sois indemne.

Comme si la créature avait sentie les deux humains occupés à autre chose, elle tentait une nouvelle attaque sur ta personne. Sans doute était-elle assez intelligente pour savoir que tu serais la plus facile des deux à attraper ? Bien que Myung Ki était de toute évidence plus dodu. Facilité prime sur quantité visiblement. Le pied du garde venait frapper la créature pour la ralentir dans sa course pour t'attraper et dans la précipitation, son tir manquait son objectif initial. Sa chance l'amenait tout de même à blesser l'animal suffisamment pour qu'il batte en retraite. D'une façon ou d'une autre, il n'aurait pas réussi à t'atteindre elle devait l'avoir compris à présent. Le garde se tournait entièrement face à toi cette fois-ci, plongeant ses yeux dans les tiens comme à son habitude. Son visage restait de marbre tout comme ces moments où il travaillait, ce qui signifiait pas très souvent avec toi. « Pourquoi t'étais tête en l'air comme ça? Tu l'as pas entendue venir ? »

Sachant comme tu devais être attentive tout la journée, sans doute as-tu penser que ton retour à l'abri serait calme et sans embûches ? Le garde tentait de trouver une réponse tout en sachant que tu ne lui en offrirais sans doute pas. Ta petite bouche n'allais probablement pas lui offrir cette opportunité. De toute manière, il était bien trop habitué à t'entendre faire des reproches qu'une explication en bonne et due forme risquait de lui griller le cerveau momentanément. Pourtant, il espérait pouvoir comprendre pour être moins inquiet. Il ne te voyait pas lorsque tu faisais tes missions, comment il pouvait être sûr après t'avoir vu te comporter de la sorte que tu allais toujours revenir en un seul morceau ? Il ne voulait pas apprendre que tu étais morte juste parce que tu avais eu la tête dans les nuages. Il ne voulait pas l'apprendre tout court d'ailleurs !

Les bras croisés sur son torse, habitué d'être rejeté par ta personne, son regard partait à la recherche d'une blessure quelconque sur les parcelle de peau visible de ton corps. D'abord sans prononcé un mot, puis, en ne voyant rien d'anormal aux premiers abords, il venait à te le demander directement. « Tu t'es pas blessée? » Allais-tu faire ta difficile encore ? Avais-tu assez d'énergie pour cela ? Comme certains disaient dans son régiment : si tu cris c'est que t'as de la force. Tout de fois, il préférait éviter de t'infliger plus de fatigue. Ta journée devait avoir été rude n'est-ce pas ? Aucun explorateur n'avait de journée calme et sans pression, toujours à l’affût de la moindre bestiole, à l'affût d'un groupe de la main rouge. L'idée de devoir supporter tout cela en mission, valait mieux avoir les nerfs solides. D'ailleurs, le garde commençait à se dire que rester aussi loin de l'abri n'était pas une bonne idée. Peu d'animaux s'approchaient aussi proche du bâtiment, mais si celle qui t'avait suivie plus tôt refaisait surface par surprise, il risquait d'y avoir un blessé cette fois-ci. « On devrait y aller. » concluait-il rapidement, sa main se portant à ton épaule pour que tu passe devant lui quand tu voudrais partir. Il n'était pas rassurer de te savoir à l'arrière avec la nuit qui tombait rapidement. Il ne pourrait pas te couvrir en cas de soucis après tout. Peut-être que tu te sentirais plus en sécurité également, toi qui devait errer seule sur ces terres dévastées.
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Park Yeonwoo
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I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyVen 11 Aoû - 20:02

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Bouclier humain que tu incarnais de ton propre corps, esprit aveuglé par ma susceptibilité, je prétendais te laisser sauter au feu, tandis qu’en vérité, mes muscles éreintés furent reconnaissants de ta protection. Ta présence leur conférait le premier véritable instant de répit depuis que mon unité et moi nous étions mis en route ce matin-là. Une journée entière, des heures et des heures sur le qui-vive. Ne jamais baisser sa garde, mais à l’approche de la porte salvatrice de l’Abri, promesse d’un doux repos dont je me languissais, la mienne avait vraisemblablement abaissée sa palissade. Trop tôt. L’instinct sauvage ne trompait pas. Cette créature avait senti en moi la faiblesse grimpante qui m’accablait. Proie providentielle qui marchait docilement d’elle-même à la potence, usant de ses dernières forces sans même remarquer la présence de son bourreau assoiffé de son sang. Affamé de sa chair. Ma bouche aussi fière qu’effrontée refusait d’admettre que ton secours fut le bienvenu. Qu’à en observer l’ultime tentative de la créature pour emporter son gibier l’ayant fait tant saliver dans sa traque persévérante, une telle lutte aurait vampirisé mes dernières forces. A conditions que ces dernières furent suffisantes pour sauver ma peau. Cependant, n’était-ce pas dans les situations les plus périlleuses qu’un soldat apprenait à repousser ses limites ? Marche dangereuse d’un funambule au-dessus d’un précipice sans filet. Si la politesse et le respect n’avaient pas manqué de m’être inculqué, la contrariété avait tôt fait de claquer la porte du placard où les enfermer lorsque son expression elle entendait bien clamer. J’aurais pu te remercier, si tu n’avais pas allumé la mèche de mon tempérament de feu. « Oui, bah ça va, t’es pas obligé de le répéter 50 fois non plus ! D’accord, j’ai merdé ! J’l’admets ! T’es content ?! » Entends-tu néanmoins, comme je m’inclinai à concéder une partie de mon tort et t’accordant une once de raison ? Savais-tu seulement apprécier à juste valeur la rareté de pareille capitulation émise de mes cordes vocales ? La bête blessée s’en était retournée dissimulée dans l’ombre grandissante du crépuscule. A son tour d’errer sur le chemin de la mort. Le sang coulant de sa plaie l’affaiblirait tandis que l’odeur attirerait les autres rôdeurs alentours, peut-être même ses pairs. Sa blessure aurait certainement pu guérir si nul prédateur ne venait se repaître de sa chair. Loi de la chaine alimentaire, les plus faibles trépassent les premiers. Pour ce péché d’avidité ou de gourmandise envers ma personne, pour avoir à son tour fauter en ayant omis une part de son environnement à savoir, la proximité du garde la porte, la créature devenue gibier payerait de sa vie. Etait-ce la vague influence de Mahala, qui l’espace d’un instant, suscita en mon être une once de pitié envers ce monstre pourtant prêt à me dévorer, une poignée de secondes encore auparavant ?

