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Badlands :: :: RPs finis & abandonnés :: RPs finis :: RPs d'intrigueChapitre 1: un réveil difficile
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Pseudo : Ruccian Messages : 4643 Capsules : 5216 Date d'inscription : 14/07/2017 Age : 25 Crédits : KwonRu ♥ / signa : crackle bones Multicomptes : Takahashi Naoki Appartenance : Abri - Explorateur Affectation : Leurre Arme : Pistolet Improvisé + Pistolet de l'Abri Carnet de bord :
☼ Prez' ╰☆╮ Liens ☽
Suivi ϟ Acti
Force (1) ~ Perception (4) ~ Endurance (4) ~ Charisme (5)
Intelligence (7) ~ Agilité (8) ~ Chance (2)
"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi
❀ Ra On ☼
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.
✬ Yeonwoo☽
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.
Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.
ϟ HUN ✭
I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫
I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫
My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish
I Believe ღ
Explorateur Unité C • leurre | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Dim 10 Sep - 19:52
chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? Habitée par une flammèche ravivée, j’attends les mots de mon partenaire musical, mais ce sont ceux du tireur qui me parviennent en premier aux oreilles. Et ils m’irritent. Parce que d’une part, l’homme me contredit et que d’autre part, ses propos sonnent comme inexacts dans mon esprit. Mes lèvres s’entrouvrent, prête à rétorquer mais la suite de sa tirade me laisse bouche bée. Aux yeux des siens, il est considéré comme mort. Non, ce n’est certainement pas le choc qu’il doit imaginer qui me rend si soudainement muette, mais une réalité, antérieure. Pendant toutes ses années, j’ai nourri l’espoir de sa survie. Je n’ai pensé qu’à ça. Je me suis raccrochée à cette ultime raison de vivre, envers et contre tous récits ou logique. Mais… Et lui ? J’avais été enterré par la Main Rouge également, il y a à présent plusieurs années. Mon aimé, as-tu aussi abandonné l’espoir de nos retrouvailles ? Et elles m’absorbent, les abysses des mes pensées, méandres troublés dont je ne parviens à m’extraire que grâce aux sons des voix de mes compagnons d’infortunes. A leurs mots qui cisaillent mes oreilles tels un fil tranchant. Yorell, puis Yoon Hee… Je ne peux croire que j’entends pareil discours dont la logique m’échappe complètement. « Vous êtes donc tous plus pitoyables les uns que les autres ? » Ma parole se manifeste cinglant du fouet de ma spontanéité. « Je ne parle pas de votre état. » Je les toise, les traits de mon visage affichant mon dégoût. « Mais de votre mentalité. » J’aurais aimé en cet instant, bondir sur mes pieds pour appuyer mon sentiment révoltés, si mon corps avait été encore capable d’une telle vigueur. Flageolante, les jambes tremblantes et l’équilibre précaire, je me redresse néanmoins debout. Du mieux que mes articulations endolories me le permette, je tiens mon dos et ma tête droits, autant que possible. Qu’importe la fragilité de ma posture et la faiblesse de ma voix comparée à son timbre naturel, je les darde de mon regard exécré : « Survivre ? Se contenter de survivre dans ces conditions ? A quoi bon ? Vous voulez rester des larbins torturés, humiliés, jusqu’à mourir d’épuisement ? C’est ça que vous voulez ? Parce que c’est tout ce qui vous attends ! » Ils me donnent envie de vomir ! Pas étonnant que Yorell subisse de tels relans s’il n’a que pareils mots à la bouche. Ma respiration commence à se faire difficile dans ma poitrine qui se soulève et s’abaisse péniblement, mais mon ardeur atrophiée ne faiblit pas : « Peut-être que nous sommes condamnés, que nos proches nous considèrent déjà comme morts, mais comment pouvez-vous rester là, asservis à vous contenter de leur servir de jouet juste pour garder en vie un corps qui bientôt n’aura rien à envier à celui d’une goule à part sa résistance face à la mort ? » Mes yeux glissent, des uns aux autres. Je ne saurais dire qui de mes bronches ou de mon cerveau s’embrase le plus férocement : « Vous préférez sauvez votre peau que vous annoncez pourtant condamnés plutôt que d’essayer de faire quelque chose pour vos proches ? » Quel genre de logique est-ce ? Je ne peux le concevoir. Je ne comprends même pas que l’on puisse penser ainsi. A quoi bon ? A quoi bon se contenter d’une telle existence vaine ?« Ça vous va de ne pensez qu’à votre putain de gueule en vous disant que de toute façon, les gens dehors sont foutus ? » Est-ce parce que je suis déjà morte que je n’ai pas envie de m’accrocher à la vie aussi lamentablement qu’eux ? Est-ce parce que je viens de comprendre que tu m’a probablement oublié depuis longtemps que mon dernier souffle, je suis prête à expirer ? Mais si possible, pas en vain, pas sans avoir tenter quelque chose. « Même si c’est inutile, je préfère au moins avoir l’impression d’essayer d’agir quitte à y perdre la vie plutôt que de préserver pathétiquement cette condition d’esclave rabaissée plus bas que terre ! » J’ai alors le sentiment de ne plus rien avoir à dire avec ces gens-là. Va-t-on encore me reprocher mon immaturité pour ne pas partager leur façon de penser ? Pourtant, à mes yeux, ce sont eux les lâches. Je m’en retourne, prête à me rasseoir quand mon regard se pose sur le tireur. Quitte à avoir laissé ma langue donner ballet, autant finir sur un bouquet final. « L’organisme humain c’est peut-être endurci avec la vie en extérieur, mais il ne faut pas se leurrer, de toutes les phases de l’évolution, les micro-organismes ont toujours eu une mutation plus rapide et donc une longueur d’avance. » J’entreprends de m’asseoir à nouveau à ma place sur le sol immonde et froid. Sans daigner lui accorder davantage mon regard, je conclus d’une dernière goutte de venin : « La prochaine fois avant de dire à quelqu’un de fermer sa gueule, commence par t’instruire avant d’ouvrir la tienne ! » Tournant le dos au maximum d’entre eux, les genoux remontés devant moi, je les entoure de mes bras et me referme. Je les méprise et ne comprends, puisqu’ils tiennent tant à survivre en annonçant nos proches condamnés sans la moindre trace d’inquiétude, pourquoi n’ont-ils pas cédé sous la torture ? Plongé dans le néant, mes yeux se relèvent pour fixer le mur… Et si l’un d’eux l’avait déjà fait ? Un nouveau mal cherche à s’immiscer en moi : la suspicion.
