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[Flashback] Stubborn people mean silly fight
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Kim Myung Ki
Kim Myung Ki
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 5:41

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Silence accompagnant ses gestes, semblable à une poupée, le garde pouvait te manipuler de la façon qu’il voulait que tu ne semblais pas disposée à broncher. L’épuisement te rendait tellement faible qu’il lui montrait l’évidence de la réalité : il te préférait lorsque tu râlais pour la moindre petite chose. Ce n’est que lorsqu’il posait une question sur la maintenance de l’infirmerie que tu daignais ouvrir les lèvres. Allais-tu sombrer dans les bras de Morphée avant que vous ne soyez arrivés ? L’Abri n’était pas si loin, mais vu comme tu semblais exténuée, il y avait fort à parier que tu puisais dans tes dernières forces pour rester simplement réveillée. N’ayant pas vraiment l’occasion de mettre les pieds à l’infirmerie, le garde devait avouer avoir des faiblesses dans ce domaine. Ce n’était clairement pas l’endroit où il passait ses journées ou beaucoup de temps, amenant plus souvent des personnes là-bas qu’il n’y allait personnellement. Cette nuit n’allait pas faire exception d’ailleurs, malheureusement.

Comme si tu avais deviné que le garde s’inquiétait, tu décidais qu’il était l’heure pour une remarque comme tu savais si bien les faire. Les traits du garde se déformaient en une moue qui se voulait boudeuse bien que tu ne puisses la voir. « Je ne suis plus habitué à trainer dehors la nuit. » Il l’avait été, mais après dix-sept ans dans un abri et à veiller sur des portes blindées, il avait clairement et rapidement perdu la main pour ce genre d’activités. Comme un remède face à sa défense, ton rire venait effacer la moue boudeuse qui avait pris possession de ses traits, lui montrant que tu n’étais ni fâchée après lui, ni exténuée au point de ne plus rien ressentir. Ce qui le rassurait. Tu étais jeune mais assez forte pour t’en remettre mentalement. Te remettant en place d’un bref sursaut, le garde s’assurait de maintenir son emprise sur ton frêle organisme afin que tu ne finisses pas les fesses au sol. Il pouvait te sentir t’installer correctement contre son épaule, l’amenant à se dire que tu étais devenu un chaton pendant quelques secondes. Ton souffle effleurait l’épiderme de son cou alors que son oreille te prêtait attention, toi qui semblais prête à conter quelques souvenirs de ton passé. Ne laissant aucun son passer ses lèvres pour t’interrompre, il se demandait si c’était la fatigue ou votre proximité temporaire qui déliait ta langue d’ordinaire si peu pendue pour parler de ce genre de choses. Même lorsque tu osais lui rappeler sa lenteur, le léger sourire qui s’était installé ne faiblissait guère. « Parce que tu courais partout déjà quand tu étais avec eux ? » Est-ce que ton tempérament de feu était naturel ? Lui qui s’était dit que c’était peut-être depuis ton arrivé à l’abri, il fallait croire qu’il se trompait. « T’as du en rendre fou plus d’un.. » murmurait-il avec une pointe d’amusement, imaginant combien les personnes qui composaient ce groupe devaient avoir eu du mal à te gérer. Combien de personnes avaient eu peur de te perdre dans ce monde trop violent pour une personne aussi jeune et frêle ?

Commençant peu à peu à reprendre le rythme, ses pas ses faisaient de plus en plus confiants et rapide. Tortue deviendra lièvre. Quelque peu heureux de savoir qu’il n’aura pas à subir tes moqueries plus longtemps, cette joie s’estompait petit à petit en comprenant ce que tes mots sous-entendaient. Un ami ? Cette définition ne devait pas être la plus exacte à entendre le timbre de ta voix. La raison de tes larmes n’était donc pas due qu’à la fatigue et ta cheville foulée. Il ne le comprenait que maintenant. Les lèvres pincées, le garde eut envie de te prendre dans ses bras sans le pouvoir véritablement à l’heure actuelle. Quelle sorte de chose horrible avais-tu vu ? Se rendant compte que enfant tu n’étais plus véritablement, la triste réalité venait s’immiscer dans son esprit : la dureté de ce monde. Tu l’avais gouté, comme un poison qui trouvait son chemin dans tes veines, il était impossible pour toi de l’oublier ou d’y remédier. Que pouvait-il dire ? Que pouvait-il se permettre de prononcer pour essayer d’apaiser cette douleur qui semblait s’être réveillée par sa faute ? Ne voulant jeter de l’huile sur le feu, le garde n’osait prononcer un son, se forçant au silence.

Néanmoins, ta personne semblait chercher sa présence, l’appelant sans qu’il n’en comprenne la raison. Voulais-tu lui demander quelque chose ? Est-ce que ton ami était en vie ? Il en doutait... A moins que ce groupe errant soit très doué pour la survie. Est-ce qu’il viendra à l’abri ? Probablement… Ou probablement pas. Il ne pouvait en être sûr. Mais plutôt que de réfléchir à la raison qui t’as poussé à l’appeler, le garde préférait tourner la tête légèrement vers toi, inquiet. « Hm ? … Tu peux me parler… Si ça peut te soulager. » Tendresse et douceur se faisaient entendre, dictées par une compréhension plus que présente de sa part. Il savait ce que cela faisait de perdre un proche et de voir une personne qu’on avait aimé souffrir sans qu’on ne puisse vraiment intervenir. Il avait jugé ta personne trop jeune pour comprendre cela, il s’était trompé. Depuis des années tu avais ce fardeau que nul ne pouvait soulager, pesant sur ses épaules si fragiles. Fragilité cachée derrière une fausse force et un tempérament de feu, étais-tu ce genre de personne ? À défaut de réussir à te protéger, pouvait-il tenter de te préserver à présent ?

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Park Yeonwoo
Park Yeonwoo
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Force (1) ~ Perception (4) ~ Endurance (4) ~ Charisme (5)
Intelligence (7) ~ Agilité (8) ~ Chance (2)

"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

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Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


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Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


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ϟ HUN ✭

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 785429Hunprofil

I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 555572tumblrorieqzfruU1rzk6m3o5r3400


I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 331222RaOnP

My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 156150ROP2

I Believe ღ

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 207095RaonProfil
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyJeu 24 Aoû - 15:07

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
La folie ? Probablement était-elle aussi inhérente à ces « oppas » que mon intrépidité s’inscrivait dans mes gènes. Si parfois, mes propos peuvent être réfléchis et avisés, en mon être la sagesse n’avait de cesse d’être ballotée par les flots de l’impulsivité. J’étais océan de feu et la glace sereine qui tentait parfois de se consolider ne parvenait encore à emprisonner les flammes. La fournaise l’emportait et la faisait fondre sans que son brasier n’en soit étouffé. Je m’apprêtai à le rétorquer, que si je n’avais pas aidé à la combattre, leur folie n’avait nul besoin de ma personne pour germer. Cependant, je pris conscience de mon erreur, me rétractant quant à l’inexactitude de mes souvenirs. Les images gravées avaient perdus de leur couleur, la définition de leurs traits s’était estompée. Un voile flou déposé par la fièvre les recouvrait. Tel était la fausse vérité qui suite à mon réveil au sein de l’Abri avait été conté. Prétendue mémoire dégradée, il n’en était rien en vérité.

Toi jusqu’à lors trop concentré sur tes propres pas, fusse notre échange qui te déconcentra, laissant inconsciemment ton instinct prendre les commandes ? Je ressentis ton aisance s’améliorer à chaque appui de pieds sur le sol. Le bercement de ton rythme se fit plus agréable. Fusse pour cette raison qu’à toi, mon cœur avait accepté de s’ouvrir un peu. Je craignais cependant de le regretter. Pie bavarde, j’aimais à claironner les détails insouciants. Ils dissimulaient ainsi les profondeurs insoupçonnées.  Néanmoins, sur l’instant, ce fut en avouant ma peine que je parvins à l’allégée. Poussière infime qui donne aux yeux l’envie de pleurer. Sans te demander ton avis, je m’apprêtais à t’infliger la robe du prêtre. Cette question qui me taraudait, à défaut d’en deviner le contenu, tu en décelas l’intention. De toi-même, tu tiras la trappe du confessionnal pour, à mes aveux, prêter oreilles. « Je… » prononçai-je dans un souffle à peine audible, destinée à ta seule oreille si proche de mes lèvres. Un nœud dans la gorge, je ne parvins à émettre nulle autre syllabe. Je déglutis alors, puis, le vent salvateur vint balayer mon malaise, m’insufflant à nouveau l’énergie espiègle de détourner ce moment d’égarement : « Devrait-on faire le mur pour te réhabituer à t’orienter de nuit ? » Les notes mélodieuses de ma voix malicieuse s’élevèrent à nouveau sous le ciel crépusculaire. J’avais eu la faiblesse de mettre un pas hors du sentier battu. Si je m’épandais plus sur la tristesse qui hante mon âme, n’obtiendrais-je que de la pitié dans ton regard ? T’apparaître encore plus fragile que tu le suggérais déjà me serait insupportable. « Tu ne devrais pas négliger telle lacune ! Imagine que je sois arrivée un peu plus tard, tu n’aurais été totalement incapable de te montrer utile ! » Ne pensais-tu pas, toi aussi, que malgré la fraicheur, la tombée de la nuit était si agréable ? Entendrais-tu mon souhait de rester encore un peu sous la toile du ciel étoilé vers laquelle, mes iris se levèrent. « Tu as de la chance de pouvoir tantôt admirer le soleil, tantôt admirer la lune… » Nous autres explorateurs devions toujours rentrer avant la nuit. Sauf exception, si nous faisions escales abrités dans les grottes des Veilleurs. En plus de deux années de formation, Lia ne m’avait permis que très récemment de faire pareille expérience. Les esprits du passé y étaient venus me saluer et ce fut le cœur en émoi que j’en reparti. « Mais je n’aurais voulu rester aussi longtemps enfermé. » Pour rien au monde je ne vous envierai les vies paisibles et en sécurité que vous avez mené à vivre sous terre, sans voir une seule fois ni les arbres, ni le ciel ;  ni le soleil, ni les nuages ; ni la lune, ni les étoiles, pendant neuf années au minimum pour les plus chanceux. « Tu as certes mieux connu le monde d’antan que moi, mais je suis née dans celui-ci et je n’ai pas grandi dans l’Abri. J’en connais certainement bien plus que vous les adultes ne daignez me l’accorder. » Les premières années de mon existence se forgèrent à l’air libre. J’eus connu de l’intérieur chacun des clans qui se disputent ce territoire. Vous que pensiez toujours mieux connaitre à me reprocher ma jeunesse, combien d’entre vous ont rencontré des épreuves semblables aux miennes ? Certes, personnes n’a été exempté de malheur suite à cette guerre, parfois même avant, je ne demandais pas à être plainte. Ma fierté en serait froissée. Je réclamai seulement le crédit que j’estimai me revenir. Pourquoi sembliez-vous toujours estimé que ma force mentale soit le reflet de force physique ? Tu ne faisais pas exception dans ton jugement Myung Ki. Mais dis-moi, avais-tu grandi orphelin ? Avais-tu oublié les visages de ta famille à défaut de les avoir connus assez longtemps ? Seuls les traits de mon père gardait une vague trace dans ma mémoire mais je ne pouvais le dessiner afin qu’il subsiste au risque d’attirer soupçon. Avais-tu été enlevé dans ton enfance, arraché de force et dans le sang à ceux que tu considérais comme les tiens ? Ceux qui t’avaient pris dans leur bras pour consoler ton chagrin face au deuil de ton géniteur ? Avais-tu connu les chaines et les barreaux de la captivité ? Les coups et la faim de la résistance ? Oui, je me suis prise d’affection pour mes bourreaux, mais ils furent tout autant ceux qui accrochèrent ses bracelets de métal à mes poignets que ceux qui les en libèrent. Ils furent ceux qui me battirent mais également ceux qui me nourrirent. As-tu connu la violence comme remontrances au quotidien de ta jeunesse? As-tu affronté le regard de la mort en face, ta chair arrachée par ses crocs acérés, avide de ton sang ? Pire que le deuil, ton cœur a-t-il déjà porté le poids de l’ignorance ? La lueur d’espoir me maintenait certes en vie mais l’incertitude était une épine empoisonnée plantée dans l’organe qui donnait le tempo à la rivière de sang ruisselant dans mes veines. J’ai guéri des blessures et de la fièvre. J’ai suffoqué de l’enfermement me rappelant que trop, ce temps où je fus prisonnière. Encore une fois, j’avais été séparé des miens… Dis-moi soldat, qu’as-tu vécu de tout cela à cet âge-là qui le mien ? « Pourquoi continuez-vous de me traiter comme une enfant quand aucun d’entre eux n’a vécu une enfance comparable à la mienne ? Est-ce que c’est le fait de garder le sourire et la force malgré tout, qui à vos yeux, me rend immature ? Faut-il se morfondre pour être un adulte ? » Nulle agression dans le son de ma voix, juste l’écho du fond de ma pensée, je dénonçai, cette injustice par laquelle je me sentais bafouée. Aide-moi seulement à comprendre si tu l’acceptes. Quoi qu’il advienne, je ne changerai sous aucun prétexte.
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Kim Myung Ki
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyLun 4 Sep - 5:57