A cette pensée, mes iris se perdirent brièvement en direction du lointain où la silhouette carnassière s’était peu à peu estompée, engloutie par les ténèbres. La sensation de tes yeux parcourant mon corps me rappela à toi. Je vins poser mes mains sur mes hanches, fronçant les sourcils. Je te savais en quête de quelconque signe de blessures, sous les traces de terres et les éraflures. Certes, je n’affichais pas le plus pimpant et frais des états, mais quand bien même serais-je blessée, étais-tu médecin pour panser mes lésions ?  « Non, je vais bien ! » Ma voix claqua en réponse à ta question. Mes propres mots résonnèrent dans un rire ironique cynique à mes oreilles. Les nerfs de mon corps éreinté désespéraient de la fierté de mon mental. Alors qu’ils te dardaient avec fermeté, mes yeux se détournèrent dans un murmure mal articulé : « Mon corps se porte mieux que mon égo… » Un soupir, il me coûtait cher d’admettre ma défaite, ma faiblesse et mon impuissance. Si ma langue se faisait bornée, mon esprit n’était pas si simple au point d’être incapable de reconnaitre la vérité. Juste, nulle obligation ne me tenait à l’énoncer de vive voix. Foutu caractère attisé, je peinais moi-même à retenir ma spontanéité de railler, notamment lorsque tu suggéras de rejoindre l’entrée de l’Abri. « Dommage, j’aurais bien fait un pique-nique là, l’emplacement idéal. » J’en mourrais d’envie, tous les deux au clair de lune avec quelques bestioles pour venir prendre le dessert avec nous. Je n’en crachais cependant pas plus, obtempérant à prendre les devants. Lasse fatigue qui l’emporta sur ma combativité. Cependant, dès le premier pas, les tendons de ma cheville me rappelèrent comme les aléas de la journée leur avaient été néfastes. Je déglutis, serrant les dents et les poings pour continuer à avancer, sauvant les apparences. Chaque élan de douleur le long de ma jambe se fit de plus en plus intense. Une légère butée, mon cheville se tordit. « Ah ! » Gémissement plaintif échappé de ma gorge, je trébuchai manquant de perdre l’équilibre, puis me rétablit. Anticipant ta si généreuse bienveillance, j’effectuai aussitôt une volte-face : « Je vais bien, d’accord ?! J’ai juste trébuché sur une pierre ! » Quant aux gouttes salés qui brillaient au bord de mes yeux, elles n’étaient que la conséquence de cette poussière omniprésente dans l’atmosphère.
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptySam 12 Aoû - 0:28

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Quelques monceaux de terres retournés par les pattes de la créature était tout ce qui restait de son passage. Comme si elle n'avait jamais existé alors que derrière la cage thoracique du garde, son cœur battait encore de peur. Une crainte terrible que celle-ci revienne et ne blesse la fille frêle que tu étais. Pourtant il n'oubliait pas de te faire une énième remarque sur ce comportement dangereux que tu avais eu. Comment ne pas en faire en sachant que tu avais failli finir sous les crocs de cette bestiole ? Autant il avait l'habitude de te faire des remarques, autant en ce début de nuit plus magnifique que jamais, ce n'était pas de l’inquiétude vaine qui l'habitait. Peut-être l'avais-tu sentie ? Peut-être était-ce une des raisons qui t'avait pousser à accepter ce qu'il te disait ? Cela l'étonnait d'ailleurs, toi qui était si rarement d'accord avec ce qu'il disait. Ses yeux légèrement ronds te montrait sa surprise alors que tu cédais pour une des rares fois. Il en avait conscience et profitais de ce genre de moments, les considérant comme une preuve que ses réflexions pouvaient marcher petit à petit. A force de patience, peut être arrivera-t-il à te montrer que tu devrais être plus prudente ? Ton regard ne lui échappait pas, t'inquiétais-tu à l'idée qu'elle revienne toi aussi ? Le garde ne pouvait voir que cette hypothèse, pourtant avant de penser à partir, il voulait s'assurer que ton corps n'était nullement blessé. Même s'il ne pouvait certainement pas soigner tes plaies, au moins il pourrait les couvrir avec un bout de tissu afin de stopper tout effusion de sang possiblement grave. Pourtant aucune plaie de lui venait à l’œil, seulement quelques éraflures sans doute dû à tes escapades et tes cascades digne des plus grands films américains qu'il lui ait été donner de voir.

Avoir t'avoir entendu lui certifié que tu n'étais pas blessé, il t'entendais murmurer quelques mots sans vraiment en comprendre le sens. Pestais-tu contre le trentenaire ?  Les sourcils arqués sous la surprise mais surtout l'agacement que cela lui portait, il ne relevait cependant pas. Tu semblais fatiguée et cela était plus important que toute sorte de murmures que tu voulais garder secret. Pourtant, lorsque la proposition se faisait entendre, ta réponse ne pouvait que lui arracher un sourire, décrispant ce visage si tendu depuis votre rencontre du jour. « Avec ce ciel ça pourrait être romantique comme vue mais pas sûr que ce soit vraiment le moment idéal. » Son timbre se montrait ironique volontairement, espérant montrer à ta personne qu'il ne prenait pas tes mots pour de la provocation mais bien une blague. Les siens l'étaient aussi même si au fond, quelque part, l'idée de pouvoir pique-niquer sous ce genre de vue devait être une idée des plus tentatrices. Mais personnes ne pouvaient vraiment se le permettre. Plus maintenant.

Une main prête à te rattraper, le garde te laissait ouvrir la marche, plus serein en t'ayant dans son champ de vision. Chacun de ses pas suivaient les tiens, remarquant tes mains fermement serrées en deux petits poings. Avais-tu froid à ce point ? T'étais-tu fais mal ? Le garde n'avait la réponse qu'en voyant ton corps frêle tanguer devant ses yeux. Sans oublier ton gémissement des plus inquiétant. La raison de tes petits poings si fermement fermés, il la connaissait maintenant. Une cheville abîmée, sans doute enflée par toute la marche qu'elle a dû supporter. Comment voulais-tu lui faire gober que tu allais bien après cette scène ? Tu semblais plutôt bien le connaître puisque tu te tournais rapidement vers le trentenaire à deux doigts de t'aider. Tes mots semblaient vouloir le dissuader de t'aider alors que tes yeux, brillants, ne le rendait que plus faible.