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| | Pseudo : truc. Messages : 1376 Capsules : 949 Date d'inscription : 01/08/2017 Age : 35 Crédits : ta mère Multicomptes : Seo Kyung Hong Appartenance : l'ordre des insurgés Affectation : héritier du clan sisi Arme : fusil de combat Carnet de bord : L'Ordre des Insurgés • héritier du clan | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Mer 20 Sep - 22:46
Chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? Vous ne savez pas depuis combien de temps vous êtes ici mais à présent, vos journées sont rythmée. Les sessions de torture pour vous extorquer des informations cessent et peu à peu, une routine malsaine s'installe, cette dernière ponctuée par des intimidations. D'après vous, cela devrait faire à présent un mois que vous vivez de la sorte et l'habitude rend les choses moins difficile pour vos esprits jusqu'au jour où on vous prend chacun votre tour pour passer un genre de visite médical. Le stresse s'empare de vous. Pourquoi vos ravisseurs se préoccupent-ils de votre état de santé? Préparent-ils encore quelque chose? Il est évident que l'hypothèse sur une éventuelle estime de vos personnes est écarté, ils ne continueraient pas de vous faire vivre dans la crasse. De jour en jour vos repas se font plus copieux jusqu'à ce que trois hommes -dont le médecin qui vous a fait passer la visite médicale- viennent prendre Seo Yoon Hee, une des veilleuse. - +18 (gore) Seo Yoon Hee:
Depuis quelques jours, tu as reprit des forces et lorsque les trois hommes s'approchent de toi, tu sens ton estomac se serrer et ton rythme cardiaque s'accélère. Cette histoire tu la sens mal. Tu commences alors à te débattre, tentant de t'échapper mais c'est sans compter sur l'un qui t'assommes, te faisant perdre conscience. Au bout d'un moment, tu te réveilles sur une table métallique. Ils t'ont immobilisé à l'aide de sangles. Malgré tout, tu essayes de bouger, de te débattre mais rien n'y fait. La pièce est sombre. Tu as beau distinguer des silhouettes, tu ne parviens pas à identifier ce qu'elles sont en train de faire, seul le bruit strident de roulette mécanique vient aiguiser le sentiment d'angoisse qui t'as envahit depuis ton réveil. T'essayes de te débattre, tu forces au maximum sur tes liens mais rien n'y fait, ils sont beaucoup trop robustes et plus tu bouges, plus tu sens le frottement du cuir sur ta peau brûler cette dernière. Cela te fait réaliser que ces ordures t'ont mit nue. Que comptent-ils faire de toi? Le médecin qui vérifiait ses équipements s'avance, dévoilant peu à peu son visage. Tu le reconnais et ça t'angoisse d'autant plus. Pourquoi a-t-il une scie circulaire à la main? Il te regarde, un sourire en coin. "Oh! Tu es réveillé. J'en suis navré!" Mensonge! Il ne l'a pas l'air. Tu peux le voir dans son rictus moqueur. Il met la scie en marche, ce qui t'étonnes. Tu gigote mais en vain, il te dit que ça ne sert à rien mais tu essayes c'est la seule façon que tu as trouvé pour essayer d'avoir l'impression que tu t'en tireras. L'homme rapproche son instrument de ta peau et tes muscles se contractent, tu sues d'effroi le regardant jusqu'à ce qu'un cri à réveiller les morts sort de ta bouche. Il t'incise le ventre sans précaution, la douleur est insupportable. Tu hurles, tu pleures et tu te tords ce qui n'arrange en rien ton supplice. Lui, il a l'air de prendre son pied, chantonnant même alors que ton sang à giclé sur son visage. Il s'empresse de s'essuyer du revers de sa manche et pose sa scie pour écarter ta peau. Un frisson parcours ton corps en sentant l'objet métallique écarter ta plaie alors qu'une femme avec une poche de glace s'approche de lui. Tu ne peux t'empêcher de les insulter entre deux cris de douleur, de proférer des menaces de mort dont ils semblent se moquer. La femme lui tend un scalpel. Tu les regardes, suit les mains du sociopathe pour voir qu'il semble inciser quelque chose et lorsqu'il sort ses mains de ton corps, tu le vois, un rein. Ils t'ont volé un de tes rein et à la vue de cet organe, tu t'évanouis, à bout de force.
