« Vous êtes sérieux ? » Les jeunes baissaient la tête, peu fiers d'eux. Dongho soupira avant de les faire déguerpir d'un mouvement las de main. Il leur trouvera une autre tâche emmerdante à faire pour avoir subit cet échec. Ren... Ce cher Ren, comment pouvait-il résister à la fougue de la jeunesse ? Pourtant le Boss connaissait bien ces jeunes, ils étaient révoltés, et pourtant, ils n'avaient pas vaincu l'ours Ren. Déception totale.

Le dirigeant se redressa pour sortir de ses quartiers, agacé. Pendant qu'il avançait dans les allées, il zieutait aux alentours les mouvements des membres du clans, en observait certains se disputer, d'autres à la limite de coucher ensemble. Ces deux derniers sont d'ailleurs vite allés se cacher sous le regard réprobateur du Chef. C'était selon son humeur, parfois il laissait faire, d'autres non. Néanmoins, ce n'était pas non plus un spectacle qu'il appréciait plus que cela regarder. De plus, là, il avait dans l'optique de maraver du Ren.

Enfin il arriva devant la piaule du paresseux et s’immisça dedans sans gêne. Il retira l'une de ses chaussures – voyez-y une pointe de gentillesse s'il vous plaît ! - et posa son pied sur le fessier de l'endormi pour le secouer. « Debout dépêche toi. » Aux vues de la non réaction du concernée, il continua en lui offrant un joli coup de pied au même endroit. « Magne-ton cul, je vais finir par te péter la gueule, il est 10h, on sort cet après-midi. » Et un petit coup de pieds bonus.

S’il y a bien une chose de connue à en ce qui concerne le jeune chef d’unité de la Main Rouge, c’est la légende urbaine dont il fait l’objet depuis pas mal d’années maintenant. N’allez pas imaginer une histoire de dingue, bien qu’il ait accompli certains exploits qui l’ont hissé à cette position, mais ce ne sont pas d’eux qu’il est question. Ici, nous vous parlons du démon matinal qu’il incarne. Ren n’est pas du matin et les réveils mouvementés qu’il fait subir aux recrus sont bien connus de tous. C’est par ailleurs devenu un baptême du feu que Dong Ho a instauré pour une raison inconnue, même si l’on a deviné bien le sadisme qui se cache probablement derrière. Ce matin-là ne fut pas une exception à la règle mise en place par le chef au grand dam des petits bleus.
Ces derniers assez téméraires et confiants avaient pénétré l’antre de la bête  en criant sans trop se poser de question. Erreur fatale. Ils s’étaient mangé le regard le plus noir de leur vie, les paroles les plus glaçantes qu’ils n’avaient jamais entendu ce qui les laissa scotchés sur place. Non cette histoire n’est pas une légende, elle existe réellement tout comme les attaques et les lancés d’objets qui les accompagnent. Traumatisés par la rage et la force de Ren, ces derniers avaient pris la poudre d’escampette aussi rapidement qu’ils étaient entrés, laissant à Ren tout le loisir de se rendormir.

Du moins c’est ce qu’il croyait, jusqu’à ce qu’il sente un pied se loger sur ses fesses pour le secouer puis lui mettre un coup de pied. Il entendait une voix au loin lui gueuler dessus, mais il s’en foutait complètement. Il était crevé après sa longue journée d’hier alors non il n’allait pas se laisser faire priver ne serait-ce que d’une petite heure de sommeil réparateur. Il grogna avant de saisir la jambe d’une poigne de fer « Je vous avais dit de partir non ? » Il se redressa, les yeux  à moitié clos, de manière à frapper la jambe d’appui de son « dérangeur », le faisant tomber sur le tapis. Avant de se réinstaller sous sa couverture en grognant « Et alors ? Allez trouver un autre dirigeant pour faire les préparatifs de la sortie de cette après-midi et ne me faites pas chier ». Ren était un démon redoutable encore plus dangereux le matin, seulement il ne savait pas encore qu’il avait réveillé l’autre démon du camp, Dong Ho.