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Son oreille se prêtait naturellement à son rôle, écoutant ta voix avec la plus grande attention. Pour une fois tu lui faisais par de tes sentiments, de ton vécu, peut-être parlais-tu pour la première fois de cet homme que tu semblais avoir beaucoup trop aimé pour être considéré simple ami ? Jusqu’à ce que ton récit s’arrête par l’évocation de son nom, il t’écoutait, te proposait même de poursuivre ton récit si celui-ci te permettait de te sentir plus légère. Ne pas pouvoir s’exprimer pouvait être lourd, plus qu’on ne le pensait. À peine commençais-tu une phrase que celle-ci s’éteignait, il ne te relançait pas. Si tu n’étais pas prête, il ne te forcerait pas à t’exprimer. Pas aussi idiot qu’il n’y parait, il comprenait que ta proposition de faire le mur était une diversion pour ne plus avoir à te remémorer les frasques d’un passé difficile. « Avoue, tu veux juste pouvoir voir la lune brillée dans le ciel la nuit. » Le soldat savait ce que c’était de dormir à la belle étoile, combien de fois avait-il sombré dans les bras de Morphée sous les rayons de cet astre avant la grande guerre ? Que ce soit en Corée ou ailleurs, elle restait la même, brillant de cette lumière blanchâtre si pure et innocente, cachant parfois même les horreurs humaines. Une moue boudeuse s’installait sur ses traits après avoir montré de l’amusement. Étais-tu en train de le remettre en question ? Ta phrase suivante l’amenait à une hypothèse quant à ton désir de le réhabituer à l’extérieur. « L’adrénaline peut faire des choses merveilleuses. Puis les habitudes ont la vie dure, ça reviens toujours vite au galop si on les a oubliées. » Un faible sourire esquissé sur ce visage que tu ne pouvais voir montrait qu’il était incapable d’oublier toutes ses nuits qu’il a passé à traverser des zones difficile d’accès de nuit, parfois marécageuses, parfois plutôt montagneuses… Beaucoup de situations que tu pouvais peut-être rencontrer ici, sur les terres désolées, Il avait le même âge à cette époque. A croire que la jeunesse avait besoin d’adrénaline pour survivre même à cette époque désastreuse. Le garde tournait la tête vers la demoiselle, l’air sérieux. « Puis je suis lent à cause d’un poids que je dois porter là. On ne dirait pas mais tu pèses tes kilos quand même. » Chacun son tour d’être charrier, lui aussi pouvait se le permettre, n’est-ce pas ? Ses pieds avançaient à nouveau vers votre destination à peine avait-il finit sa phrase, ne souhaitant pas traîner trop longtemps dehors. C’était déjà trop long d’ailleurs.

Tu semblais vouloir à présent te plaindre quant aux réfugiés mais aussi à la façon dont il te traitait : comme une enfant. Comment pouvait-il te traiter autrement ? Bien qu'à présent, tu n'étais plus une gamine à ses yeux, plutôt une adolescente proche de l'âge adulte ? Il était temps de voir la réalité en face pour le militaire. Tout comme il était temps pour lui de comprendre que cette adolescente n'était pas née dans l'abri, tu avais vécu hors de l'abri, hors de tout clan imposant, survivant par toi-même dans cet environnement hostile. Qui pouvait mieux connaître cette Terre que toi ? Le garde ne le connaissait pas, il ne l'avait jamais affronter, jamais découvert. Il aurait bien aimer, il y a même penser parfois, mais sa présence était beaucoup plus utile en tant que garde. « Tu en connais sans aucun doute plus que moi sur le monde dehors.. » Pourquoi nier l'évidence ? Autant caresser le chat sauvage que tu étais dans le sens du poil pour une fois. Pourtant, cela ne semblait pas te suffire, voulant une explication quant à son comportement face à toi à présent. Pourquoi continuait-il à te traiter comme une enfant ? C'était une bonne question. Ton âge ? Cela ne pouvait pas tout expliquer bien qu'en partie puisque tu n'étais pas censée avoir autant d'expérience avec le monde extérieur. Instinct paternel qu'il a développer avec Min Jae ? C'était très fort probable ! Depuis le temps qu'il doit veiller sur ce petit fou, pas étonnant que ça soit dans ses habitudes de prendre soin des plus jeunes que lui comme de poussins tout fraîchement sortit de leurs coquilles.  

Un vague sourire étirait ses lèvres dans lequel on pouvait lire une certaine gêne mais aussi de la timidité. Comment formuler sa pensée sans risquer de te froisser ? « Tu es jeune encore, je préférais que tu ne te mettes pas en danger comme tu le fais. Mais je ne peux pas t'en empêcher quoi que je dise. Alors à défaut de te donner des leçons de morales inutiles sur ce que tu devrais ou non faire, il vaut mieux que je prennes soin de toi et te montre que je m'inquiètes. Si ça peut te donner une raison de rentrer pour prouver que j'ai eu tord de m'en faire pour toi en plus... Autant que ça soit utile. » Le garde t'avait offert une réponse honnête, mettant ses ressentis à nus pour que tu puisses les comprendre de la meilleure façon qu'il soit. Mais il soulevait un point qui l'embêtait ensuite, faisant même une moue boudeuse tout en parlant. « J'ai l'air de me morfondre ? Je suis juste sérieux quand je travailles pourtant... » Est-ce que ses réponses avaient apportées satisfaction à ton désir de compréhension ? Est-ce qu'elles t'avaient énervées d'avantage ? Infantilisée d'autant plus peut être ? Pourtant il avait essayer d'être le plus objectif possible. Le souci étant qu'il n'était pas toujours doué pour parler, et encore moins avec des femmes.
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Park Yeonwoo
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Elle est le soleil qui réchauffe,
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I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyMar 5 Sep - 9:56

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Mon corps surmontant le tien, agrippée dans une caresse à tes solides épaules, ces mouvements réguliers qui soulevaient mon être étaient-ils semblables aux ballotements des flots de l’océan ? A en croire les récits, peut-être. Comme j’aimerai découvrir cette sensation enivrante et chavirante. J’en soupirai de plaisir, à la perspective de goûter un jour à ce délice encore inconnu. Un rictus malicieux, sur mes lèvres se peignit avant que je ne me morde légèrement l’inférieure. Porté par ton souffle, jusqu’à mes oreilles tes mots parvinrent, effleurant chair et tympans. A tes répliques, je ne rendais la surenchère. Pas pour le moment. Je gardai mes propres assauts pour plus tard, lorsqu’une interruption de ta part m’offrirait plus belle ouverture encore dans laquelle s’engouffrer plus profondément. Nouvel instant fébrile, mes cuisses se contractèrent brièvement pour resserrer ma prise, dans le doute d’une sensation de glisse. Te jouais-tu de moi en me rappelant qu’en cette position, j’étais soumise à ton bon vouloir si je voulais épargner quelques maux percutant à mon fessier ? Ou ton relâchement fut-il inconscient, réponse du corps à un effort prolongé ? J’espérai pourtant, ne pas te mettre tant à l’épreuve avec mon si petit corps détenu entre tes mains depuis de si maigres minutes. En plus de panneau clignotant pour aiguiller ton cheminement vers la voie à suivre, faudrait-il t’insuffler quelque endurance supplémentaire. Déception nocturne, les mouvements de ta langue berçaient à présent ma lassitude.