Tu te réveilles dans la cellule où vous êtes tous retenu prisonnier. Tu as mal et tu es incapable de bouger. Malgré tes plaintes, ce n'est pas toi qui retient l'attention de tes codétenus mais un garçon, un des explorateur de l'unité E. D'après les dires de certains son corps est inerte. Tu entends des cris, des pleures puis des mots. "Il est mort..."Ce garçon, c'était un de ceux qui s'occupait du service. D'ailleurs, Kang Soo Hyun et Park Yeonwoo ont bien remarqué qu'il manquait quelques uns des membres de ce clan autour de la table lors des repas. Yorell aussi, faisant remarquer à tout le monde que certains de ses collègues affectés au nettoyage des lieux disparaissent. Vous trouvez cela étrange d'autant plus que ces disparitions ne concernent pas uniquement vos ravisseurs. Dans certains esprits, l'hypothèse que les vôtres aient pu infiltrer le clan né. Une lueur d'espoir ce fait alors sentir. Mais s'ils ont bien infiltré ce clan, pourquoi ne vous ont-ils pas encore libéré? Vos corps pouvaient encore servir, il restait encore un peu de matière à utiliser, pas comme ce pauvre gars de l’abri allongé sans bouger face à toi. Cho Hyun Ki était parti travailler qu’il était déjà dans cet état cadavérique, te voilà revenu qu’il n’avait pas bougé d’un poil. Mais t’inquiétais-tu vraiment de son sort ? Contre toute attente, un bruit de grincement venait rompre le silence de la pièce et un corps sombre, beaucoup plus imposant, attrapait tes cheveux pour te faire te relever. Il semblerait qu’ils avaient un autre travail à te confier aujourd’hui. - +18 (gore) Cho Hyun Ki :
Maintenant hors de cette cellule semblable à des égouts, ils te traînaient vers le lieu où tu saurais te rendre utile que tu le veuilles ou non. Quelques minutes de marche étaient nécessaires pour arriver face à un bâtiment qui t’étais inconnu et une fois devant la porte, tu pouvais entendre des pleurs étouffés. L’homme qui t’avait amené poussait la masse en bois qui vous permettait d’entrer et la scène qui s’offrait à toi pourrait retourner le cœur des plus fragiles. Tu pouvais voir quelques hommes debout autour d’une table, celle-ci reposant sur une bâche noire comme si tacher le sol était consigné. De ce que tu pouvais voir pour le moment, il semblerait qu’une femme soit allongée sur la table, rapidement tu pouvais comprendre qu’elle était attachée en voyant les liens qui retenaient ses bras et ses jambes fermement. Ton accompagnateur te rapprochait du spectacle, t’offrant une vue complète de la scène qui était en train de se dérouler sous tes yeux. Le sang régnait en maître, sur la table, sur la bâche, sur le corps de cette pauvre femme retenue prisonnière. Son ventre rond t’empêchait de voir son visage entièrement mais son regard vitreux et suppliant se posait sur ta personne. Elle n’avait plus la force de se battre ou même de formuler une phrase cohérente, condamné à devoir voir son ventre s’ouvrir un peu plus sous la lame tranchante de cet auto-proclamé médecin.
Te tenant fermement, l’homme à tes côtés semblait prendre un malin plaisir à observer la scène, un vague sourire se dessinait même sur ses lèvres. A moins que ce n’était de savoir ce qui se passerait par la suite qui l’amusait ? Le soi-disant médecin plongeait ses mains dans cette protubérance et en sortait une masse rougeâtre mouvante, elle ne bougeait pas beaucoup, mais elle le faisait un peu. Bien que ce ne fût pas facile à voir dans cet état, tu pouvais distinguer deux bras et deux jambes avant d’avoir ce petit être entier droit devant tes yeux. Couvert de sang et encore relié au placenta de sa mère, un de ces barbares l’avait attrapé comme un vulgaire morceau de viande pour le faire balancer devant toi. Tenu par la tête, son corps bougeait tel un élastique de droite à gauche, se tordant, se rétractant et s’étirant comme un jouet entre les mains d’un enfant. Une main sur posait sur ton visage, tu pouvais sentir quelques doigts faire pression de chaque côté de tes joues pour te forcer à ouvrir la bouche. "On ne joue pas avec la nourriture." Lançait l’homme qui maintenait ta bouche ouverte, comme s’il engueulait celui qui faisait durer le suspense en jouant avec cet être fraîchement né. La masse rougeâtre devant tes yeux était à présent maintenue à deux mains pour plus de précision en sachant qu’elle s’agitait d’elle-même. Poussé vers ta bouche ouverte, tu pouvais sentir quelques gouttes de sang tomber sur ta langue comme pour te donner un premier goût de ce met si particulier. Une fois la chaire de ce nouveau-né sous tes dents, l’homme relâchait tes joues pour t’ordonner de croquer dedans. Plus les secondes passaient et plus il s’impatientait, t’obligeant à refermer la mâchoire sur cette tendre viande au goût proche de celui du veau pour la première fois, un morceau dans la bouche, ton bourreau du moment faisait attention à maintenir ta bouche fermée afin que tu te vois forcer à avaler. La génitrice de l’enfant semblait récupérer quelques forces et s’agitait en voyant la scène, incapable de rester sage quand on comprenait la suite des événements. Tu entendais un bruit sourd puis le silence à nouveau, la femme immobile pendant que celui qui l’avait ouvert s’occupait de la refermer.
Que tu donnes de ta personne ou non importait peu ces types, te forçant à manger si tu ne le faisais pas de ton plein gré. Petit à petit, ce mini être vivant disparaissait sous tes yeux, immobile depuis bien longtemps, il semblait avoir arrêté d’essayer de survivre dans cet environnement hostile. Son corps même semblait vouloir disparaître à en croire la façon dont il fondait sur ta langue, comme s’il voulait abréger les souffrances de tout le monde dans cette pièce. Le sol était couvert de sang et la seule chose qu’ils t’autorisaient à ne pas manger se trouvait être les os et les cartilages du nouveau-né, les jetant au sol au fur et à mesure qu’ils étaient apparent. Voulant être certain d’avoir bien fait leur travail, il finissait même par pousser le cordon dans ta bouche, manquant de t’étouffer avec tant ils semblaient être pressés à présent. Ta mission finie, celui qui t’avais amené ici te servait à nouveau de guide vers ta cellule poisseuse. Si tu ne pouvais marcher, il te traînerait ; si tu voulais vomir, il tirait sur tes chaines pour te faire avancer tel un chien que l’on promènerait ; si tu étais un objet utilisable à l’époque, te voilà devenu un animal à leur yeux. Suite à ces dures épreuves, vous n'eûmes pas le temps de vous remettre de vos émotions que des gens, vêtu de combinaison avec des masques à gaz firent irruption dans la cellule. Encore? N'aviez-vous pas assez souffert? Ils venaient évacuer le corps de votre camarade. Ils vous firent sortir de la cellule, vous alignant en rang contre le mur extérieur pour enfin présenter une vanne. Cette dernière envoya un puissant et grand jet d'eau. A l'étonnement de ceux qui s'aventuraient à la goûter, elle était salée. Une fois le "nettoyage" terminé, Yeonwoo surprit l'un des hommes dire à l'autre. "Ça recommence... comment on va faire cette fois?" Ce fut tout ce qu'elle pu entendre ces hommes qui une fois votre douche forcée terminée, nettoyèrent de la même manière la pièce et une fois l'eau évacuée, ils vous enfermèrent à nouveau à l'intérieur, vous laissant dans l'obscurité et le doute. |
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi
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Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.