Ses doigts passaient quelques mèches de tes cheveux, caressant ceux-ci rapidement mais tendrement, plus tendrement que d'habitude. Aurais-tu dénicher un point faible ? Myung Ki ne pouvait pas résister face à une femme qui pleurait, il perdait ses moyens. Alors une jeune femme ? Blessée ? Qu'il connaît ? C'était le combo, le tiercé gagnant. Impossible qu'il ne fonde pas. « Et tu pleures parce que tu as fait mal à la pierre ? » Tu pourrais certainement sentir son ironie à nouveau dans sa voix, mais peut être arriverais-tu à détecter cette tendresse nouvellement née ? Le garde passait à tes côtés tout en te tournant le dos, près de la butte qui t'avais mise en difficulté. Sa main venait tapoter son épaule avant de tourner la tête vers toi, ce geste ne suffirait sans doute pas pour que tu cèdes n'est-ce pas ? « Grimpe. Tu vas te blesser encore plus si tu continue à marcher avec cette cheville. » L'intonation relevait plus d'un ordre que d'une proposition. Il ne te donnait pas le choix, soit tu montais, soit tu montais. Et il serait prêt à te porter comme une princesse si tu persistait à lui refuser. « Si tu refuses on passera la nuit ici et j'ai rien pour le pique-nique, je te préviens. » Tentait-il un peu d'humour pour te faire craquer ? Sans doute que cela était vain, mais au moins, il essayait de briser cette carapace qu'était ta fierté pour ton bien. Tu risquais plus à refuser qu'à accepter sa proposition, tu devais le savoir.
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Park Yeonwoo
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Intelligence (7) ~ Agilité (8) ~ Chance (2)

"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

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Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight 550990RaOnProfil2

Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


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[Flashback] Stubborn people mean silly fight 785429Hunprofil

I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

[Flashback] Stubborn people mean silly fight 555572tumblrorieqzfruU1rzk6m3o5r3400


I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


[Flashback] Stubborn people mean silly fight 331222RaOnP

My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


[Flashback] Stubborn people mean silly fight 156150ROP2

I Believe ღ

[Flashback] Stubborn people mean silly fight 207095RaonProfil
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptySam 12 Aoû - 16:44

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Ta répartie m’étonna autant qu’elle m’amusa sur le coup. Je raillai ton bon sens, sans doute trop évident pour ne pas susciter en moi l’envie d’ironiser, et en réponse, tu te déridais. Les mots nés de tes lèvres se firent humour. J’en haussai légèrement les sourcils face à cette réaction inattendue. Fut un temps où certainement, j’aurais été menacé d’être battue, voire le coup serait tombé sans préavis pour mon insolence. Cependant, force était de constater que cette méthode radicale n’eut de meilleurs résultats qu’une autre sur ma personne. En quelques circonstances, lorsque ma langue entendait donner ballet, nul ne saurait l’en dissuader ou presque. Je répliquai, sur une onde reflet du timbre émis de ta voix : « Qui aurait cru que le brave soldat puisse révéler un petit côté fleur bleu ? », un ton plus bas néanmoins, avant de tourner le dos pour passer devant. Idiotie de ma part de n’avoir tenu à fermer la marche. Si quelques pas en arrière de ta silhouette j’avais été, tu n’aurais pas assisté à la pitoyable scène que ma cheville décida d’improviser. Quoique, le manque de concertation entre mon corps et mon esprit aboutit à cette plainte orale et instinctive qui m’aurait inexorablement trahie. Mais, les plus sournoises messagères de la matière éreintée, désireuse de se dérober au joug de mon tempérament orgueilleux, furent indéniablement les perles de sel étincelantes aux bords de mes yeux.

Epée de la défense brandie pour m’épargner l’affront de ta compassion, j’aurais mieux fait de m’armer d’un bouclier face à ta bonté. Ma chevelure, de ton touché tu effleuras. Geste qui me laissa sans voix, inerte et stupéfaite. De la tendresse, il y avait longtemps que je n’avais plus l’habitude d’en recevoir. J’étais devenue orpheline trop jeune pour me souvenirs des gestes tendres de mes parents. Je me rappelai tout juste l’ultime touché des doigts de mon père sur mon visage le jour de sa mort. Du reste de ma famille, je ne connaissais ni nom, ni visage. Enfant seule au monde, j’avais eu la chance de trouver de nombreux foyers. Graciée de nourriture et de savoir, j’avais été élevé, chez les Veilleurs, au sein de la Main Rouge, ou dans l’Abri. Mais les manifestations d’affections tendres s’étaient toujours faites aussi rares que des diamants bleus, que ce fut auprès de Heisuke, sous l’autorité de Dongho ou comme membre de la famille de Ji Hyuk, pièce rajoutée sans être désirée. Si ma nature se faisait tactile et spontanée, j’érigeai bien souvent des barrières empêchant de me rendre ce contact. Peut-être à cause de mon cœur infecté par la maladie d’amour qui n’attendait qu’après un seul et unique remède ? Alors, la caresse inattendue de tes doigts sur mes cheveux m’eut prise par surprise. Miroir embué de mes yeux, je te fixai, durant ce laps où le temps sembla se figer. Pas un souffle, pas un battement de cils ne troubla l’immobile photographie de mon visage. Seuls tes mots, résonnant à mes oreilles sur leur ton moqueur, rompirent le sortilège. Là, l’organe dans ma poitrine redonna soudainement le tempo. Le sang afflua dans mes veines parcourant mon corps tout entier. Mon pied partit. Je t’assénai d’un coup dans le tibia. « Est-ce suffisamment douloureux pour que je doive des excuses à la pierre ? » Malheureusement manifestation de mon mécontentement intempestive qui, inexorablement, raviva de plus belle l’inflammation de mon articulation lésée. Cependant, rien ne semblait pouvoir vaincre ta bienveillance à toute épreuve. A moins que peut-être, une once d’agacement justifiait ton plus autoritaire lorsque tu m’invitas à monter sur ton dos. Si la proposition se fit ordre, mais réponse fut tout aussi catégorique : « Je refuse ! » La quiétude du crépuscule se déchira brièvement au son de ma voix claquant comme un coup de fouet en l’air. Les larmes surmontèrent le barrage et se mirent à dévaler mes joues. « Je n’ai pas besoin d’être portée pour rentrer jusqu’à l’Abri ! » Je croisais les bras devant moi, puis ton imprudente tentative d’humour donna naissance à une étincelle aussi malicieuse que provocante dans mon regard noyé. « Vraiment ? L’irréprochable garde serait prêt à déserter son poste pour un moment passé en ma compagnie. J’effectuai quelques pas, me plaçant à ton côté pour m’accroupir ensuite à ta hauteur. « J’en serais presque flattée… » Un brin d’innocence sciant si bien à mon minois, je m’asseyais définitivement en tailleur sur le sol.« Tant pis pour la nourriture matérielle, abreuvons-nous d’amour et de nourriture spirituelle. L’appétit du cœur n’est-il pas le plus difficile et précieux à combler ? » De mes yeux de biches étoilés malgré les empreintes rougies par des pleurs silencieux dont la lente chute ignorée se perpétuait, je te fixai, sans détour, curieuse de ta réaction. Un sourire naquit sur mes lèvres, illuminant mon visage d’une douce et radieuse clarté enviée par la lune elle-même, palissant de jalousie et tirant un drap de nuage sur son corps pour l’y cacher. « De la beauté du ciel à la chaleur de mon être, existent-ils denrées plus à même de rassasier un homme ? » Si le choix de mes mots pouvait donner cours à des erreurs d’interprétations, victime de ma véritable innocence insouciante, loin de moi une telle volonté.
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Kim Myung Ki
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyLun 14 Aoû - 5:54