Maintenant que tu semblais avoir fini pour ta part, je me ragaillardie de pouvoir à mon retour, prendre les rênes. Naturellement, je me redressai de mon buste bien droit, dominant désormais de ma hauteur au-dessus de toi. A ma langue de donner les assauts au rythme de mes humeurs. Pour commencer, elle se ferait plutôt froide et hostile. « Etre sérieux, est-ce forcément synonyme d’un visage fermé ? Parce que je garde le sourire, je ne suis qu’une enfant inconsciente ? » Ne pouvait-on pas remplir les tâches qui nous incombent avec application et allégresse ? Serait-ce donc si contradictoire ? Aimer partir en exploration, sourire aux lèvres, cœur impatient devait-il être forcément synonyme d’inconscience ? D’immaturité ? Pourtant, tout explorateur appréciait de s’enivrer de l’air extérieur. Les ainés ne l’affichaient juste pas aussi manifestement sur les traits de leurs visages. Parce que s’ils s’inquiétaient pour les cadets ? La peur n’empêchera jamais le danger. Pour un esprit vif, l’enthousiasme n’était pas immanquablement l’ennemi de la prudence. Alors, la maitresse souveraine de ma bouche se fit fouet inversé. Elle claqua puis, s’étendit dans un sifflement. « Vous êtes d’une telle ironie ! A vouloir me couver et me conseiller de rester à l’Abri, mais puisque je tiens à m’exposer au danger, les supérieurs ont eu l’air de juger que je ne le fasse pas à moitié. Une volontaire pour incarner de la viande de boucherie. De mon unité, au retour si un nom venait à manquer à l’appel se doit être le mien. » Je toisai l’arrière de ton crâne, tandis que ma lèvre se retroussai légèrement dans un rictus désapprobateur. Dans un mouvement restreint et répété, je secouai la tête face aux idéaux biens trop bienveillants que je pensais lire dans ton esprit. « Voyons, Kim Myung Ki, ma jeunesse ne fait de moi qu’une cartouche de rechange parmi tant d’autres en réserve au sein de l’Abri. » Cessez de vous leurrer à vouloir me surprotéger, j’avais moi-même déjà parfaitement assimilé cette réalité. « Et je suis la plus naïve de nous deux… » soupirais-je bruyamment. Peut-être étais-je trop amer à l’égard des hautes strates de l’Abri ? Peut-être avais-je gardé ce regard méfiant, voire agressif, hérité de mon passé d’enfant de la Main Rouge. Peut-être… Néanmoins, je ne saurais pour le moment mettre d’ordre mots sur le sens réel de mon affectation. Si un soldat remplit sans rechigner à son devoir, le mien en tant que leurre exploratrice était de me sacrifier au besoin, privilégier la réussite de la mission et la sécurité de mes pairs. Cependant, tu pouvais te rassurer, je n’avais encore nulle envie de mourir maintenant. Il n’était pas venu, le jour où tu attendrais mon retour d’exploration, en vain. « Et j’ai meilleure raison de rentrer en vie que de t’offrir ce soulagement, soldat ! Ji Wook met plus de temps à s’endormir quand je ne suis pas là pour lui raconter une histoire… » Ce sentiment maternel, l’instinct de protection, moi aussi, je l’éprouvais. Bien sûr, si j’osais, si je me le permettais, je me qualifierai davantage de sœur que de mère à l’égard du fils de mon tuteur. Un petit garçon si jeune et déjà si fort. Abandonné par cette femme qui ne méritait le titre de mère. Pourtant, je devais l’y préparer aussi. Un jour, je ne rentrerai pas de missions non plus. Un jour, j’aurais trouvé mes réponses et fini de payer ma dette de reconnaissance envers l’Abri. Morte ou vive, un jour, je ne franchirai plus le seuil de cette porte jusqu’à laquelle tu me portais. « Néanmoins ! » Un éclat de voix tonique avant que je ne m’adoucisse, venant à nouveau étreindre tendrement ton cou de mes bras frêles. Une étincelle dans mon regard, j’avançais mon visage par-dessus ton épaule. Ma langue se fit alors plus chaude déliant des paroles dans un souffle suave déposé sur ta peau : « Maintenant que tu m’as ouvert ton cœur, je me sentis investie du devoir, d’une part, de te prouver tes tords. D’autre part, de trainer quelque peu sur le chemin du retour sachant que tu te languis de nos retrouvailles. » Un battement de cil, je m’amusais à sur-jouer un rôle qui malgré une interprétation réussie ne me convenait guère. Sans doute était-ce là la raison de mon divertissement. Vague sensualité sous-entendue éphémère, je ne tardais pas à armer ma langue de ses pointes sucrées habituelles dont mes lèvres se faisaient si friandes. « En revanche, pour ta part, tu devrais faire quelques efforts aussi. Franchement, si mon poids suffit à te ralentir alors je me demande bien à quoi tu passes tout ce temps dans la salle de musculation. » De la pointe de mon index, je vins presser ta joue. Prétendrais-tu t’entrainer pendant que tu t’accorderais des pauses bien planquées ? L’âge n’était en rien une barrière, moi aussi, si je le désirais, je pouvais te considérer comme un enfant. Le poids de ma poitrine pressée contre toi s’allégea tandis que je me redressai derechef. Fin de la partie, je t’accorderai un peu de répit, après tant d’aléas de mon humeur plus ou moins feinte. En quête d’un point lumineux dominant les cieux, je me tournai légèrement. Sur la reine luminescente, mes iris se posèrent. A nouveau, je confessai : « Ah et quant à mon aveu, je ne m’en cacherai pas. Quel mal il y a-t-il à souhaiter admirer l’éclat de la lune au milieu des étoiles ? Le ciel ne t’a-t-il pas manqué tout le temps où tu es resté enfermé dans l’Abri ? Contempler la lune, s’est penser à quelqu’un, non ? Se rappeler de souvenirs partagés et espérer, que quelque part, cette personne puisse la voir aussi. Qu’elle chérisse dans son cœur ces précieux instants du passé… » Mon cœur avait beau se nimber d’un voile soyeux au parfum d’espoir, chacun de ses battements n’en demeuraient pas moins douloureux. Mais pour rien au monde, pour nulle délivrance, je ne souhaiterais oublier…
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptySam 9 Sep - 3:26

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Comme si tu avais transmis une maladie au garde, celui-ci semblait bien plus enclin à la bavardise qu’à son habitude. Sa bouche déliée t’exposait sans crainte quelconque chacune de ses pensées ainsi que sa façon de percevoir les choses, comme s’il était temps de débattre perdu au milieu de cet environnement devenu hostile au fil des années. C’était une chose que tu ne pouvais comprendre également. Voir ces Terres qui étaient si vivantes et prospères auparavant devenir ce nid mortel pour quiconque osait s’y aventurer, comment pouvais-tu comprendre le choc que cela pouvait faire ? La peur qui s’était développée chez certaines personnes, comment pouvais-tu la juger d’une quelconque façon ? Le garde comprenait parfaitement ceux qui étaient profondément marqué par ces changements sans avoir chercher à savoir ce que cela avait pu provoquer sa personne. Loin de vouloir devenir un bloc de glace, c’était surtout pour ne pas tomber dans cette paranoïa meurtrière qu’il se refusait ce genre d’introspection. Visiblement, à éviter ce genre de choses, il était devenu rigide. « De toute évidence, ce n’est pas dans ma nature de sourire pendant mes heures de services. Maintenant est-ce que je préfèrerais te voir partir sérieuse et tendue ou souriante et décontractée.. Je t’avoue honnêtement que je n’ai pas la réponse. » Te voir sérieuse pourrait l’amener à penser que ta mission serait stressante, donc qu’en cas de stress, tu pouvais faire une bêtise. De l’autre côté, te voir détendue pourrait amener le garde à penser que tu prends ton rôle à la légère et donc, te mettre en danger. Les deux avaient leurs bons et leurs mauvais côtés. Au vu de ta nature, il était clairement mieux de te voir enjouée et excitée à l’idée de partir. D’ailleurs il s’y était habitué, l’inverse l’inquièterait bien d’avantage à présent.

Un soupir ne manquait pas de passer ses lèvres à tes mots, conscient que les supérieurs avaient préférés sacrifiés de nouvelles âmes plutôt que de confier ce poste dangereux à un plus âgé. « Je ne comprendrais jamais pourquoi ils prennent des décisions aussi folle d’ailleurs… » souffla-t-il malgré lui.  Tout soldat et sage qu’il pouvait être, s’il pouvait s’élever pour demander à voir des jeunes de ton âge avoir un rôle moins risqué, il le ferait volontiers. C’était comme jeté un jeune homme sur un champ de bataille avec une arme qu’il savait à peine maniée pour la simple raison qu’ils avaient besoin d’effectif. L’effet de masse est utile dans une guerre, le suicide solitaire sur les terres dévastées l’était bien moins. Tes mots ne manquaient pas de faire bouillir le sang du trentenaire dans ses veines. Rare, très rare, mais voilà que sa voix dénotait une froideur et une sècheresse qu’il ne te serait permis de revoir avant un moment. « Ta vie est tout aussi importante que les autres ! Que tu sois née à l’Abri, chez les veilleurs, à la main rouge ou ailleurs, ta vie a la même valeur à mes yeux. Que je ne te surprenne pas à abandonner ou à redire que t’es une pièce de rechange Yeonwoo. » Le garde soupirait et semblait ne plus avoir fait attention à ce qu’il se passait autour de vous pendant quelques instants, il ne manquait donc pas de vérifier que rien ni personne ne vous suivait de près ou de loin avant de reprendre sa marche rapidement. Pendant un court instant, le trentenaire culpabilisait. Comment il avait pu élever la voix sur la jeune femme blessée que tu étais? Tu étais tellement épuisée que tu avais été incapable de retenir tes larmes en repensant à celui que tu avais aimé. Comment avait-il pu s’énerver contre toi de la sorte ? Il pinçait les lèvres silencieusement alors que tu semblais prête à le rassurer quant à tes missions et ton retour obligatoire à l’Abri. Alors tu ne rendais pas seulement le garde malade, Ji Hyuk avait aussi droit à sa dose de nerfs avec toi. A croire que tu avais besoin de rendre fou les personnes qui t’entourais pour avoir une raison de rentrer à la maison… D’ailleurs, tu ne t’en cachais pas, annonçant fièrement tes plans pour rendre encore plus inquiet le garde pendant que tu partais en expédition. « Satan.. » soufflait-il doucement mais non sans un sourire aux lèvres. « Qu’est-ce qu’il y a de si amusant à me torturer au point de vouloir prendre ton temps pour revenir ? Rentre juste et embêtes-moi, au moins t’auras la satisfaction de voir mes réactions devant tes yeux, non ? » N’est-ce pas plus intéressant comme marché ? Aimais-tu me savoir mort d’inquiétude et inutile pendant mes heures de garde ?

Encore une fois, tu ne manquais pas d’amuser le garde en pointant du doigt la remarque qu’il voulait te faire. L’arroseur arrosé, tu venais de marquer un point. « Je ne te vois jamais à la salle d’ailleurs, je pourrais t’entrainer pour ton cardio… Ou te montrer comment marcher correctement pour éviter de te fouler une cheville à l’avenir ? » Son visage se tournait vers toi avec un brin d’amusement mais te voilà perdu le nez en l’air. Le garde ralentissait et tentait de suivre ton regard pour voir ce qui te fascinait tant. Sans surprise : la Lune était reine des horizons et semblait te fasciné de par sa beauté. S’arrêtant pour que tu puisses admirer cette scène qui ne devait certainement pas t’être accordé souvent, tes mots touchaient le garde plus que tu ne pouvais le penser. Gardant le silence un moment, Myung Ki ne pouvait que se perdre dans ses souvenirs plus ou moins douloureux. Ces nuits où seul un feu parvenait à réchauffer les corps des soldats, ce même feu permettant de chauffer leur nourriture comme ils le pouvaient pendant qu’ils partageaient des blagues et autres anecdotes pour alléger l’atmosphère. Ces nuits où, armé et fatigué, il devait surveiller que nul ne mettait un pied près de leur campement de fortune lors des missions. Toutes ces nuits, où il avait forcé des portes pour la soi-disant paix du pays. Tout cela était gravé dans sa mémoire, mais ce que lui rappelait était surtout cette nuit où l’inévitable était arrivé de façon bien trop soudaine.