✬ Yeonwoo☽
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.
Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.
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I’ve never forgotten about you even for a single day
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I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
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I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫
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I hope you will be there,
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Explorateur Unité C • leurre | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Mar 26 Sep - 16:35
chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? - Spoiler:
La tempête était passée puis le calme revenu. Combien de jours se sont écoulés depuis celui où leur propos m’avaient tant énervé ? Je ne saurais dire. Nous perdons la notion du temps. Peut-être est-ce mieux ainsi. Étonnamment, nos rations alimentaires ont semblé augmenter, et n’était pas qu’une impression. Quel signification se cachait derrière ? Nos tortionnaires avaient-ils pris conscience que pour leur être utiles, à défaut de nos âmes, nos corps devaient rester un peu plus vivants que morts. À moins que leur intention ne furent autre. Le doute se fit d’autant plus grand lorsqu’ils se prêtèrent au jeu ressemblant étrangement à une visite médicale. Que cherchaient-ils ? Je ne me leurrais nullement sur de quelconques intentions louables de leur part. Allions-nous devenir à présent de nouveaux cobayes pour des expériences médicales ? Etudieraient-ils nos métabolismes, notre évolution selon nos clans de provenances afin d’établir une analyse scientifique sur la raison pour laquelle une poignée d’individus sur des millions ont survécu aux radiations et autres dégâts causés par la guerre ? Or ce genre d’expérience s’avérait l’un des rares cas où un corps se révélait plus bavard une fois mort. Qu’étions-nous à leurs yeux ? Mon imagination trop fertile s’inventait de multiples scénarios. Malgré l’augmentation de nos rations, mon absence de regain de poids ne les alerta pas. En effet, je n’en profitais que très peu. Étant dotée de la morphologie la plus menue, n’ayant de tâches physique à accomplir, depuis un temps et continuais dès lors, je partageais ma part avec ceux qui en avait bien davantage besoin. Les hommes à la physionomie plus quémandeuse en nutriments, ceux qui travaillaient durement au soleil, à leur force de leurs muscles carencés en apports énergétiques… Et puis, récemment, j’avais privilégié Yoon Hee aussi. Certes ses propos m’avaient une fois mise hors de moi, mais la situation ne nous laissait pas de place pour entretenir d’inutiles rancoeurs. Ces dégénérés avaient pratiqué une intervention chirurgicale sur elle avant de la jeter à nouveau dans notre bourbier infâme. Je m’interrogeais sur leurs intentions, l’utilité de ce prélèvement d’organes, greffes, expériences… Jamais les questions ne cessaient et inlassablement de nouvelles émergées. Plus encore, je m’inquiétais pour sa santé. Je m’inquiétais de sa récupération, des complications et risques d’infections. J’avais manoeuvré de sorte à être enchainé à proximité, surveillant son pouls, sa fièvre. La science avait chassé la musique de mon esprit. Anxiété rationnelle qui s’annonçait plus destructrice que l’errance, néanmoins, je m’y résignais pour le moment. J’oeuvrais à me remémorer tous les savoirs inculqués par mon tuteur. Tout d’abord le temps où notre co-détenue était encore inconsciente, puis à son réveil, à la mort de l’un des explorateurs… Quelle était la véritable nature du mal qui l’avait emporté ? Difficile à déterminer, nous étions dans un tel état qu’après chaque somnolence, nous pouvions nous préparer à découvrir que l’un des nôtres de respirait plus : éreintement, fièvre ou suicide… toutes les versions demeuraient possible.