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Nul son ne passait ses lèvres lorsque tu prononça un mot qui ne lui rappelait que trop de souvenirs. Plus que des souvenirs, c'était la peur de savoir que tu étais au courant qui prônait dans son être. Comment avais-tu mis la main sur telle information ? Depuis quand ? Était-ce vraiment une référence à son passé que tu avais fait ? Ou son esprit le percevait de cette façon sans que tu ne l'ai voulu ? Nulle réponse ne sera formuler puisque nulle question ne sera posée. Myung Ki ne préférait pas orienté ton esprit vers une discussion qu'il préférait éviter. Ne pas poser de questions revenait à garder ce doute pourtant il sentait que ta langue bien pendue n'hésiterait pas à lui donner satisfaction le jour venu. Attendant ce jour sans grand empressement, le garde te laissait ouvrir le chemin pour avoir la certitude que tu serais en sécurité. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il vienne à la conclusion que les animaux n'étaient pas les seuls dangers. L'environnement simple pouvait le devenir lorsqu'une blessure faisait son apparition. Étais-tu au courant de cette blessure ? Il y avait fort à parier que c'était le cas. Pourquoi faisais-tu ta fière devant lui ? Il ne voyait aucun raison autre que de la fierté pour te pousser à agir de la sorte. Mais il n'en gardait aucun agacement quelconque. Tes larmes lui offrait la preuve que tu souffrais et avait fais ton maximum. Pour autant accepterais-tu son attention et son aide ? Te connaissant, tu refuserais plus qu'un chien défendant son os. Pourtant tu ne repoussais pas la main qui venait se perdre dans ta chevelure. Accepterais-tu la tendresse qu'il t'offrait ? Immobile comme une photographie, aucun son ne passait tes lèvres, aucun regard noir, seul de l'étonnement. Prenant peu en compte ta surprise évidente, le garde semblait te réveiller avec une blague froide. Digne d'un grand huit, ta faiblesse laissait place à la violence à présent. Assenant un coup dans le tibia, le garde retenait une plainte douloureuse de passer la barrière de ses lèvres.

Le sang semblait pulser dans la chair meurtrie du garde mais rien de vraiment handicapant. Un simple soupir passait ses lèvres alors que l'idée que tu te sois fais plus mal lui passait par la tête. Tu l'avais bien méritée si c'était le cas. Si bien qu'il ne te demandait pas comment allait ta blessure. Le militaire se contentait de s'accroupir pour d'ordonner de grimper sur son dos. Refus obligé. Tu étais bien trop têtue pour te soumettre aussi vite. Pire qu'un animal sauvage que l'on souhaite apprivoiser, il n'y avait pas de processus pour ta personne. Aucunes règles précises à suivre afin de t'entendre dire « oui ». Seules les tentatives à répétition lui apprendrait comment tu fonctionnais. Le garde abandonnait temporairement l'idée de te porter sur son dos, sachant que tu ne répondrais pas à l'affirmative quoi qu'il dise. C'est à ce moment que les premiers rayons lunaire lui permettaient de voir tes joues brillantes. Avais-tu eu mal à ce point en le frappant ? Une certaine forme de culpabilité naissait en lui à cette idée. Tu semblais plutôt décidée à rester à cet endroit pour discuter pourtant. Un sourire naissait sur les lèvres de l'homme à ta réflexion. L'abri était à porter de vue, ce n'était pas comme si il était très loin de celui-ci. Alors ses épaules se relevaient légèrement le temps d'une seconde, indiquant qu'il ne s'en préoccupait pas tellement. « Je suis de service ici aussi. J'ai une enfant à surveiller il me semble. » L'expression risquait de ne pas te plaire mais c'était sa façon de le voir. Il ne voulait pas protéger un bâtiment mais des personnes. C'était sa façon de voir son travail. En restant ici, il protégeait quelqu'un à qui il tenait et prévenait des bestioles de trop s'approcher également. C'était tout aussi efficace en fin de compte.

Sa main venait à nouveau dans tes cheveux pour les caresser, attendri par l'innocence qui avait imprégné tes traits. A quel moment la tigresse que tu étais s'était transformée en chaton ? Chaton bien informé sur la vie à en croire tes propos. Le garde était d'accord en silence avec ce que tu avançais, le bonheur n'était clairement pas quelque chose d’atteignable à vie dans ce monde. Du moins, de son point de vue. Quelques instants d'égarement pourraient faire penser que cette notion était à porter de main, mais bien vite, la cruelle réalité remettait les choses à sa place. Est-ce que cet instant où le temps semblait tourner au ralenti pouvait être considéré comme un bonheur éphémère que vous deux seuls parvenez à atteindre ? « On cherche tous à la combler pendant notre vie, qu'elle soit courte ou longue. » répondait-il le plus naturellement au monde. Est-ce que sa mère avait été heureuse durant les années qu'elle avait vécu ? A ses yeux, elle était morte trop jeune, mais si elle avait été heureuse, mieux valait peut être cela. Vivre pour vivre ne rimait à rien. Cette conclusion l'avait frapper bien trop tôt dans sa vie. Peut-être étais-tu en mesure de voir ce voile de solitude recouvrir son visage, expression si rare de sa part. Sans doute ne le reverras-tu pas avant de longues années.