Un soupire passait ses lèvres et son regard se portait de nouveau vers cet astre argenté, le cœur tremblant malgré sa personnalité solide habituelle. « J’ai eu beaucoup d’occasions de dormir à la belle étoile avant la guerre tu sais ? » Tu semblais aimer l’appeler « soldat », comme si tu avais conscience de son passé. Peut-être était-ce le cas, lui qui ne se déplaçait sans ses plaques militaires pouvait très bien te les avoir montré sans faire attention un jour. Peut-être même que cette chaine autour de son cou attirerait ton attention, toi qui n’avais rien à faire à l’heure actuelle autre que d’être transportée sur son dos. Le garde te repositionnait correctement sur son dos avant de lever ses yeux marron vers toi, un vague sourire aux lèvres. « Je ne voudrais pas couper un moment romantique et d’échange entre toi et une personne que tu aimes susceptible de regarder la lune elle aussi, mais on ne devrait pas rester ici trop longtemps… » L’homme se remettait en marche doucement pour te permettre de te détacher de cette boule lumineuse dont ta fascination semblait inexplicable. « Si tu veux te perdre dans tes pensées la nuit et regarder la Lune, viens quand je suis de garde… Si tu ne m’as pas trop embêtée en rentrant tard de missions je pourrais peut-être te laisser l’admirer… » Etait-ce un marché acceptable à tes yeux ? Il avait un faible espoir de réussir à t’acheter en te vendant la lune, mais il n’avait aucune preuve qu’une fois accepter, tu tiendrais ta part du contrat non plus.
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 223678ProfilRaOn
Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 284738Raonprofil
Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 550990RaOnProfil2

Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 965688RaOnprof

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 211760brushpngbyhannaeditionsd4pxtgs
ϟ HUN ✭

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 785429Hunprofil

I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 555572tumblrorieqzfruU1rzk6m3o5r3400


I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 331222RaOnP

My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 156150ROP2

I Believe ღ

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 207095RaonProfil
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyJeu 14 Sep - 21:39

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Barrière de l’incompréhension qui me séparait des gens à ton instar pour qui labeur rimait avec sévérité. Vous me rappeliez un souvenir, celui de son visage si fermé. Traits que les émotions semblaient avoir désertés, jusqu’à ce que je lui apprenne à les peindre à nouveaux. Sourires discrets, échangés en secret, à l’abri de tout autre regard. Juste lui et moi, comme deux enfants que nous étions à nous dérober de l’attention des grands. Cette palissade, je n’étais pas la seule face à laquelle, elle se dressait. Toi non plus, tu ne parvenais à lire clairement dans l’esprit de tous les gens. Tes supérieurs recélaient encore de quelques mystères, et pourtant, n’est-ce pas bien docilement qu’à leurs ordres, tu obtempèrais ? Tonnerre émis de ta gorge, je sursautai légèrement. Après qui tempêtais-tu réellement ? Pourquoi avais-je l’impression d’être la cible d’une accusation dont tu tiendrais autre pour véritable responsable ? Tes mots me touchèrent et un linge transparent voila mon regard. Dans ma poitrine, mon coeur souffrit. Tu ne pouvais te douter de l’hideuse vérité cachée, soulignée par tes paroles. Mais le pensais-tu vraiment ? Membres de l’Abri animés par la haine de l’ennemi, le vôtre prenait indiscutablement le visage de la Main Rouge. Le dirais-tu, si seulement, tu te doutais un seul instant que sous les bandages des bras étreignant ton cou, sur cette main posée sur son épaule, sommeillait l’infâme marque incrustée au fer dans ma chair ? Tes paroles étaient belles. L’armure du chevalier t’allait à merveilles. Néanmoins, tu demeurais vassal loyal à son seigneur : l’ Abri. Tu n’aurais probablement pas  prononcé ces mots, si tu avais su… Cependant, je refusais de me laisser abattre par l’inexorable issue de cet avenir qui nous attendait. Que tous mes amis de l’Abri, ceux qui ont pris soin de moi, me pardonne un jour s’ils le peuvent, mais j’aspirais et aspirerai toujours à les quitter, car ne jamais avoir à révéler mon identité signifierait que je ne l’aurais retrouvé. Celui que j’aime tant et toujours autant…

 Alors, balayant les idées mornes, je revenais à la charge, me plaisais à te piquer en proclamant mon plaisir à te tourmenter. Si j’affectionnais vraiment de te savoir en proie à l’anxieuse attente de mon retour ? Peut-être… Peut-être que je préférais détourner ce sentiment que ma fierté et ma soif de liberté m’empêchaient d’accepter. Celui de savoir que quelque part, quelqu’un m’attend. Enfant disparue effacée des mémoires, mon sort se résumait-il qu'à m’évaporer dans la nature, sortir des existences qui perdurent en mon absence. Par peur de t’y laisser entrer, je m’assurai de te claquer la porte de mon coeur au nez. Je me moquais et te provoquais, me préservant de toute proximité indésirée. Si j’étais ouverte à tout le monde, conséquence du fardeau de mes secrets, il m’était si difficile d’être si proche de quiconque. Je vous mentais, tous autant que vous étiez, et plus j’apprenais à vous connaitre, plus je vous appréciais, plus la culpabilité pesait sur mon coeur. Néanmoins, je ne cèderais. J’essayerai…

Énième remarques grinçantes, à tes répliques, je prétendis faire la sourde d’oreilles, et à ma feinte d’échappatoire, la lune parvint à me prendre au piège. Céleste ensorceleuse, elle te déroba mon attention. Elle ouvrit la voie à l’errance de mon esprit d'où les mots naquirent du bout de mes lèvres indisciplinée, geôlières inattentives qui trop souvent omettaient de sceller leurs prisonniers. Je m’égarais dans un dialogue silencieux et contemplatif, jusqu’à ce que le son de ta voix et le choix de tes mots me firent tiquer. « YAH ! J’ai aucun amoureux nulle part ! » m’exclamai-je alors sur la défensive. Affirmation mensongère qui m’écorcha, et les lèvres et le coeur. Sur-interprétation hâtive qui me trahit d’autant plus, mais je me devais de démentir cette vérité à cacher. Par chance, tu continua sur ta lancée, apaisant quelque peu les battements de mon coeur soumis à une accélération brutale et soudaine. Depuis mon promontoire, nommé ton dos, je te toisais, arquant un sourcil, redressée de toute ma fierté. « Et quoi ? Tu essayes de m’amadouer en me vendant quelques fragments de lune ? » Négociateur plus avisé que je ne l’aurais imaginé, tu devrais cependant te montrer encore plus rusé pour amadouer un chaton obstiné dont tu avais précédemment provoqué la sortie des griffes. Je n’avais rênes entre les mains pour tirer sur ta bride tandis que tu avais repris la marche, sinon, tu semblais si pressé t’atteindre ton but que je t’aurais volontiers imposé quelques arrêts au carré. « Nous sommes presque au pied de l’Abri, de quoi as-tu peur ? » L’obscurité de la nuit t’effrayait-elle à ce point ? Redoutais-tu l’émergence des démons lovés dans les ténèbres ? Un soupir, je marmonnais avec dédain : « Et ça se vante d’avoir fait de nombreuses nuits à la belle étoile… » A moins que la vérité fut-ce que tes muscles commençaient à peiner d’avoir à me porter ? Toi qui rétorquait quelques instants auparavant que je mériterai quelques entraînements prodigués par tes soins ! « Ah ça te va bien de vouloir jouer les coachs Monsieur je me perds-en-ligne-droite ! » N’était-ce pas ? A la qualité de tes déplacements, une pierre pernicieuse sur ton chemin et ta cheville n’aurait sans doute plus eu à narguer la mienne ! Je ne permettais pas non plus que quiconque puisse remettre en cause ma ferveur à l’entraînement. Dès la guérison de mes blessures, bien avant même de m’engager dans les formations d’explorateurs, j’entrainais mes capacités physiques et intellectuelles, sans rechigner, de mon propre chef ! Je n’avais simplement pas le même protocole d’exercices que tu devais certainement t’imposer. « S’entrainer avec des machines, c’est bon pour les petits soldats disciplinés, » sifflai-je dans un souffle qui échappa à ma gorge. Je crus te sentir de raidir. A la base de ta nuque, mes yeux se posèrent instinctivement sur les chaines qui y pendaient. Jamais tu n’en avais parlé, pas plus que je n’avais évoqué ce sujet, remonté à ma connaissance du fait de ma curiosité. D’ailleurs, nous n’avions guère jamais vraiment converser non plus auparavant. Parmi ses nombreux pouvoirs, la lune possédait également celui de délier nos langues apparemment. Cependant, je n’avais nulle intention de sonder ton coeur  qui renfermaient ses propres mystères. « Je crois que nous avons tous des secrets à cacher… » Doux murmure que mes lèvres portèrent jusqu’à tes oreilles, comme un mot d’excuse au cas où je t’aurais blessé. L’ignorance nous amène parfois à porter des coups indépendamment de notre volonté. Toi même me l’avais infligée précédemment et j’avais conscience, malgré toutes mes tentatives de détours, d’en avoir trop exposé. Ma prestance assurée sur ma monture se ternit. Les contours de ma stature s’estompèrent pour une impression de douceur, presque vulnérable. « Ne le dis pas à Ji Hyuk s’il te plait… Il trouve ça stupide que je puisse continuer d’y croire alors… » S’il le grand médecin se révélait l’investigateur de mes secrets, celui qu’à ton esprit j’avais laissé entrevoir, c’était bel et bien à lui que je devais m’évertuer de le cacher. Alors, je ne pouvais être certaine des conclusions que tu avais tiré, mais par prudence, je ne disposais de nul autre choix qu’avouer pour mieux t’implorer de ne pas divulguer. « Personne ne doit savoir que j’espère retrouver un jour celui que je ne peux cesser d’aimer… » J’ignorai ce qu’il adviendrait. Je le redoutais. Être jetée dehors ou au contraire enfermée sous terre, je ne savais quel serait son courroux pour me punir ou me dissuader. Quels étaient donc réellement tous ces dangers dont mon tuteur m’avertissait ? D’une main, je quittais mon appui sur ton épaule et vins glisser mes doigts entre les replis de mes vêtements, à hauteur de ma poitrine. J’en extrayais un petit objet qu’ensuite, tendu par-delà ton épaule, au creux de ma paume à tes yeux je vins dévoiler : « Ceci est le gage de nos retrouvailles… » Petit ornement pendentif en matière précieuse aux ailes de papillon, accroché à son cordon que je portais parfois en collier, en bracelets ou dans une poche, je possédais moi aussi, un héritage du passé dont je ne me séparais. « De notre vivant ou dans l’au-dela, temps que nous détenons ces papillons jumeaux, nous nous retrouverons, » te contai-je la légende cachée derrière ce bijou bicentenaire, provenant d’un lointain pays désormais englouti par les océans affamés. Je priais pour que nos retrouvailles puissent encore se faire au rythme des battements de nos coeurs, mais si notre destin nous attendaient dans la brume des limbes alors, grâce cette promesse ornementale, nous parviendrons à nous rencontrer, à nouveau. « Alors, je ne m’en sépare jamais, encore moins quand je pars en expédition, au cas où… » Au cas où nos pas nous conduiraient l’un vers l’autre. Au cas où, ma marche sur cette terre s’achève. Je ne possédais plus rien en ce monde à l’exception de ce trésor. Jadis, il aurait eu une immense valeur. Désormais, elle était aussi insignifiante qu’inestimable. Ce papillon représentait ce que j’avais de plus précieux : l’amour et l’espoir retrouvés. « Mais Myung Ki, tu le penses vraiment ? Même si je venais de la Main Rouge, tu ne maudirais pas ? » formulai-je d’une petite voix incrédule cette question que je m’étais pourtant résignée à refouler un peu plus tôt. Peut-être parce que derrière ma révélation se rappelait encore un peu plus à moi la finalité de tout ceci. Le jour où je viendrais à vous quitter. Le jour où vous saurez et en conséquence, vous me haïrez. Te souviendras-tu de tes paroles ? Les ravaleras-tu avec amertume ? A quel point mépriseras-tu cette vile menteuse qui dans ses confessions ne t’avouais qu’à demi-mot une vérité falsifiée ? Les yeux nimbés de brouillard, je fixai l’arrière de ton crâne… Puis, soudain, je l’assénai d’une frappe, clamant de ma voix redevenue plus vivace : « Bien que ce soit impossible, puisque je suis née avant la guerre, idiot ! » Je ne pouvais non plus prendre le risque de lever davantage le voile sur mon passé. Tu en savais déjà trop. Tu savais la seule chose que Ji Hyuk ignorait…
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyMar 26 Sep - 22:59