Ce qui en suivit fut-il lié à ces incidents ? Ce jour où ils débarquèrent pour tous nos faire sortir, où une vague de panique vint m’envahir. Qu’allaient-ils nous infligés cette fois ? Pourquoi nous aligner de la sorte ? Allions être exécuter ? La scène ressemblait à s’y méprendre aux sanglantes fusillades perpétrées en tant de guerre. Car nous parlions toujours de la Grande Guerre au passé, mais l’extermination planétaire ne fut que préambule aux guerillas qui désormais régissaient ce nouveau monde. Je pensais sincère regarder la mort en face. Encore une fois. Souvenirs d’une fatalité à laquelle je m’étais crue condamnée avant d’être sauvée par les explorateurs. L’histoire eut été belle. Eut été fantasque sans doute aussi, si nos amis avaient en cet instant fait une apparition héroïque. Je n’y crus pas et cela ne se produisit pas non plus. Cependant, je m’étais trompée sur la nature des balles dont nous furent criblés, celles-ci se constituant d’eau. L’impact n’en fut pour autant pas dénuée d’une violence cinglante à défaut de verser le sang. Vigueur de l’eau particulièrement agressive sur ma peau desséchée, sur les écorchures qui l’ornaient par endroit. Et sur mes lèvres, un goût de sel. Fragment de surprise, je m’en demandais la raison et l’origine. Etait-ce délibéré ? Dans la volonté d’exploiter ses vertus assainissante ? Ou bien était-ce juste une question de ressources à proximité ? Si elle n’était pas naturelle, comment avaient-ils une telle réserve en eau salée ? Nous en aspergée ne représentait-il pas un gâchis, nous qui valions si peu ? A moins qu’ils décelés la réelle et indispensable nécessité de palier à notre manque d’hygiène ? A cause du décès de l’un des nôtres ? Pour autre chose ? Avions-nous réussi à les infester de bactéries ? Ou alors, la salinité de l’eau était naturelle ? Ce qui signifierait que… Nous serions rapprochés de la mer ? A quelle distance se trouvait-elle vraiment de Suwon ? Sous cette douche, puis dans l’attente de notre sort encore incertain, je furetais, des yeux et des oreilles. J’essayais de trouver le moindre petit indice pouvant lever une partie du voile sur toutes les incertitudes et ignorances dont nous baignions encore. Ainsi, je saisis ces quelques mots échangés entre eux…
De retour dans notre cellule, mes vêtements encore trempés collent à ma peau. Je frissonne. Je tremble. J’ai froid. Si froid. Recroquevillée sur moi-même, genoux remontés et entourés de mes bras, je tente d’empêcher la maigre chaleur produite par mon corps de s’échapper. Mes cheveux encore quelque peu ruisselant tombe sur mon visage. Mes mains refusent de se dénouer afin que l’une vienne les y en chasser. Mes lèvres brûlent, victimes de la corrosion du sel contenu dans les gouttes qui coulent sur ma peau. Perles dissimulées, parmi elles se cachent les larmes dérobées de mes yeux. Témoignage de ma désolation face à notre condition, gage du contre-coup de cet effroi lors de cette « cérémonie de fusillades à canons à eaux ». Nous ne sommes pas morts. Nous n’avons pas été abattu. Nous retrouvons une propreté oubliée, mais au fond, n’aurais-je pas préféré que tout ceci soit enfin terminé ? Avaient-ils décidé de prendre un peu plus de précautions afin que leurs jouets ne soient cassés trop tôt ? Qu’ils puissent encore s’en amuser un temps ? Se servir de nous, se divertir à nos dépends… Je veux mourir ou m’évader mais je ne veux pas rester comme ça ! Rendez-moi ma liberté ! Mon corps vous avez peut-être capturé, mais je finirais par m’échapper, morte ou vive, car mon âme ne saurait être entravée ! Elle n’appartient ni à vous ni à moi, mais à celui auquel je l’ai donné. Alors mes neurones tentent, encore et encore, de démêler toutes les informations en leur possession. Les absents à la salle de restauration, ce « nettoyage » soudain, leurs propos… Tout ceci avait-il un lien ou pure coïncidence ? « Qu’est-ce qui recommence… » murmurai-je pour moi-même, inconsciente que ma pensée avait pris forme audible. « Ont-ils des malades ? Ou s’organisent-ils en unités déployées ? Où sommes-nous… A quelle distance de Suwon ? Au coeur de leur QG ou simplement dans un camp détaché… » Je formule mes interrogations dans un souffle discret entre les lèvres tremblantes. Mes yeux rougis mais déterminé, j’essaye de rassembler les pièces d’un puzzle incomplet… |
| | Pseudo : tragie Messages : 464 Capsules : 570 Date d'inscription : 23/07/2017 Age : 29 Crédits : ava: sha ; signa: beerus Multicomptes : im jae na Appartenance : abri 826 Affectation : unité e - espion Arme : arc Carnet de bord : Localisation : abri, en quarantaine Explorateur Unité E • espion | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Mer 27 Sep - 0:32
chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? J'ai perdu la notion du temps. Les jours défilent sans aucune amélioration. C'est de pire en pire. Je n'arrive même pas à m'habituer au goût des chiottes. C'est comme si j'avais en permanence la nausée et que je ressentais le besoin irreprescible de vomir. Ma gorge en est bien brûlée par ailleurs, les reflux gastriques n'ont jamais été bons pour l'oesophage. Mais pourquoi se soucier de mon état ? Nous sommes tous des esclaves ici. Chacun affecté à une tâche bien précise. Certains ont été épargnés du nettoyage, la partie que je déteste le plus. Et forcément, devinez où je suis moi... Quand j'ose lever la tête pour espérer tomber sur un rayon du soleil, j'ai les yeux rouges. L'abri me manque. La maison me manque. Je cherche encore à comprendre pourquoi ? Pourquoi l'être humain peut-il être aussi... bas ? Aussi horrible avec sa propre espèce ? Parce que peut-être nous sommes les seuls à penser... Ma gorge est nouée. Dans notre cellule, l'atmosphère n'a jamais été aussi lourde. Nous ressemblons tous à des chiens mouillés, après cette douche quelque peu forcée. Je ne sais pas si cette eau salée a réussi à ôter toute la crasse qui s'est accumulée sur nos carcasses, mais je dois avouer que ça fait du bien. C'est