Néanmoins, le garde était quelque peu apaisé de pouvoir discuter avec toi de la sorte. Plus habitué à ta voix cinglante et tes reproches, te voir aussi douce lui paraissait bizarre. Comme si la Yeonwoo qu'il connaissait n'était pas, un clone devait avoir pris ta place pour rentrer ce soir-là. Ce qui ressemblait à une proposition le choquait presque. Un moment de sympathie était-il synonyme de rapprochement aussi rapide ? Pourtant, un sourire amusé étirait les lèvres du garde, ne voulant pas donner de leçon sur ce genre de sujet. « Sans doute pas. Mais penses-y quand tu deviendra une femme à mes yeux dans ce cas. » Loin de lui l'idée de se moquer, certes il le faisait gentiment, mais l'innocence avec laquelle tu l'avais dit en était la raison ! Sa voix s'élevait pourtant en un rire qu'il n'avait pas contrôlé, ne revenant pas de ce qu'il venait d'entendre. « C'était bien dit cela dit, tu pourras le ressortir à ton copain un jour. » Lorsque copain tu auras, à moins que tu en ais un ? L'homme n'était pas au courant de tous les potins de l'abri à vrai dire, loin de lui un tel intérêt. Ses mots se voulant rassurant malgré l'expression amusé qui prônait toujours sur son visage, plus diverti que jamais grâce à toi.

Après l'amusement, venait le temps d'être sérieux. Le garde posait les bras sur ses genoux, accroupit, à croire qu'il était légèrement équilibriste à ses heures perdues. « Tu veux toujours pas grimper sur mon dos j'imagine. Maintenant que tu t'es reposé, ça va te faire encore plus mal tu sais ? » Myung Ki n'était clairement pas médecin, mais il avait apprit le bon sens parfois par expérience pure. Le nombre de chevilles foulées qu'il avait rencontrer ne pouvait être compté, ayant tout essayer dans ces moments-là. Les pauses, les bandages, l'ignorance, le meilleur remède était de demander de l'aide pour éviter d'empiré la chose. Le pire ? Faire une pause en se disant que ça irait mieux après. Le corps n'était plus habitué à la douleur et donnait l'impression de souffrir d'avantage, pire encore, l'articulation à froid qui donnait l'impression d'être coincée comme un boulon rouillé que l'on voudrait dévisser. Mais prendrais-tu même ses attentions en compte après avoir entendu le garde se moquer de toi ? Sans doute voudras-tu faire ta fière encore une fois, mais est-ce que c'était la meilleure idée ? Quoi que tu fasse, tu finirais par être porté de toute façon, à toi de voir comment tu voudrais être vue en arrivant à l'abri. Ce n'était clairement pas son problème.
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Park Yeonwoo
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


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My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


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I Believe ღ

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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyMer 16 Aoû - 12:12

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Le mot siffla à mes oreilles presque comme une injure. Tu prétendais protéger en ce lieu une enfant ? Petit rictus hargneux qui réhaussa discrètement ma lèvre supérieure, j’entrepris de tourner brièvement la tête de droite à gauche, à la recherche de cette fameuse enfant qui pourtant ne semblait pointer le bout de son nez dans mon champ de vision. Je savais pertinemment que dans ton esprit, je la représentais, mais hors de question de t’accorder un tel rabaissement de ma condition. Je ne te fis le plaisir de m’emporter sur l’instant, continuant à jouer de mon impertinence innocente. Pernicieuse danse des neuf queues du renard. Langue malicieuse, je m’amusais de l’usage des mots et de la situation. Au crépuscule naissant, une nymphe avait quitté son nuage pour me dessiner quelques images poètes. Ma pureté naturelle me rendait crédible dans la naïveté de mes propos. Peut-être la sur-jouais-je un peu face à toi, peut-être feignis-je de m’en moquer une once, pourtant, j’avais bel et bien cette foi en la pureté du bonheur. Je le savais niché dans les éléments parfois les plus simples de ce monde, à l’instar de la beauté du ciel, d’un sourire ou d’un regard. Auprès de la personne qui insuffle à notre cœur le tempo auquel battre…

Regard miroir, non pas de l’âme mais l’un de l’autre, serait-ce ce même sentiment qui se refléta un instant à la surface de nos iris entrecroisés ? Fut-ce ta solitude que je pus lire ou seulement la réflexion de la mienne ? Le saurais-je un jour ? Serions-nous tous deux d’habiles peintres de façades qui pleure en silence derrière leur masque ? Qui en ce monde n’était pas exempt de souffrances ? Mais il en était dont l’apparence trompait quant au fardeau pesant sur leur cœur. Le temps se figea. Que les nuages obscurs dans le ciel continuent leur lente progression, les aiguilles de l’horloge semblèrent s’arrêter sur ce regard échangé, seconde devenue imaginaire minute. Qui de nous deux s’exposait ? Qui de nous deux sondait l’autre ? Pourquoi me révélais-tu, un fragment inconscient de ta faiblesse en ce moment où la mienne réclamait tant à pouvoir s’évader ? Lâcher prise, rien qu’une fois, s’abonner dans le gouffre, et déverser mes maux en cascades… Pouvais-tu seulement imaginer tous les secrets, toutes les peines que je devais renfermer sans jamais pouvoir les confier ? La seule personne a tout savoir n’était ni oreille à écouter, ni langue à bavarder. Et même à lui, je lui cachais encore une chose : mon espoir. Cette fragile lueur, petite flamme éternelle que je couvais avec tendresse et persévérance. Celle qui détenait l’essence de ma vie. Avec elle s’éteindrait ma raison même de vivre…