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Plus agressive qu’un chat sauvage que l’on tentait de prendre dans nos bras, tu semblais prête à tout pour nier ce que tu lui avais fait comprendre bien plus tôt. Un vague sourire étirait ses lèvres à cette déclaration tout aussi révélatrice que les précédentes, nier trop fermement entrainait la suspicion ou la confirmation. Ne le savais-tu pas ? Tu venais tout juste de lui crier qu’il avait raison, bondissant de ton perchoir les griffes sorties avec l’espoir de le voir fuir. Animal sauvage protégeant le territoire de ton cœur, il devait s’en être trop approché pour te voir ainsi feuler à son encontre. Loin de vouloir batailler avec un sujet aussi sensible que celui-ci, c’était donc une proposition qu’il te faisait par la suite. A défaut de pouvoir dormir à la belle étoile, il t’autorisait à lui rendre visite pour observer cette scène qui te mouvait plus que lui. Jouant la carte de la négociation, il semblerait que tu ne sois pas dupe et veuille vraiment lui en faire voir de toutes les couleurs. Condamné à souffrir, c’est d’un rire qu’il répondait à ton scepticisme, accompagné de quelques mots prononcés légèrement, de toute évidence amusé par la situation. « Si je pouvais te donner un morceau de Lune pour que tu puisses l’observer en tout temps je le ferais, hélas c’est impossible. » Esquivant ta question, il te montrait par la même occasion combien ton bien-être l’importait. Si la Lune te permettait de quitter un instant ces lieux dévastées, alors il ferait en sorte que tu puisses l’avoir d’une façon ou d’une autre. Mais il ne pouvait guère t’offrir plus qu’un instant d’observation pendant ses heures de services de nuit à l’heure actuelle. Service qu’il avait déserté pour sauver ta personne par ailleurs, il espérait que rien n’était arrivé en son absence et rien que cela le poussait à accélérer le pas ce qui ne t’échappait pas.

Griffes de chat sauvage, tu étais également doté d’une perspicacité sans nom. Ta langue fouettant l’air, la délicatesse légendaire de tes mots le poussait à claquer la langue doucement. Avais-tu seulement conscience qu’il n’avait pas le même âge que toi ? Il s’arrêtait une nouvelle fois pour te juger du regard du coin de l’œil. « Mes nuits à la belle étoile n’étaient pas entourées de bêtes sauvages avides de me manger. Et avec toi dans les bras je pourrais pas la faire fuir cette fois. » Non pas que la peur avait pris le dessus sur lui, il savait qu’il n’y avait rien de véritablement dangereux dans les environs c’était d’avantage une question de pratique dont il était question. Si à nouveau, un animal venait à te sauter dessus, premièrement, il ne  le verrait pas puisque tu te trouvais sur son dos et deuxièmement, tu risquerais de finir bien plus blesser que tu ne l’étais déjà. Entre les crocs de l’animal autour de ta peau délicate, la chute de ton corps contre les pierres et les branches qui gisaient sur le sol et pour finir la fuite qu’il risquerait de prendre avec toi dans sa gueule, autant dire que ta cheville était bien douce en sensation comparé à tout cela.

Certain que tu serais plus calme à présent, le garde regardait de nouveau face à lui, prêt à reprendre la route lorsque ta voix sifflait dans l’air une nouvelle remarque. « yah.. » soufflait l’homme, amusé mais fatigué de te voir le remettre en question tout le temps.  « Je t’ai jamais dit de faire des courses d’orientation avec moi à ce que je saches. Je parlais juste d’entrainement physique. C’est différent. » Si à tes yeux les deux étaient liés, aux siens ils étaient parfaitement distinct. Il avait la force, pas l’orientation. Et comme pour le prouver inconsciemment, son avant-bras passait sous ton corps pour libérer sa main gauche et la levait vers tes cheveux. « Arrête d’embêter la personne qui est venue t’aider tu veux ? » Ebouriffant une partie de tes cheveux tout en prononçant ces paroles, il n’en restait pas moins doux dans la voix qu’il employait. Comme s’il s’adressait à une enfant, il ne voulait pas manquer de te froisser une fois de plus. Tes griffes l’avaient suffisamment assaillit pour cette nuit. Sa main revenait soutenir le poids de ton corps accroché au sien principalement par souci d’équilibre et de confort pour ta personne mais aussi pour son équilibre à lui. Il devait faire attention à son organisme s’il souhaitait continuer à veiller sur les gens qui l’entouraient alors hors de question de s’abimer en supportant ton corps d’une main.

Si tes remarques avaient été prises à la légère jusqu’à maintenant, celle qui allait être formulé par la suite l’amenait à serrer les dents. Encore une fois, ce terme de soldat. Avais-tu mis la main sur cette information pour de bon ? Son corps se raidissait sans même qu’il n’en prenne conscience alors qu’il cherchait comment répondre tout en cachant cet aspect de son passé. Un silence s’installait quelques secondes, rompu seulement par le miaulement qui émanait de tes lèvres afin de l’apaiser. S’il ne savait comment tu avais eu cette information, il était tout de même reconnaissant que tu ne cherches pas à en savoir d’avantage. Si son uniforme était le linceul dans lequel on l’avait habillé à son arrivée dans l’armée, ces plaques étaient à présent ce qui le représentait. En mémoire à tous ceux qui ont été abandonnés lors de leur fuite dans l’abri, pour tous ceux qui sont mort au combat avant, pendant et après cette guerre dévastatrice... En mémoire à ce pays qu’il avait servi et qui était  à présent synonyme de mort.

Minute de silence involontaire de sa part, ses pas s’étaient même ralentis en repensant à cette époque. Pourtant, tu semblais vouloir le sortir de ses pensées, comme si tu avais senti que sa joie habituelle s’était perdue après ces mots. Prêtant oreille attentive à tes mots, ta nature de chat sauvage semblait s’être résorbée pour laisser apparaitre un chaton visiblement assez en confiance pour venir se frotter au garde. Un vague sourire étirait les lèvres du garde à cette demande, comprenant assez bien que tu puisses ne pas vouloir affronter ces railleries. Lui qui y avait le droit assez souvent le prenait à la légère, se moquant de sa propre personne, mais à la suite de tes explications il savait que tu ne pouvais faire de même. Avais-tu cessé de le repousser en fin de compte ? Peut-être avais-tu compris que pour protéger ton secret le mieux était de le confier à quelqu’un qui se doutait qu’il existait ? Il se doutait que cette personne était probablement morte et pourtant, il ne disait mot. Silencieux, oreille attentive à ses confidences qui ressemblaient à une confession de ta part ; il s’arrêtait même pour tourner la tête vers ce que tu lui montrais. Bien différent de ce qu’il avait autour du cou, il en semblait même être l’exact opposé. Là où l’un est annonciateur de mort, l’autre amène l’espoir d’une naissance. Seuls ses yeux se posaient sur le pendentif, comme si celui-ci était précieux, porteur des sentiments entre deux humains, il en était tout aussi fragile. Son regard remontait vers le tien au fil de tes récits, t’offrant la possibilité de voir toute la douceur qui s’en découlait. L’amour innocent de deux adolescents dans une terre ravagée par l’humanité sans cœur semblait être digne d’un conte et pourtant, voilà la preuve que ce sentiment le plus pur qu’il soit existait encore dans la vraie vie.

Ton agressivité cachait cette tendresse dont tu faisais preuve à l’évocation de cet homme qui secouait ton cœur plus que n’importe quel autre. Il ne venait de le comprendre qu’à cet instant. Nul n’est tout blanc ou tout noir, si tu savais être brutale dans tes mots avec lui, tu savais aussi être légère et romantique avec un autre. « Tu as ma parole, je n’en parlerais pas. A personne. » Plus que simplement cacher cette vérité à Ji Hyuk, il ferait l’ignorant innocent face à tous ceux qui oserait poser de questions ou simplement aborder le sujet. « J’espère que tu le retrouveras. » ajoutait-il, ne voulant te voir brisée suite à cette promesse peut être inachevable. Si le doute de savoir cet homme en vie était présent, l’espoir que tu avais fait naître de cette histoire le surplombait et l’habitait tout autant qu’il faisait partie intégrante de ta personne.

Ses pas avaient repris leur chemin vers l’Abri d’eux même une fois l’histoire finie, plus léger en sachant qu’il existait encore cette douceur que l’on appelait Amour dans ce monde. Alors qu’il passait le pied au-dessus d’une énième branche mesquine, ta voix revenait s’élever dans les airs comme si tu avais besoin d’une confirmation quant à ses dires précédents. Pourquoi avais-tu même besoin de poser cette question ? Sa tête s’inclinait légèrement sur le côté, pensif un moment quant à tes propos avant de sentir une frappe sur l’arrière de son crâne. « Ah. Yah... » Après ta voix qui sifflaient dans l’air pour l’agresser, tu avais donc décidé d’user des poings pour t’en prendre à lui à présent? Le garde soupirait et fronçait les sourcils pour réfléchir, comprenant qu’un simple oui ou non ne suffirait pas à combler ta curiosité sur cette question, à ses yeux, inutile. « Je pense pas qu’un clan suffise à dire quel type de personne tu es. La plupart des gens voient en la Main Rouge des ennemis mais je pense qu’il faut laisser une chance à tout le monde. Surtout vu les conditions dans lesquelles on vit. Après avoir vécu seul un moment ici, dès que tu croises un groupe assez conséquent tu peux être tenté d’y rester pour plus de sécurité. Si des personnes sont allées à la Main Rouge parce qu’ils les ont rencontrées en premier, ça ne veut pas forcément dire qu’elles ont un mauvais fond. »  Sa vision des choses pouvait paraitre idyllique mais c’était ainsi qu’il fonctionnait. Un preux chevalier prêt à défendre la veuve et l’orphelin quel que soit leur lieu d’origine. « Et je n’ai qu’une parole. Ta vie a de la valeur, peu importe d’où tu viens. »  Et rien ne changerait cela.
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Park Yeonwoo
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

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Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 550990RaOnProfil2

Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 965688RaOnprof

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 211760brushpngbyhannaeditionsd4pxtgs
ϟ HUN ✭