froid, certes... Je regarde vaguement en direction des places vides. Nous l'avons remarqué, pour certains d'entre nous, que les effectifs diminuent. J'ai perdu un compagnon de mon unité. Je n'ai pas perdu un ami, j'ai perdu un camarade. Je ne l'ai pas pleuré. J'ai juste imaginé ce que je pourrai bien dire à sa copine là-bas, à l'abri, si nous sortons tous de ce guépier un jour. Mais je ressens du changement. Il se passe quelque chose, mon instinct me trompe rarement. Les messes basses de Yeonwoo me mettent d'ailleurs la puce à l'oreille et je me rappelle alors une ancienne discussion au sujet des maladies transmissibles. C'est vrai ça, qu'est-ce qui recommence ? Je sors de ma léthargie en rampant difficilement vers Yeonwoo, levant à peine la tête pour ne pas l'effrayer. « Ils ont l'air... inquiets. Je crois que quelque chose est en train de se préparer, et on doit se tenir prêts. » Je me redresse pour m'asseoir, tirant malgré moi les chaînes qui me retiennent au mur plus loin. J'essaie de réveiller les autres captifs afin d'attirer leur attention, la voix basse. « Si on devine ce qu'ils mijotent, on aura peut-être une chance de sortir. Et j'ai bien dit peut-être. » Après tout, ne suis-je pas le premier à avoir renoncé dès le départ ? Même le plus habile des singes peut tomber d'un arbre... |
| | Pseudo : truc. Messages : 1376 Capsules : 949 Date d'inscription : 01/08/2017 Age : 35 Crédits : ta mère Multicomptes : Seo Kyung Hong Appartenance : l'ordre des insurgés Affectation : héritier du clan sisi Arme : fusil de combat Carnet de bord : L'Ordre des Insurgés • héritier du clan | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Sam 30 Sep - 14:59
Chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? Quelques jours étaient passés depuis que votre épiderme avait eu l’occasion de rencontrer ce liquide glacé. Journées rythmées mais moins épuisantes qu’auparavant, votre cellule était restée dans cet état de presque propreté depuis le jour de votre douche. Un des gardes venait ramener un garçon de l’unité E à sa place maintenant que son service était fini, l’attachant au mur comme un homme pourrait le faire avec son chien. Celui qui veillait sur la porte comptait les âmes logeant ce lieu avant de sembler perplexe. « Il en manque pas un ? » lançait-il à son camarade qui lui tournait toujours le dos. Ce dernier regardait autour de lui avant de se lever pour revenir vers son collègue en secouant la tête négativement. « Le p’tit brun a pas tenu l’coup.. » soufflait-il plus bas mais assez fort pour que vous puissiez entendre avant qu’ils ne continuent leur discussion loin de vos oreilles curieuses. Masse semi-vivantes, vous pouviez entendre encore une fois cette porte s’ouvrir dans un grincement si connu à présent, habituel et peut-être moins angoissant. Deux hommes étaient venus vous rendre visite, leurs pas les guidaient vers le veilleur, leurs mains l’attrapaient sans délicatesse aucune pour le faire se lever de force. « Allons-y princesse, c’est ton heure. » annonçait l’un d’entre eux d’un ton moqueur et léger, bien loin d’être dans l’ambiance de cette cellule froide. Les deux hommes trainaient le garçon à l’extérieur de cette pièce avant de vous replongez dans l’obscurité la plus totale sans plus d’explication. La gentillesse dont ils semblaient faire preuve depuis quelques jours serait-elle le fruit d’un désir d’exploitation plus grand encore ? Hors de cette cellule, la route que tu empruntais semblait bien différente de celle dont tu avais l’habitude. Voir à l’exact opposé de celle-ci. Un bâtiment prenait forme un peu plus loin, presque caché par l’environnement autour de lui mais bien avant que tu ne puisse y arriver, tu sentais ton genou se plier. A présent avec celui-ci au sol, forcé par le coup que l’on t’avait gracieusement offert à l’arrière de ta rotule, seul l’un d’eux te tenait en place fermement. Tu pouvais voir à ta droite, l’autre partir chercher de la corde non loin, fibre cotonneuse si rêche sous cette forme qu’elle écorchera ton épiderme assoiffé à son passage. Peu à peu, ton corps semblait restreint à l’exception de tes jambes. Le fer qui entourait tes mains se détachait, laissant voir des traces violettes et bleu sur ta peau, celle-ci semblait quelque peu vouloir s’enfuir également à en croire ces particules de peau finement détachée ici et là. Pas assez fou pour te laisser en liberté, tes mains avaient préalablement été emprisonnées avec la même matière qui retenait tes bras si fermement collé à ton buste. Mais cela ne semblait pas leur suffire, tu sentais un tissu tout aussi sec s’immiscer entre tes lèvres abimées, le teintant de ton sang seconde après seconde. Silence forcé, touché interdit, ce n’était pas les seuls sens qu’ils te forceraient à oublier le temps de cette escapade. Rapidement, un tissu semblable à celui qui forçait ton silence couvrait tes yeux, fin mais opaque, rêche mais incapable de blessé, te voilà à présent replonger dans le noir le plus complet. Vos pas reprenaient, peut-être plus chancelant pour ta part à présent, toi qui devais suivre leurs mouvements par instinct jusqu’à sentir votre marche se stopper au bout de quelques minutes. Un grincement de porte parvenait à tes oreilles avant que tu ne sois poussé dans ce lieu inconnu pour un destin que tu ignorais totalement. |
| | Pseudo : Ruccian Messages : 4643 Capsules : 5216 Date d'inscription : 14/07/2017 Age : 25 Crédits : KwonRu ♥ / signa : crackle bones Multicomptes : Takahashi Naoki Appartenance : Abri - Explorateur Affectation : Leurre Arme : Pistolet Improvisé + Pistolet de l'Abri Carnet de bord :
☼ Prez' ╰☆╮ Liens ☽
Suivi ϟ Acti
Force (1) ~ Perception (4) ~ Endurance (4) ~ Charisme (5)
Intelligence (7) ~ Agilité (8) ~ Chance (2)
"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi
❀ Ra On ☼
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.
✬ Yeonwoo☽
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.
Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.