Le fin tissu du voile mélancolique effleurant nos épaules en écho à ta main sur mes cheveux se déchira. A nouveau, le mot tomba. L’injure persifla à mes tympans sur-interprétant ton intention. Le don de créer la douceur d’un moment m’appartenait tout autant que celui de la briser. L’obscurité du domaine de la Lune était la meilleure des couvertures pour dissimuler l’orage, jusqu’à ce que les cumulus rassemblés ne soufflent dans la trompe du tonnerre et lancent l’assaut au gré de la première foudre s’abattant sur la terre. L’éclair se fit le son de ma voix : « Je suis une femme ! Je ne suis plus une enfant ! » Que devais-je faire pour cesser d’être rabaissée de la sorte ? N’avais-je pas la témérité et l’expérience de biens des adultes, voire plus pour nombre des planqués croupissant sous terre dans l’Abri ? N’étais-je pas doté d’une silhouette suffisamment prononcée et relativement généreuse depuis un âge précoce de surcroit ? Que fallait-il donc ? Me dévergonder serait donc seul gage de maturité aux yeux des hommes ? D’ailleurs, après m’être emportée de la sorte, la suite de ta tirade résonna dans ma tête. J’écarquillai les yeux reportant ce regard effaré sur ta personne : « Att… De… Qu… YAH ! A QUOI OSES-TU PENSER ? » J’étais choquée, outrée par ta façon de penser. J’en basculai à la renverse sur mes fesses qui soulevèrent un infime nuage de poussière dans leur chute sur le sol. « Je ne parlais pas d’une telle chaleur, obsédé ! » Pourquoi avais-je à me défendre de ça ? A croire que j’étais vraisemblablement encore trop naïve pour ce monde, et peut-être auquel cas, mon insouciance me rendait enfantine. Les hommes n’avaient-ils donc que ce genre de penser en tête ? De par ta bienveillance exacerbée et exaspérante, t’avais-je en une façon, un peu trop idéalisé ? « Et je ne veux pas de petit ami ! » m’écria-je alors encore plus férocement. Quand me foutra donc la paix avec ça ? Pourquoi n’aviez les uns les autres de cesse de remuer le couteau dans cette plaie encore sanglante ? Pourquoi m’obligiez-vous si souvent à forcer mon sourire et répondre jovialement à une question qui me faisait si mal ? Et je ne pouvais prôner la conviction de mon cœur car quand bien même je m’aventurerai à conter son chagrin, je devais feindre d’avoir enrayer toute foi en la survie du seul garçon auquel j’appartenais, corps et âme. Concession que je m’étais résigné à – prétendre – accorder à Ji Hyuk afin d’estomper toute suspicion dans son esprit quant à la nature de mes desseins en rejoignant les unités d’explorations.

Témoignant par mon rictus et mon attitude de mon rejet envers ta personne, je me redressai et rétorquai dans un sifflement acide : « Merci pour l’info, c’est pas comme si mon tuteur est le chef du département médical. » Si mon référent n’avait jamais tenté de m’empêcher de devenir exploratrice, je n’ignorai pas non plus qu’il aurait préféré me savoir infirmière au sein de l’Abri. Ma curiosité et ma soif de connaissance, il avait souvent nourri par ses connaissances. D’autant plus que les secrets de ma chair restreignaient très fortement le nombre de médecins que je pouvais me permettre de consulter. En principe, lui seul était autorisé à me soigner. Malgré son tempérament bourru, ses collègues du département médical semblaient considérer telle consigne comme une expression indirecte de son affection paternelle à mon égard. La vérité était toute autre, et le seul second médecin à la connaitre en partie s’avérait être Luhan. Nul autre ne devait me toucher. « J’ai enduré pire que ça, je peux rentrer par mes propres moyens ! » J’époussetai mes vêtements avant de te tourner le dos, déterminée. A nouveau, je serrais les poings pour encaisser les signaux d’alerte nerveux envoyés par ma cheville inflammée. Je pinçai les lèvres, serrai les dents, plissant les yeux refusant toute forme de fatigue permettre à mes larmes de poursuivre leur évasion intempestive par-delà le barrage endommagé. Je m’éloignai de quelques pas, lorsqu’une fois de plus, mon articulation se vrilla. Elle m’abandonna sous mon poids sans que je ne puisse y remédier. Mes jambes rencontrèrent douloureusement le sol et de ma main droite, j’amortis le choc avec mon poignet. Je gisais alors là, assise à même le sol, abattue, vidée, vaincue. J’eus beau serrer les poings encore de plus bel. J’eus beau me contenir à en faire trembler tout mon corps. Le barrage céda définitivement. Je me retournai vers toi, visage fautif de ma défaite et tentai de clamer vigoureusement ta culpabilité : « C’est… C’est ta faute ! Tu m’as désorienté avec tes pensées obscènes, espèce de pervers ! » Laisse-moi, laisse-moi juste me cacher derrière ça, derrière cette accusation bancale qui m’aidait à refouler ma faiblesse. Car plus que mon corps éreinté, malgré toi, par tes mots, alors que les fragiles fils contenant l’étendue de la plaie s’effritaient, c’était mon cœur que tu avais saigné….
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Kim Myung Ki
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyVen 18 Aoû - 2:44