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 785429Hunprofil

I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 555572tumblrorieqzfruU1rzk6m3o5r3400


I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 331222RaOnP

My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 156150ROP2

I Believe ღ

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 207095RaonProfil
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Explorateur Unité C • leurre
MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyJeu 5 Oct - 16:06

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Tu me vendais la lune. Non, tu prétendais aspirer à me l’offrir. Petits fragments d’astre qu’une belle légende pourrait conter avoir été déposés sur terre. Pierre aussi belle que mystérieuse, en me la faisant miroiter, dans mes yeux des étoiles tu faisais naitre. Comme j’aimerais pouvoir en admirer une, mais tu le dis toi-même, telle promesse ne t’engageait à rien car tu annonçais son impossibilité. Par ton intention, j’aurais pu être touchée. Le fus-je ? Je le nierai ! Et d’ailleurs, l’envie ne manqua pas de titiller mes lèvres de t’interroger sur ta volonté cachée à tenir pareils discours. Soldat Kim Myung Ki, essaierais-tu donc de me draguer ? Un sourcil arqué, zeste de méfiance, je te toisais. Je réfléchissais avant de grimacer de dégoût à l’instar d’un chaton dont le lait dans son bol aurait tourné. Tu étais bien trop vieux ! Peut-être t’entrainais-tu à jouer les jolis cœurs et beaux parleurs ? J’en frémissais presque, cette éventualité n’était guère mieux que la précédente. Prudence de ne pas te perdre dans tes tentatives pour m’amadouer. Un mot douteux de travers, et c’est un revolver que Lia brandirait sur ta tempe. Si j’oserais me faire balance ? Bien que là ne fut pas mon signe astrologique – du moins, je ne croyais pas, en vérité, je n’y connaissais pas grand-chose au zodiaque occidental – je pourrais néanmoins y trouver un petit plaisir. Mes pensées en farandoles, je m’adonnais à cette danse pour me détourner de certains instincts, à l’instar de celui qui ainsi porté sur son dos, réclamaient à t’éteindre, à pleinement sincère me reposer sur toi. Etait-ce les effets de la lune qui faisait ainsi fondre presque autant mon cerveau que mon cœur. Etait-ce cette situation étrange dans laquelle les évènements nous avaient mené qui exacerbait mon désir, mon besoin de tendresse ? L’affection et la prévention se livrait bataille. Dans ce duel, celle qui me préservait des douleurs à venir dans un baume de solitude remportait toujours la victoire. Ainsi, je ne cessais de renvoyer piques sur piques, par fierté et par sureté de me protéger. De surcroit, l’honnêteté imposait de reconnaitre qu’un malin plaisir m’habitait à essayer de te tourmenter. Toi si calme, si mesuré, si réfléchi, en somme pour bonne partie mon opposée et qui avait en conséquence don pour parvenir à me faire monter d’un cran, m’exaspérant de ta morale et de ta prévenance, j’entendais bien parvenir à faire mouche et atteindre ta susceptibilité et ta sérénité inébranlable  malgré leur cuirasse impénétrable.  A l’usure, je progressais. A plusieurs reprises, ta voix avait claqué. Ce fut une nouvelle fois le cas lorsqu’une fois de plus, je pointais tes lacunes. Tu n’avais pas manqué de critiquer les miennes. Tu aurais dû t'attendre à ce que ce soit au prix que je te rendre la pareille, décuplée. Cependant, sûr de ta force, tu te fis le malin plaisir de me le démontrer, qu’un seul de tes bras puisse de te suffire pour me soutenir. Avais-tu vraiment à t’en vanter, tandis qu’une partie de mon poids lui était épargné grâce à mes genoux sur sa taille légèrement serrés et mes bras reposant sur tes épaules ? Si tu avais eu des yeux dans le dos, tu aurais pu être témoin comme ta main qui s’invita sur mes cheveux échappa de peu à la pointe de mes canines tentant de la mordre si tu ne l’avais ôté. Sauvé par ton inconscient. Ou par la chance.

Mes humeurs chancelantes, tantôt je te griffais, tantôt d’un faisceau de lumière je m’amusais, et enfin, par moment, à ton oreille, je ronronnais. La lune pour témoin, en ce crépuscule, je t’adoubais confident. J’ignorais pourquoi mon cœur dictait à mes lèvres de te choisir pour le soulager un peu du fardeau de ses silences. Je te connaissais à peine, je te rejetais également, et pourtant, avoir t’avoir conté le plus précieux de tous mes secrets, pas un seul instant je n’ai douté de ta promesse. Quel était donc le pouvoir de ta voix pour ensorceler ma confiance de la sorte ? Tu étais l’ami de Lia et Jihyuk. Tu détenais leur confiance, alors, sans doute n’eussé-je nulle raison de te refuser la mienne ? Peut-être fut-ce aussi ta si grande gentillesse, peut-être parfois au parfum de naïveté, qui me rassurait ? Tu étais moins impressionnant aussi qu’eux, alors moins respectables mais en conséquence, plus abordables ? Une figure amicale ? Celle à laquelle, on se confiait avant de la charrier pour dissiper le voile toujours un peu lourd des aveux. Celle avec qui on échangeait des mots et des réflexions profondes sur le monde. Des discours étaient beaux, mais nombre te jugeraient bernés d’idéaux irréels. Ton infinie tolérance, tu l’ignorais, mais un jour viendrait où je la mettrais à l’épreuve. Ta fermeté quant à ta sincérité, dans mon âme, je la gravais. Et toi, l’inscrivais-tu de la mine d’un crayon de bois ou à l’encre de sang ?  Cependant, je ne pus te retourner le remerciement. Risque trop grand que le nœud dans ma gorge créé par ce nuage d’émotions ne me trahisse. Alors, remous incessant telles les vagues sur le rivage, les mots que j’aurais voulu dire je détournais, je transformais : « Hum… Rester dans un clan dont tu ne partagerais les pas les uses et mentalités, juste par peur de l’extérieur, ne serait-ce pas une forme de lâcheté ? » L’Araignée du mensonge tissait sa toile. Je feignais l’étroitesse d’esprit. Je prétendais partager l’aversion de l’Abri pour ceux que je considérais davantage comme les miens. Ta touchante compréhension, ton âme chevalière certes probablement trop naïve, mais qui me parlait bien plus que tu ne te l’imaginais, je les la réfutais pourtant du son de ma voix. Je ne savais que trop bien que les attaches ne sauraient se résumer à la peur. Les plus douces et solides entraves resteraient toujours celles du cœur. Pourquoi un père ne quitterait pas le clan même si le chef lui paraitrait trop dur ? Par peur, oui, mais celle que sa famille soit blessée à l’extérieure, traquée pour avoir commis l’acte innommable de la trahison.  Pourquoi le fils tuerait-il contre son gré ? Car ses yeux pleurent des larmes de sang et qu’il a peur de décevoir ses parents, de se retrouver sans attache. Pourquoi, la fille égarée que je suis est devenue des leurs ? Pourquoi n’ai-je jamais plus cherché à m’enfuir ? Parce qu’au fil des jours, j’ai appris à les chérir dans mon cœur. De tout temps, de paix ou de guerre, triomphait le régime de la peur : celle que nous éprouvons pour les êtres chers. « Or la Main Rouge se targue bien qu’il n’y a pas de place pour les faibles ou les lâches dans leurs rangs. » Pourtant, nous le sommes tous, un jour ou l’autre. Nul n’est exempté de faiblesse. Au jeu de l’amour et de la chaleur dans le coeur, je suis à la fois la plus riche et la plus vulnérable. D’une main posée sur le sommet de ton crâne, ta chevelure d’ébène je caressai tendrement, à l’instar d’un gentil chien familial loyal. Je t’étais reconnaissante Myung Ki. J’espérais que tu le comprendrais. Que tu t’en souviendrais le jour où je m’en irais. Mais je ne voulais t’exposer davantage mes émotions. Je ne voulais que cette sincérité que j’aurais pu t’exprimer devienne un mensonge de plus dans les souvenirs de mon esprit. J’entretenais l’espoir que la chaleur que j’ai pu vous apporter, à vous mes amis de l’Abri, ne se parerait du masque de la rancœur… « Mais, et toi ? Es-tu dans ton bon droit d’oser formuler pareilles utopies ? Un soldat est-il autorisé à penser de lui-même ? » Dans ma quête pour noyer le poisson de mes origines, les mots m’avaient échappés. Prestement, ma main se plaqua devant ma bouche. La sentence de silence tombait trop tard. Serrant les dents, je me maudissais de cette énième maladresse pour le coup découlant de ma spontanéité et non plus ma volonté de t’asticoter. Dans l’empressement, mes lèvres je libérais de leur bâillon de chair et clamais : « Je veux dire ! Dans les livres ! Les soldats ! Ils sont souvent dits comme obéissants et qu’il n’était pas trop bon pour eux de penser. Il est mieux pour eux d’adhérer à la mentalité de l’armée, or… Et vous, les gardes, vous êtes un peu comme des soldats… » Dans ton dos, à ton insu, je grimaçais, anxieuse. Pour la reine des menteuses, je tenais parfois un discours bien mal habile dans la panique. L’art de voiler la vérité m’échappait dès lors que je n’y étais pas préparer. Au moins, mes excès de franchise et de sincérité jouaient en ma faveur. Ils constituaient la meilleure des couvertures. Qui irait me soupçonner ? Victime des radiations, le renard à neuf queues aurait-il muté sous la forme d’un chaton ? Créature qui joue des apparences, créature trompeuse, ce n’était qu’une fois trop tard que ses proies découvraient la vérité derrière l’illusion. Alors, sans doute en serais-je un aussi. Les cieux m’envoyèrent d’ailleurs, une salvatrice échappatoire pour m’extraire du bourbier dans lequel ma langue trop pendue m’avait entrainé. Petit point en mouvement, sous les rayons de la lune souveraine, une faible lueur semblait émaner de son air. Reflets lunaires sur la toile de nacre de ses ailes, serait-il perdu dans la plaine ? Lui, dont à l’approche, les yeux grands ouverts, je reconnaissais la forme : « Un papillon ! » Mon exclamation, tu pris certainement pour une diversion, alors de mes mains, j’entourais ton visage et incitais ta tête à se tourner dans sa direction. Il était bien réel. Il était bien là. Fragile insecte comme on n’en voyait plus guère, il virevoltait sous nos yeux. Sur ton épaule, de la paume de main, je tapotais : « Laisse-moi descendre. » Sans t’en laisser le choix, je gesticulais jusqu’à t’obliger à lâcher ta prise sur mes cuisses. Utile précaution, je veillai à ne me réceptionner que sur ma cheville valide, puis de toi, sur quelques pas boitillants, je m’éloignais. Vers le papillon de nuit, je m’approchais. Emerveillée, je souriais de joie et de douceur à le voir ainsi danser, autour de moi, comme s’il m’invitait à l’accompagner dans son ballet…

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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyVen 20 Oct - 18:26

Stubborn people mean silly fight
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Bien loin était l'image du chat sauvage qui ne savait que feuler pour se faire comprendre et entendre. Solitaire, tu semblais avoir besoin de te confier toi aussi. Tes frêles épaules ne pouvaient supporter tout le poids de tes secrets, personne ne le pouvait. Bien que je n'en connaisse pas tout l'univers, seulement quelques morceaux de celui-ci suffirait peut être à te soulager de ce poids. Peut être parviendras-tu à avancer plus aisément à partir de maintenant? Tu avais une oreille vers qui venir parler de tes craintes, de tes doutes peut être même. Mais le ferais-tu seulement? Animal doté d'une fierté sans nom, le doute m'assaillait quant à la véracité du lien qui s'était tisser entre nous. Le renirais-tu une fois le jour levé pour feuler à mon encontre à nouveau? Tes griffes, reviendraient-elles s'abattrent sur ma chaire pour essayer de me faire fuir? Une partie de moi savait que cela allait arriver, même si je te connaissais à peine, le peu que j'en savais pouvait aisément me montrer la suite des événements. Une autre, plus optimiste, se disait que peut être, ce chat sauvage arriverait à être apprivoiser en un chat domestique. Bien que tu resterais indépendante et fière, à mon oreille attentive tu pouvais venir miauler inlassablement. Cette douce mélodie, je l'écouterais et la garderais sous silence jusqu'à la fin comme le veut la promesse que je t'avais faite. Sous mes mains, tu pouvais reposer ta tête dans l'attente de caresses lorsque les choses devenaient trop difficiles, t'offrant une présence réconfortante pour te ressourcer.