ϟ HUN ✭
I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫
I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫
My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish
I Believe ღ
Explorateur Unité C • leurre | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Mer 4 Oct - 21:15
chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? Mes murmures inconscients ne s’adressaient plus qu’à moi-même. J’avais fini par me résigner à dialoguer avec mes partenaires de cellules, sur un tel sujet tout du moins, car à me renfermer totalement sur moi-même, j’aurais très certainement sombré dans une profonde démence. Alors mon corps tremblant, assailli par une sensation de froid qu’il ne parvenait à combattre à cause de l’humidité de mes vêtements, qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque j’entendis la voix de Yorell me répondre ! D’une part, je pris conscience de m’être exprimée discrètement mais au-delà de ma seule pensée. D’autre part… Mes yeux tournés vers lui, j’eus pour réflexe de délier mes mains pour en poser une contre son front et l’autre sur le mien afin de déterminer lequel de nous deux étaient atteint de fièvre. Lui pour faire preuve d’un brin d’espérance ou moi, victime d’une hallucination ? Alors par réflexe, je me mordis légèrement la langue. La douleur m’indiqua que je ne rêvais pas. Battements de cils, d’une petite étincelle, une fleur de feu renaît. Celle de l’espoir, de la chaleur d’être soutenu. Oui, s’ils veillaient à se montrer tous attentifs et à tendre l’oreille, peut-être qu’ils parviendraient à rassembler la pièce du puzzle. Mais avant tout pour la survie, la clé première s’appelait Solidarité !
Une solidarité bien fragile tandis que notre petit groupe déjà disparates s’affaiblit à nouveau peu à peu. Diminue aussi. Un de moins à nouveau. Et si nous ne doutons pas de la fragilité de nos corps, la vie sur le fil, nous n’avons certitude sur la véritable cause de leurs décès. Notre cage déjà lugubre semble se draper de linceuls caressés de la main de la mort. Vient-elle encore frapper lorsqu’ils entrent dans notre tombeau ? Ils s’approchent de Soo Hyun et seulement de Soo Hyun. Ce n’est pas normal ! Nous donnons divertissement ensemble habituellement pourtant, leur attention ne se pose nullement sur moi. Ton heure ? A ses mots, je me sens frémir. Je ne saurais l’expliquer, mon instinct donne l’élan à mon corps d’essayer de se lever mais par manque d’énergie, sous alimentée à force de partager ma ration, le mouvement est trop vif pour que mes jambes le suivent et un vertige me fait vaciller. Tentative avortée, le temps que le décor ne cesse de tourner derrière nos bourreaux et la victime de leur dévolu la porte s’est refermée. Je tourne et m’adresse alors à mon plus proche voisin. « Il se trame quelque chose, n’est-ce pas ? » Si je n suis douée pour percevoir le danger, l’évidence me parait indiscutable en cet instant. Et je m’inquiète. Et je murmure : « J’ai peur pour lui… » me recroquevillant sur moi-même en proie à l’effroi du sort qui pourrait lui être réservé…
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| | Pseudo : truc. Messages : 1376 Capsules : 949 Date d'inscription : 01/08/2017 Age : 35 Crédits : ta mère Multicomptes : Seo Kyung Hong Appartenance : l'ordre des insurgés Affectation : héritier du clan sisi Arme : fusil de combat Carnet de bord : L'Ordre des Insurgés • héritier du clan | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Sam 7 Oct - 19:38
chapitre 1: un réveil difficile Plusieurs heures étaient passées depuis que des hommes étaient venu chercher Kang Soo Hyun. Personne dans la cellule pouvait se douter ce qui se tramait non loin de là. Une probable lueur d'espoir que seul le veilleur pourrait apporter à ses compagnon d'infortune. Mais allait-il simplement parler? Allait-il leur révéler ce qui s'était passer? Oserait-il? La porte de la cellule s'ouvrit et la faible lumière dévoilait la silhouette de deux hommes. Le premier était Soo Hyun. Ses poignets faiblement attaché à l'aide d'une corde, l'autre homme le fit avancer en le poussant doucement. Étrangement, l'homme semblait plus doux dans ses traitement que précédemment. Il entraîna le prisonnier à sa place pour l'attacher comme à son habitude tandis que les regards ne les quittaient pas. Vous pouviez même remarquer quelques changements dont les cheveux du veilleur qui avaient étaient coupé, lui donnant un aspect plus soigné mais également un bandage autour du cou qui s'élevait jusqu'à sous son menton. Difficile de ne pas le manquer. Avant que l'homme ne quitte les lieux, il se leva, regardant sa potentielle victime. "Fais toi petit jusqu'à demain. Il oubliera bien vite son ordre." Déclara-t-il avant de partir, laissant l'esprit des prisonniers s'échauffer face aux questions qui pouvaient tarauder leurs esprits. Pourquoi Soo Hyun était encore en vie? Pourquoi devait-il se faire petit? Que s'était-il passé? Et qui était cette fameuse personne que l'homme avait mentionné? A vous de le découvrir. |
| | | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Sam 7 Oct - 22:57
chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? Ce qu'il avait vécu, ce qu'il avait vu... encore maintenant tout était trop frais pour qu'il réalisât pleinement. Sa gorge le brûlait, toute sa peau le démangeait. Cette sensation d'avoir été manipulé de la sorte était détestable. Et... et cette rencontre qui venait de tout détruire. Comment surmonter tout cela ? On le poussa dans la cellule et le brun n'y opposa aucune résistance. Etrangement, il se sentait soudainement mieux ici plutôt que là-bas. Et au moins, il n'était pas mort comme prévu, du moins... pas encore. Ses yeux s'embrumèrent le temps d'une seconde puis il essuya les petites perles qui en sortait avant de racler sa gorge douloureuse. Il posa son regard sur les curieux qui l'observaient. Il les comprenait, il aurait fait de même à leur place. Néanmoins, il hésitait à parler, déjà parce que cela lui faisait mal mais aussi... parce que tout était flou encore dans sa tête. Mais il le fallait... « J'ai... » Il crispa son visage. Sa voix était bien cassée et très peu audible, il ne pourrait pas parler fort. « J'ai vu le gars qui les commande... sans doute. » Charismatique mais surtout fou... complètement fou. « Il discutait avec quelqu'un. Ils semblaient passer un marché. » Sa main se posa machinalement sur sa gorge mais n'osa pas la masser à cause de l'entaille brûlante résidant dessus. Il n'arrivait à dire qui était cette personne avec qui le dirigeant discutait. « Ce garde... Je ne sais pas pourquoi il m'a laissé là. Il voulait qu'on me tue... » Il avait horriblement soif et horriblement honte... Soo Hyun se sentait encore plus sale que d'habitude...