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
D'abord sans réponse de ta part quant à ces mots qui t'auraient d'ordinaire fait sortir de tes gonds, tu semblais chercher quelque chose. Était-ce là ta réponse? L'image de toi cherchant l'enfant qu'il avait évoquer? Cette idée ne pouvait que déclencher un rictus amusé sur les traits du garde, à défaut d'aboyer, tu te décidais à quelque chose de plus subtil, de moins brutal. La fatigue parlait-elle à ta place dans ces gestes? De toute évidence, tu lui aurais reprocher ses mots dans une autre situation. Mais c'était probablement trop tôt pour crier victoire sur ta langue bien pendue, celle-ci releva plus tard cet affront à ton égard. N'hésitant pas à affirmer être une femme, non plus une enfant, pourtant, rien n'y ferait. Ton imprudence et même ta témérité pour le dire ainsi, lui rappelait un enfant que l'on devait protéger. Sans cesse à devoir lui expliquer les dangers de la vie, lui apprendre le bien et le mal, tu semblais être encore à cette étape à travers ses yeux. Mais il n'était pas bête, tu étais tout juste majeure, si on se fiait aux normes d'avant guerre en tout cas. Les hormones, les garçons, tout cela viendrait perturber ta vie un jour ou l'autre. Sans doute était-ce pour cela qu'il se permettait de blaguer sur un sujet qu'il n'abordait que très peu en règle générale. D'ailleurs, tu semblais récupérer des forces pour te défendre sans oublier de l'insulter bien entendu! Ta réaction ne faisait que le faire rire d'avantage, prenant cela pour de l'innocence de ta part coupler à de la timidité. Peut-être étais-tu gênée? L'idée que tu puisse déjà voir les hommes comme des êtres assoiffés de plaisir charnel ne lui venait pas à l'esprit, te jugeant trop jeune et sans expérience pour raisonner de la sorte. Myung Ki devrait sans aucun doute ouvrir un peu plus les yeux sur ta personne mais tu réagissais comme une adolescente encore timide à cette idée. Pourquoi se casser la tête plus que cela? Les premières impressions étaient si facile, pas besoin de sortir de sa zone de confort, pas besoin de réfléchir. Pourtant la férocité avec laquelle tu répondais n'était pas juste pour lui répondre à la négative comme une enfant qui se refusait la vérité. Elle semblait trop prononcer pour que ce ne soit que de la défense habituelle.

C'est alors qu'il changeait de sujet, voulant que tu puisse rentrer te reposer après cette journée qui devait sans aucun doute t'avoir épuisée. Même lorsqu'il faisait une simple remarque pour ton bien-être, tu répondais avec une certaine ironie, voilà la Yeonwoo qu'il connaissait. Était-elle de retour après avoir évoquer un sujet personnel? Sans un mot, le garde se levait peu après toi, observant ta cheville avec inquiétude. Étais-tu réellement capable de rentrer par tes propres moyens comme tu voulais si bien lui faire croire? Un doute s’installait en lui, une peur de te voir te blesser d'avantage prenait place dans son cœur. Tes mains serrées à nouveau lui montrait bien que tu souffrais, il n'était pas aveugle à ce point. Alors il s'approchait, voulant te prendre dans ses bras à l’instar d'une princesse comme il en est lieu dans les contes pour enfants. Mais avant même qu'il n'ait pu atteindre ta personne, voilà que tu t'effondrais de nouveau sous son regard inquiet. Le garde s'approchait rapidement, posant un genou au sol près de toi alors que l'une de ses mains te soutenait en se posant dans ton dos. Avant même qu'il n'ait pu te demander si tu t'étais blesser encore plus, voilà qu'un vent de reproche naissait. Était-ce de sa faute si tu avais décider de marcher seule malgré ta blessure? Aucun sermon ne passerait ses lèvres à cet instant, il n'était pas l'heure de se battre. Tu devais vraiment aller voir un médecin.

« Sur mon dos ou comme une princesse? Te connaissant je pense déjà avoir la réponse cela dit. » Ta fierté te rendrait incapable d'être portée comme une princesse d'ailleurs, avant même qu'une réponse ne passe tes lèvres, le garde s'avançait pour être dos à toi. Doucement et avec précautions, le garde passait tes bras au-dessus de ses épaules, se penchant même un peu en arrière pour éviter que tu doive bouger. Plus prévenant que jamais, peut-être que cela t'énervera encore plus, pourtant c'était naturel, il ne pouvait pas s'imaginer t'entendre gémir de douleur comme précédemment. Ce bruit était ancré dans sa mémoire douloureusement, plus jamais il ne voulait l'entendre. « Accroches-toi bien ok? » Ses mains passaient sous tes cuisses, te soulevant sans grande peine alors qu'il se redressait sur ses deux pieds. Jetant un œil derrière pour voir que tu n'ai rien oublier ou perdu, le garde se mettait doucement en marche, prenant soin de regarder où il mettait les pieds pour ne pas tomber avec toi et te blesser encore d'avantage. « Désolé de t'avoir perturber à ce point, j'éviterais ce genre de sujet avec toi maintenant. » Si cela pouvait te satisfaire et te faire croire qu'il acceptait l'excuse que tu lui avais donner, autant qu'il s'avoue vaincu. Il n'avait rien à gagner à te contre-dire de toute façon alors autant aller dans ton sens. L'obscurité rendait la marche plus difficile, ne sachant pas trop s'il devait aller plus à droite ou à gauche puisque ses yeux étaient concentré à ses pieds pour éviter de se prendre une racine ou une branche. De temps en temps le trentenaire relevait la tête afin de voir dans quelle direction il allait, ralentissant alors pendant ces quelques secondes. « Tu sais s'il y a du monde à l'infirmerie à cette heure-là? » Il savait que les gardes se relayaient à partir d'une certaine heure pour que tout le monde puisse se reposer, était-ce le cas des médecins aussi? Pour veiller sur les malades c'était sans doute obliger cela dit..
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Park Yeonwoo
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

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Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight 550990RaOnProfil2

Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


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ϟ HUN ✭

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I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

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I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
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I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight EmptyLun 21 Aoû - 23:59

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Douleur infernale, telle la gangrène qui se propageait et se repaissait de mon chagrin. Le chevalier de bravoure avait chu de sa monture. Mes forces avaient capitulé. Drapeau blanc agité depuis le fond de mes yeux à intention, ma gorge n’avait pas la force de prononcer l’appel à l’aide qu’une voix silencieuse clamait. Je voulais juste du repos. Un peu de répit, non pas seulement pour mon corps, mais surtout pour mon esprit arasé par le mensonge. Connaissais-tu le poids d’un secret porté chaque jour ? La langueur d’entendre un jour son véritable prénom prononcé ? Pourquoi n’arrivais-je à fermer définitivement la porte du passé ? En vérité, la réponse s’écrivait aisément dans mon esprit. Jamais, je n’avais renoncé, et de ce fait, ma vie présente tendait à s’avérer factice. Au quotidien, je me sentais des vôtres. Il y avait longtemps que je me suis faite, accommodée à ma condition de Yeonwoo. Mais, Myung Ki, lorsque la fatigue s’invitait et prenait ses aises, la symphonie du déni dans mon esprit s’essoufflait. Les notes de l’orchestre s’estompaient et alors, je l’entendais. La voix de Ra On qui appelait à ne pas sombrer dans l’oubli. Je ne veux pas vivre toute ma vie en tant que Yeonwoo Et les larmes coulèrent, je ne dis plus mots pendants quelques instants. Je redevenir un jour Ra On Sans doute fut-ce pour cette raison que ma résistance ne se manifesta lorsque tu vins t’accroupir devant moi. Que te des bras, tu guidas les miens à étreindre ton cou. Poupée de porcelaine se faisait chiffon. Mes cuisses enserrées par tes bras, tu te redressas et ainsi, sur ton dos tu me portas. Un soupir, je me laissais faire, renonçant au contact entre mes pieds et le sol. La force de ton corps était confortable. Doux souvenirs d’antan.