L'enfant inconnue que je souhaitais objectivement protéger venait de voler sa place dans mon cœur.

A l'instar de mes proches que je voulais protéger, tu m'étais tout aussi précieuse à mesure que les discussions se succédaient sous ce ciel étoilé. Inconsciemment, le serment de te protéger se formait dans mon cœur et le souhait que tu sois heureuse devenait d'autant plus sincère que je ne le formulais à haute voix. Honnêteté ne rimait pas toujours avec aveux, je ne savais que trop aisément me faire taire. Bien que tu ais gagner ma confiance, je n'en restais pas moins suspicieux quant à ton désir de me tourmenter pour ton propre divertissement. Bête malicieuse, je semblais comprendre que tes tours étaient une façon de montrer ton affection à la personne qui en était victime. Trop maladroite pour exprimé correctement ce que tu ressentais, cela n'était que plus amusant à penser. Une partie de mon esprit s'aventurait à imaginer ce pauvre homme dont ton cœur s'était épris. Combien de malicieux tours lui avais-tu jouer? Combien de griffures avait-il encaisser lorsque vous étiez ensemble? Mais la principale question qui me venait à l'esprit était la raison de votre séparation. Le chat sauvage avait-il perdu son chemin vers son refuge? Avait-il été chasser? Je ne pouvais imaginer la vérité et de toute évidence, un nouveau miaulement de ce chaton venait chanter à mon oreille pour me tirer de mes pensées. Ma réflexion s'orientait donc vers ta question pour essayer d'y répondre le plus clairement possible selon mon avis. Silencieux pendant quelques secondes, tu revenais m'assurer que la Main Rouge se ventait de ses rangs forts et solides. Mes lèvres s'étiraient en un vague sourire amusé, presque distrait. J'eus du mal à croire à un clan formaté pour ne pas avoir de faiblesses. Ma vie avant la guerre s'était résumé à une bande de coq braillant sur tous les toits qu'ils n'avaient ni peurs, ni faiblesses. Pourtant, beaucoup d'entre eux avaient finit par fuir peu après... « Se voiler la face est plus lâche que d'admettre qu'on a peur. Parce que se mentir à soi-même est plus destructeur que de mentir aux autres. » soufflais-je doucement avant de poursuivre le fond de ma pensée un peu plus fort. « Je ne penses pas que les gens de la Main Rouge soient des robots formatés pour ne rien ressentir. Il y a forcément une faiblesse en eux, qu'ils le sachent ou non. »

Alors que mes mots atteignaient tes oreilles, ta main s'était posée dans mes cheveux. Douce caresse qui manquait de me perturber tant elle était rare, de ta part mais aussi des autres. Donneur d'attentions, les recevoir était étrange et inhabituel. Je ne savais comment réagir face à ce geste si innocent et qui pourtant semblait peser si lourd dans mon conscient. Avais-je renoncer à toute forme de tendresse à partir du moment où j'avais signer en bas de ce formulaire d'inscription? Fort en apparence bien que léger et facile d'accès, tu venais de fendre, sur une fine parcelle, la barrière que j'avais former autour d'une partie bien spécifique de mon cœur: celle qui acceptait de recevoir. Ma main quittait ta cuisse pour se reposer dans tes cheveux en réponse, ne trouvant que ce moyen d'être à l'aise finalement. Recevoir pour mieux donner, était-ce la bonne réponse? A mes yeux, ça l'était pour le moment quand bien même tu avais ouvert la brêche à une faiblesse que je me serais bien garder d'avoir..

Silencieux encore une fois, c'était ta voix qui s'élevait dans les airs une nouvelle fois. Mes yeux se plissaient sans que tu ne puisse le voir avant de me mettre à sourire dans ta quête de rattrapage. Je t'écoutais te noyer petit à petit dans les arguments que tu formulais pour essayer de rester à la surface jusqu'à l'abandon. Avais-tu remarquer que je n'y croyais pas? Ou ne trouvais-tu pas de nouvelles idées pour broder inutilement une explication bancale? Un léger rire passait mes lèvres alors qu'enfin, je m'osais à aborder le sujet en ta présence. « J'ai compris que tu avais compris Yeonwoo. Pas la peine de te débattre pour inventer des excuses.» soufflais-je bien que j'aurais préférer que tu ne sache jamais ce détail. Je ne regrettais pas l'armée, je pourrais même fièrement dire que j'avais servi mon pays jusqu'à sa chute.. Si seulement je n'avais pas la culpabilité qui me rongeait de savoir que ce même pays avait laisser des personnes mourir égoïstement. Devrais-je t'en parler d'avantage? Te montrer que même si je n'étais pas à l'aise à l'idée de l'évoquer, ça n'était malgré tout pas un sujet si tabou que tu te plaisais à le penser? Alors que je réfléchissais à cette question, tu appelais après cet être volant qui savait te fasciner. Mes yeux se posait sur lui, forcé par tes mains, alors qu'à ta demande, je me baissais pour te déposer délicatement au sol malgré tes mouvements qui manquaient de me faire lâcher un peu trop tôt.

Mon regard te couvait alors que tu t'envolais vers ce papillon avec une certaine difficulté liée à ta cheville. J'avais presque oublié la raison qui m'avait pousser à te porter sur mon dos un peu plus tôt. A deux doigts de venir te chercher, je me ravisais rapidement pourtant. La scène qui s'offrait à moi était bien trop belle pour t'obliger à revenir immédiatement...

Les rayons argentés de la lune se reflétaient sur ton visage alors que tes traits étaient habités par une douceur accablante qu'il m'était autoriser de voir pour la première fois. Tes yeux suivaient à la trace la chorégraphie que ce papillon t'offrait, comme s'il l'avait prévu pour votre rencontre. Comme s'il te permettait de te souvenir de cette promesse qui pouvait être puéril aux yeux de certains, comme s'il voulait te donner espoir de le retrouver et de le chérir pour toutes les années où vous n'avez pu être ensemble. Alors que tu le suivais innocemment, la douce lumière de l'astre présent brillait sur ta personne, semblable à une scène sortie tout droit d'un film, mon attention était captée par ce spectacle involontaire de ta part. Cette Terre n'offrait pas que la peur ou la mort, je ne le comprenais qu'à cet instant. Les plus belles scènes que l'on pouvaient voir étaient celles qui étaient interdites.

Malgré ta blessure, tu semblais prête à danser avec ce petit être dont les ailes brillaient à la lumière de la Lune. Décidé à contempler ce spectacle encore un instant, je me faisais silencieux alors que le tronc mort non loin me servait de siège pendant ce temps. Pour la première fois depuis longtemps, je laissais mon esprit s'échapper de la dure réalité avec laquelle il avait presque fusionné. Etais-je en train de rêver pour m'accorder ainsi un moment de répit? A moins que le garde strict que j'étais ne se soit laisser ensorceler par ce charme particulier qui m'avait amener à te voir différemment. Enfant ou adulte. Qu'étais-tu exactement? Ton visage portait toujours ces traits d'enfant, tes yeux brillaient innocemment sous les rayons que laissaient passer les quelques feuillages au dessus de ta personne. Et pourtant, ton expression rassemblait une part de féminité qu'une enfant ne pouvait avoir. Ton corps que je prenais la peine de remarquer pour la première fois avait tout d'une femme. Comment devais-je te considérer à présent? Certains contes pourraient certainement te décrire comme une nymphe pour exprimer la beauté dont j'étais témoin, mais ce serait bien trop fantaisiste pour moi. Bien trop imaginaire. Alors plutôt que de te considérer comme une enfant ou une adulte, la démarcation étant impossible pour le moment, je ne te plaçais nul part. Trop protecteur avec ceux que je considérais comme des enfants, trop taquins avec ceux que je considérais comme des adultes, je devrais trouver un juste milieu pour toi. Quelque part, c'était le plus juste et le plus facile. Une place que toi seule pouvait occuper, comme si tu avais voulu marquer la différence avec toutes ces personnes qui m'entouraient. Même sans le vouloir, la fierté de ta nature t'amenait à briller d'une façon que toi seule pouvait, unique et fragile à la fois. Tu étais bien trop précieuse pour disparaître bien que je savais qu'un jour tu serais certainement amener à partir.