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| | Pseudo : Ruccian Messages : 4643 Capsules : 5216 Date d'inscription : 14/07/2017 Age : 25 Crédits : KwonRu ♥ / signa : crackle bones Multicomptes : Takahashi Naoki Appartenance : Abri - Explorateur Affectation : Leurre Arme : Pistolet Improvisé + Pistolet de l'Abri Carnet de bord :
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Elle est le soleil qui réchauffe,
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Explorateur Unité C • leurre | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Dim 8 Oct - 12:21
chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? L’angoisse ne m’a quitté tout du long de cette terrifiante incertitude. Les frissons ont régulièrement secoués mon corps. Je ne saurais définir mon appréhension. Peut-être parce qu’avec le veilleur nous formons un duo et qu’au fond, je me sens moins seule au piano grâce notamment à sa voix qui m’accompagne ? Sans lui, j’aurais l’impression que seul le spectre de la mort danserait sur mes notes de musique. J’ai essayé de ne pas pleurer. De ne pas le condamner. J’ai serais de mes bras, mes jambes remontées de plus en plus fort contre mon buste, comme pour tenir bon, garder espoir de le revoir. Et ce fut le cas. Instantanément à l’apparition de sa silhouette, je me sentis soulagée. Mes muscles se détendent. Sans ces maudites chaines, je lui aurais très certainement sautée au cou pour lui exprimer ma joie. Nous ne sommes pas proches, néanmoins, je crois que je me suis un peu attachée à lui. Comme à Yorell, Yoon Hee, Hyun Ki… Nous subissons tous ensemble. Cependant, mon enthousiasme s’estompe rapidement à la vue de Soo Hyun… changé ? J’aimerai pouvoir tenir sa main en gage de mon soutien mais il était trop long, alors, je me contente de l’écoute. Mon estomac se noue. La hâte me prend d’en apprendre que peut-être il aurait plus d’informations qu’aucun d’entre nous en ait obtenu jusqu’à maintenant, mais en même temps, la peur revient à l’assaut de plus bel. Je ne sais que lui dire. Les questions brûlent mes lèvres tout comme chaque mot lui semble difficile à prononcer. « Comment est-il cet homme ? » Question qu’à peine prononcé, je juge moi-même bien inutile. « Tu en sais plus sur qui ils sont ? Ce qu’ils veulent ? » Je n’ose lui demander ce qui s’est passé là où ils l’ont emmené. « Soo Hyun… Je suis contente que tu sois toujours vivant. » Un murmure sincère, car au fond, c’est le plus important. Même si nous avons besoin d’en savoir plus sur nos bourreaux. Nous pouvons nous douter d’une expérience traumatisante alors avant de lui demander de tout nous raconter, il vaut sans doute mieux le laisser récupérer…
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| | Pseudo : tragie Messages : 464 Capsules : 570 Date d'inscription : 23/07/2017 Age : 29 Crédits : ava: sha ; signa: beerus Multicomptes : im jae na Appartenance : abri 826 Affectation : unité e - espion Arme : arc Carnet de bord : Localisation : abri, en quarantaine Explorateur Unité E • espion | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile Dim 8 Oct - 15:17
chapitre 1: un réveil difficile MAIS OÙ DIABLE SOMMES-NOUS ? Notre groupe diminue. Après avoir appris la mort d'un de mes camarades, c'est une nouvelle disparition funeste qui s'ajoute au prestigieux tableau de la poisse. Mon unité d'exploration s'amenuit, nous ne sommes plus que trois aux côtés des autres kidnappés. Je n'arrive plus à me dire que je vis, que j'existe. Soutenir mon regard sur les autres est devenu un cauchemar. J'ai honte. J'ai peur. J'ai perdu le peu d'humanité qui me reste. Je ne suis plus que silence et patience. J'accomplis ma tâche pour nos geôliers sans sourciller. Je suis habitué à ne plus rien vomir même si mon corps en a encore le réflexe. Je suis un corps malmené, je suis une âme égarée. Dans la cellule, je tourne en permanence le dos. Mon regard rencontre plus souvent le mur sale que les yeux de mes camarades. On est foutus, le temps passe et il n'y a toujours rien qui vient. Il y a bien eu cette sorte d'inquiétude de la part de nos ravisseurs, mais notre condition reste toujours la même. L'absence de Soo Hyun n'arrange en rien la situation. Et si lui aussi, il était mort ? C'est quand j'entends la porte s'ouvrir à nouveau, avec des bruits de pas désordonnés, que je comprends que le veilleur est de retour parmi nous. Je tourne rapidement la tête vers le jeune homme au bandage bien visible sous son menton. Que lui ont-ils fait ? Je cligne des yeux, silencieux pour le moment. Yeonwoo se montre immédiatement curieuse et c'est une pluie de questions qui s'abat sur Soo Hyun. S'il a vu le visage de notre ravisseur, c'est qu'il y a du changement derrière cette porte, pour sûr. « Passer un marché ? Tu crois que nos clans ont retrouvé notre trace ? » Faire un marché en présence indirecte de Soo Hyun dans la pièce, évidemment que ça mérite réflexion. Qui diable prendrait le risque de marchander avec ces types sans foi ni loi ? Je regarde les places vides que mes deux défunts camarades occupaient. Si les clans étaient arrivés plus tôt, peut-être qu'on aurait pu les sauver... Et progressivement, mon visage s'assombrit et je m'enfonce dans une terrible mélancolie. Je me dis que peut-être, nous les rejoindrons bientôt. A moins que le destin ait prévu autre chose pour nous. |
| | | Sujet: Re: Chapitre 1: un réveil difficile
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