Pour une fois que je ne pipais plus mot, le silence t’aurait-il paru incommodant au point de devoir entretenir la conversation. Je souris légèrement, pointe d’amusement timide au coin de mes lèvres. Vous vous en plaigniez, mais la vérité n’était-elle pas que vous aimiez ma voix ? Je le savais. Pensée apaisée au goût de miel sucré, tel un pansement naturel se déposa sur la plaie de mon cœur. Rien ne saurait le guérir, juste soigner un peu l’infection. L’assaut inattendu du chagrin m’avait rendu encore plus sur la défensive que d’accoutumer. Virulente défense agressive dont je t’avais assené. Toi, qui au fond, je le savais, je le croyais sans envisager pouvoir me tromper, ne pensais qu’à bien faire, qu’au bien des autres.  La tribune du coupable ne te convenait pas. Tu ne pouvais savoir. Les années avaient coulés. Depuis longtemps, je n’étais plus une étrangère venue de l’extérieure mais bel et bien considérée comme un membre de l’Abri. Sentiment mitigé à cette conscience, mes désirs se contredisaient. L’épuisement avait par mégarde, laissé entrouverte la porte  de mes doutes. Une brèche par laquelle, les valkyries de l’incertitude existentielle s’étaient engouffrées. Ji Hyuk avait raison. Je comprenais pourquoi il avait tant estimé sur l’impossibilité de la survie de Hwon. Temps que j’espèrerais encore, Ra On ne pourrait être qu’enfermée dans les méandres de ma mémoire, et non pas enrayée. Le glas de son trépas ne sonnera qu’au jour où elle pourra être enterrée avec lui. Dans l’ignorance incertaine, je ne parviendrais jamais à me résigner que je suis Yeonwoo. Deux noms, un même visage, une même personnalité… J’étais restée fidèle à moi-même, donc j’avais échoué dans une part de mon mensonge. Ou plutôt, je jouais au jeu du double-mensonge. Finirais-je un jour par me perdre dans ce labyrinthe de glace ?

Pour une fois, l’envie de parler semblait avoir pris congé. Pourtant, tu demandas après le son de ma voix. Me redressant, paumes de mes mains sur tes épaules, je décollais mes lèvres recouvertes d’une infime couche pâteuse pour te répondre : « Il y a toujours quelqu’un de garde temps que tous les explorateurs ne sont pas rentrés de mission. » L’ignorais-tu donc ? Ou peut-être le savais-je car pupille du chef du département médical ? Je m’apprêtais à te rétorquer que je n’en n’aurais nul besoin. Conviction plus ou moins avérée car je me jugeai que modérément esquintée et qu’en l’occurrence, je retrouverai l’un des meilleurs médecins de l’Abri à mon retour dans la chambre. Cependant, ce fut cette même raison qui me convint de ne pas ajouter paroles supplémentaires. Si je pouvais repousser le moment où mon regard rencontrerait celui de Ji Hyuk. Si au point, leur teinte rougie pouvait s’être résorbée à ce moment-là. Il était la personne dont je redoutais le plus la suspicion. Il était celui que je devais convaincre de mon renoncement et ma résignation. Remarque, grâce à toi peut-être n’aurais-je pas à m’en faire. A la cadence de tes pas et leur égarement, le jour se lèverait sans doute lorsque nous atteindrions enfin la porte. « Eh bien, si tu avais été explorateur, tu ne serais jamais revenu de ta première mission à ce rythme, » Je raillais, savourant cette petite vengeance en écho à tes reproches précédemment. Tu peinais tant à parcourir une si faible distance et tu t’étais permis de me faire des remontrances sur mon incompétence ? Je me sentis un peu glissé et revins entouré ton cou de mes bras. Bref sursaut, mon étreinte se relâcha doucement, sans pourtant que je ne rompe cet enlacement. Sensation familière inscrite dans ma mémoire, ma tête reposant à hauteur, à côté de la tienne, tandis que mon souffle parvenait à effleurer et ta peau, et tes oreilles, je me mis à conter : « Quand je vivais avec mon groupe de voyageurs errants, il y avait un oppa qui me portait sur son dos comme ça… » Je riais dans un soupir nostalgique aux souvenirs de Kyung Hong qui se retrouvait à me porter de la sorte lorsque je le suivais, à son insu, un peu trop loin en-dehors des murs de la prison. « Mais, il était nettement plus rapide ! » Je te charriais, avec une pointe de gaité malicieuse dans la voix. Je m’abstiendrais en revanche d’évoquer la violence de ses remontrances en réponse à ma désobéissance. A l’instar de cette vérité nommée Main Rouge qui saignerait tes tympans si tu apprenais le véritable visage de ces prétendus vagabonds errants. Je trouvais injuste cependant d’être jugée fautive pour avoir été l’une des leurs. L’avais-je choisi ? Non. La seule culpabilité que j’accepterai de plaider serait mon souhait d’y retourner. Dans un souffle d’air, la fraicheur crépusculaire caressa la peau de mon visage et se glissa dans mes cheveux, comme un message de l’esprit de la mort. Mon étincelle de joie vacilla. Mes pensées se ternirent. Dans un murmure, je confessai : « J’avais un ami aussi… Il est… parti… » Un instant, mon intention eut été d’en dire plus. En quête d’une oreille bienveillante auprès de laquelle allégé ne serait-ce qu’un peu, le poids de mon fardeau. Mais je ne parvins à prononcer des mots enfouis depuis près de cinq années. Au timbre de ma voix, tu comprendrais le sens de mes mots. Tu en déduirais certainement, la raison de mon rejet quant à ouvrir mon cœur à un autre homme. « Myung Ki…» Une question au bord des lèvres, tu ne pus l’entendre, capturée en plein vol par gouffre du silence…
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