Le temps qui avait sembler s'arrêter commençait à reprendre son cours face à cette évidence. Comme si le charme avait été rompu, je ne bougeais pourtant pas de ma place, mes pupilles te suivant avec une douceur protectrice. C'était la première fois, mais je sentais que tu m’amènerais à te couver de la sorte bien souvent. A cette idée, un sourire venait étirer mes lèvres, on pourrait presque y lire de la résignation malgré toute la tendresse qui s'en échappait. Je m'étais rapidement fait à l'idée que tu serais aussi ingérable qu'un chaton... tout en étant aussi craquante que l'un d'eux.
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Park Yeonwoo
Park Yeonwoo
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 284738Raonprofil
Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 550990RaOnProfil2

Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 965688RaOnprof

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 211760brushpngbyhannaeditionsd4pxtgs
ϟ HUN ✭

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 785429Hunprofil

I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 555572tumblrorieqzfruU1rzk6m3o5r3400


I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 331222RaOnP

My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 156150ROP2

I Believe ღ

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 207095RaonProfil
[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 211760brushpngbyhannaeditionsd4pxtgs
Explorateur Unité C • leurre
MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 2 EmptyDim 22 Oct - 23:01

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Tes gestes, ce touché de tes doigts sur mes cheveux m’était à la fois aussi doux qu’irritant. Car la tendresse, je ne la connaissais plus guère depuis fort longtemps, bien que néanmoins, j’avais vraisemblablement le don de bénéficier de quelques intentions, des uns ou des autres, dont rares pouvaient se targuer. Surtout pour être porteuse d’une histoire comme la mienne. La sensation se faisait agréable et pourtant mon corps réagissait souvent à la rejeter. La tienne s’avérait tout particulièrement désagréable car je devinais, je supposais, le fond de ta pensée. Toi qui me rabaissais inlassablement à une condition d’enfant dont je me défendais farouchement. De laquelle, j’oeuvrais chaque jour à m’émanciper. Ne pouvais-tu pas me laisser la maturité, certes en l’occurrence de te dénigrer bien affectueusement. Je me voulais la main du maitre qui félicite son brave compagnon domestique, mais par ta réponse silencieuse, tu inversais les rôles. Tu endossais derechef la peau du bon chien de famille qui veillait sur la progéniture de ses maîtres. Tu ignorais à quel point tu te trompais, car d’entre tous, je n’étais certainement pas rejeton de l’Abri. Et je me retiendrais de la tentation de t’enlacer, de me blottir dans ton pelage si chaud et doux. Une once de curiosité s’interrogeait sur la sensation de pareille étreinte. Peut-être qu’une part de mon être en serait demandeuse, voire satisfaite, mais l’autre s’y refusait. Implacablement, la victoire lui revenait. S’il en était une par contre, que nul détenait le pouvoir de retenir, assurément serait-ce ma langue, encore et toujours bien trop pendue. Encore et toujours bien trop rapide à se mouvoir au rythme de mes pensées. Si dans l’action, je savais me montrer aussi impulsive que réfléchie – à moins que ce ne fut-ce ma réflexion qui avait dû apprendre à s’accorder à la vivacité de mes pulsions pour parvenir à un juste équilibre – dans la parole, un long parcours de progrès se traçait encore devant moi. Et face à toi, je peinais. Adversaire redoutable que tu étais dans le jeu de la patience et de la provocation. J’avais beau, de plus en plus efficacement, parvenir à toucher quelque peu ta susceptibilité, je devais user de toute la ruse que la nature m’avait conféré, et dès lors qu’un excès de spontanéité se manifestait, tu prenais l’avantage. A l’instar de ma bévue, celle que je crus fatale pour évincer cette atmosphère à la fois quiète et malicieuse qui nous enveloppait. Je m’attendais à voir transpercer plus que voulu une carapace affectant ton cœur, t’infligeant une entaille. Loin de moi la capacité de deviner mon pressentiment aussi juste qu’inexact, de pouvoir en envisager les nuances. Pourtant, ta réaction ne fut celle présagée, me décontenançant particulièrement.  Tu te dotais d’un calme qu’il m’était difficile à comprendre. Sur ce plan, jamais je ne saurais rivaliser. Même lorsque les mots t’atteignaient, tu semblais en être paré. De quelle matière était donc ton infaillible bouclier ? Lui aussi, il était calme. Imperméable à la colère, mais vous ne sauriez être comparables. Lui, sa colère grondait dans un tonnerre sourd et inaudible, pourtant belle et bien présente. Vos auras faites de rouge et de bleu, vous ne sauriez vous ressembler. De lui émanait l’écarlate de fureur tandis que l’azur se faisait de glace. Toi, tu dégageais le bleu paisible de la sérénité et le rouge chaud d’un coeur généreux. Tu inspirais sérénité et protection. Lui, il était… La magie qui ne saurait être expliquée, à l’instar de ce papillon qui du battement de ses ailes vint m’ensorceler…

Capricieuse amazone qui réclamait à descendre de son destrier, je te pressais de me laisser mettre pieds à terre. Mes yeux émerveillés par cette créature se détachant de l’obscurité, tout le reste, tous les dangers, je vins à oublier. Mes pas guidés par les sillons de sa danse, je me serais voulue ballerine, mais ma cheville pernicieuse ne me le permit. Comme un boulet de prisonnier que je trainerais à mon pied, m’empêchant de pouvoir l’atteindre. De réussir enfin à le rejoindre, Mon Papillon. Sous le clair de lune, je m’imaginais danser avec Lui. Un sourire aux lèvres, les iris captivés par cette douce valseuse joyeuse, je riais tendrement, sachant pertinemment, qu’il serait davantage aussi à me regarder dessiner un monde enchanté rien qu’à nous, à nous deux. Comme… Tu le faisais en cet instant présent. Sur ta silhouette mes yeux se posèrent. Dans mon ballet boitillant, je me figeais. Ce n’était pas lui, mais bien toi, assis sur ce morceau de bois. Infime instant où je t’observais avant que de ces ailes, le papillon ne vienne revendiquer mon attention qui lui était sienne. De ta personne, il me détourna. Depuis combien de temps n’avais-je plus vu une telle créature ? Avais-je le droit de croire en un signe ? Petit être éphémère, es-tu seulement réel ? Alors, vers lui, ma main lentement se tendit. Paume ouverte vers le ciel, doigts délicatement tendus, si je venais à l’effleurer, disparaitrait-il ? Evanoui sous la clarté de la lune, tel un mirage par lequel je me serais laissé illusionner. Mensonge de l’esprit qui se nourrit des plus impossibles espoirs. Mais tout au contraire, comme fatigué de son long périple, ayant délivré ses dernières forces pour le séduire au gré de sa danse, le fragile insecte au creux de ma main se déposa. Répit salvateur pour ses magnifiques ailes éreintées, dans une alcôve formée de mon autre paume, je pus l’enfermer. Et ainsi, jusqu’à tes yeux, je revins le présenter. Tout doucement, les barreaux de sa geôle, j’écartais et pourtant, il n’en profita pour s’évader. Mes yeux remontèrent jusqu’aux tiens, et je te souris. Sans doute, mon attitude correspondait-elle à celle d’un enfant d’antan, cependant, de nos jours, ces petites créatures qui peuplaient vos parcs et jardins, se faisaient désormais trésors aussi rares que de l’or. Puis, je te contais, comme si je devinais quelques questions qui pouvaient te tarauder. « Dans la culture de mes lointaines origines, le papillon était un symbole fort et récurrent. Il représentait l’amour et la promesse du bonheur dans un couple. » Peut-être étais-tu l’homme qui eut connu le temps jadis, mais la curiosité de mes lectures n’était pas à sous-estimer.  Peut-être parce que j’étais la dernière représentante de leur lignée, aux racines de mes ancêtres j’étais particulièrement attachée. Un savoir qui sciait à une bouche que l’on voudrait encore attribuer à une enfant.

Je savais le moment inopportun, néanmoins, je vins m’asseoir à côté de toi. Fut-ce vraiment inapproprié ou en réalité, une rare chance de nous abandonner à un tel enchantement au milieu de ces redoutables contrées ? Soyons fous, soyons inconscients. Soyons innocents à savoir saisir l’instant présent. A l’apprécier, le savourer et pour longtemps dans nos mémoires le graver afin de le chérir. Et je tendis derechef la main. Et j’invitais le papillon à reprendre son envol. Sous les lueurs de la lune qu’il semblait rejoindre, le messager éphémère nous quitta. Son ombre sur mes rétines, je le suivis. Loin d’être vidée de toute pensée malgré son sortilège, dans un écho, tes paroles ne m’avaient quittée. Toi qui avait parlé de mensonges et du voile que parfois, nous étendions nous-même devant nos yeux : « Es-tu certain d’être toujours honnête avec toi-même, Myung Ki ? » Ma voix rompait avec la quiétude du silence de ce lieu, mais, j’aimais à la croire mélodieuse,  telle une sirène dont on ne se lassait d’entendre chanter. Quoique, je concédais être parfois quelque peu trop bavarde à outrance. Assurément, elle se faisait songeuse, empreinte d’une infime chaleur, car telle les cieux l’avaient tissée dans ma gorge. « Parfois, on ne sait pas. On est juste troublé, perdu dans notre esprit alors, on s’engage sur la voie qui nous semble être la plus rassurante, fermant les yeux sur l’authentique vérité. » Je connaissais ce sentiment, Myung Ki. Combien de fois ai-je et continuerais-je de redouter de me perdre ? Vous, vous les adultes prétendument si éclairés, vous aviez scindé ce monde en plusieurs fragments. Nous vivions divisés en clan. Mais au fond, j’ignorais quel était le mien. Mais au fond, je prétendais le savoir fermement, pourtant j’avais conscience de ce faux semblant que j’affirmais à moi-même tandis qu’au grand jour, je le taisais. Je taisais tout et tellement. Je redoutais de perdre qui je suis. Je n’étais pas tant certaine d’être si farouchement Main Rouge. Cependant, je choisissais la voie la plus simple. Celle au bout de laquelle se trouvait ce que chérissait plus que tout au monde. Celui que j’aime. « Se mentir à soi-même portera surtout atteinte à soi-même, c’est une façon de se protéger, comme mentir aux autres… sauf qu’ils en seront certainement un jour blessé. » Car au pire, des cas, je me piègerais toute seule. Mes regrets, je ne l’adresserais qu’à moi-même. Si seulement… Si seulement, je ne vous mentais pas tant. Mes remords auront vos noms et vos visages. L’intention n’est pas de blesser, mais quel autre résultat pourrait en découler ? Se voiler la face, nier la vérité, c’était s’exposer au danger, comme au regret d’un jour laisser filer entre ses doigts ce dont on ne souhaiterait pourtant ne jamais avoir à se séparer. Cruel rideau d’illusion tissé de notre propre chef afin de nous préserver, alors qu’inexorablement, il finira par tomber. Trop tard. « Parfois, cela serait bien de pouvoir se voiler dans le mensonge… Parfois, c’est confortable… » Si le voile est parfait, alors on peut y croire. Alors, avant la chute, on peut s’y conforter, le cœur presque léger…

Les paumes de mes mains reposer contre l’écorce de l’arbre couché, les étoiles dans le ciel je regardais scintiller. Mon cœur quelques minutes auparavant si apaisé subissait à nouveau le poids de son fardeau. Alors, je contemplais le ciel, désireuse de devenir aussi légère qu’une plume, qu’un papillon pour à mon tour, pouvoir m’envoler. Paupières à demie-closes, j’inspirais doucement l’air nocturne et je te demandais : « C’était comment de voler, Myung Ki ? » J’essayais de me l’imaginer. Puis, plus grands mes yeux se rouvrir et se reportèrent sur toi, renouant avec leur intensité habituelle.  « Je suppose que tu es déjà monté en avion, avant… » Vous en aviez des choses que nous n’avons plus. Que nous n’avons connu. « Tu as déjà piloté aussi ? » Je m’exaltais même légèrement, me tournais à présent vers l’astre qui nous couvait. Mon intention première fut celle de dessiner sur la toile du ciel, la traine d’un avion. Cependant, mon imaginaire me prit au dépourvu et sur la face de la lune, ce fut un portrait qui m’apparut. Qui que nous soyons, où que nous soyons, tout ira bien, du moment que nos cœurs restent les mêmes, comme la lune, souvenir d’une promesse qu’une voix presque oubliée vint murmurer à mes seules oreilles. Je vis les étoiles se multiplier, un fin brouillard se répandre. « Il commence à pleuvoir… » prononçais-je. Tu ne verrais nulle goutte tomber du ciel, car j’étais la détentrice de cette pluie scintillante précieusement conservée au plus profond de mes yeux. Car, il était ainsi que je me nommais à présent : Yeonwoo.


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