Le grand brun n'était même pas étonné de se retrouver par terre. Fort heureusement, dans ce lieu où l'image forte compte énormément, Dongho se trouvait caché du regard de tous et bientôt, Ren allait manger le plat vengeur du Boss bien froid. Le géant s'installa en tailleur au pied du lit de l'endormi grognon pour réfléchir calmement alors que le bougon grognait encore. Mais quel chieur pardi ! C'était toujours la même rengaine avec lui, Ren ne retenait pas la leçon. C'est pour cela que finalement, Dongho s'était résolu à lui envoyer des recrues ou les punis, cela leur faisait un petit baptême du feu : car bien même Ren était violent au réveil, il n'avait encore jamais tué personne, ça ne pouvait pas faire trop de mal, et au moins, les nouveaux apprenait qu'il fallait le respecter, qu'il n'était pas aussi doux que sa voix ne le laissait paraître.

Le leader se redressa pour épousseter son pantalon fraîchement acquit la veille lors d'un pillage de magasin abandonné, ce n'était pas le plus beau jeans du monde, mais c'était toujours mieux que les vêtements queshua de Kyung Hong. « Tu démissionnes, t'es sûr ? » Finalement, il n'attendit même pas la réponse de l'Ours qu'il sortit de sa chambre et chercha des volontaires aux alentours de celle-ci ; sans doute des gens qui avaient quelques rancunes envers Ren et sa mauvaise humeur matinale. En tout, une vingtaine de personne le suivit jusque devant la porte du jeune homme. « Bon, seulement les chaussures, vous rentrez deux par deux et vous les lui balancez bien dans la gueule, mettez-y toute la force que vous avez. Sur ce, bonne vengeance. » C'est en hurlant comme des barbares qu'ils s'exécutèrent à lancer leurs chaussures sur le corps sans défense de Ren, à la fin, une dizaine d'enfants s'ajoutèrent pour lui sauter dessus, surexcités par cette mission éclair. Enfin, il les fit sortir avant de les féliciter d'un geste de tête. Enfin, il entra dans la pièce à nouveau, bien fier de lui, même s'il savait qu'il risquait de s'en prendre une grosse dans la figure. « Alors, on se lève maintenant ? »

L’inconscience ? La témérité ? Ou carrément la folie. Voilà ce que penseraient probablement les membres de la Main Rouge s’ils avaient assisté à cette scène. Il faut dire que peu de personnes faisaient tomber le boss de la sorte, après tout il était craint de tous. Enfin pas tout à fait. Car comme à son habitude Ren ne rentrait pas dans les normes. En même temps, Ren n’avait jamais été réellement saint d’esprit et Dong Ho était l’un de ceux qui le lui rappelaient le plus pour le faire chier. Il faut avouer que Dong Ho l’avait vu grandir pour le cou. Il avait assister à ses débuts de petit merdeux à la Main Rouge avant de le voir devenir un chef d’unité un minimum respectable. D’où cette complicité assez discrète entre eux. Ren aimait le faire chier, le provoquer légèrement et Dong Ho le lui rendait bien.
Alors qu’il s’était réinstallé non sans grogner sous sa couverture pour se ré-endormir tranquillement sans aucune pression, il sentit un truc se poser au pied de son lit. Mais trop crevé,  il décida de ne pas en faire cas,  les bras de Morphée l’appelant déjà. Il sentit le poids à ses pieds disparaître et entendit à nouveau une voix lointaine et l’ignora de plus belle, vraiment Ren pouvait être un mur impassible le matin. Et finalement il aurait peut être mieux fais de ne pas faire sa tête de mule et écouter les dires de son boss, car en un instant et sans qu’il n’ai eu le temps de comprendre quoi que se soit, ça chambre fus prit d’assaut par un groupe d’homme qui lui balançaient des choses encore non identifiées par la masse cachées sous cette couverture. Ren vu rouge. Il se redressa, le regard plus noir que jamais et une aura meurtrière l’enrobant. Ils venaient tout bonnement de signer leurs arrêts de mort. Le ton glacial à vous donner des frissons, Ren énuméra les noms des visages qu’il reconnaissait et leur promit des missions plus horribles les unes  que les autres. À cela s’ajoutèrent les gosses. Ren les déteste tout bonnement, ils sont trop bruyants et bouge bien trop. À deux doigts de tous les attraper pour les jeter dehors, ils furent sauvés par une voix qui les rappelèrent. Sans pitié, il leur souffla que la prochaine fois ils ne seraient pas aussi chanceux. Il y eut un silence, puis le cerveau de cette opération fit son entrée dans la pièce alors que Ren était assis sur le coté de son lit la tête vers le bas. Il écouter son boss parler et ne pouvait qu’imaginer le sourire narquois qu’il devait afficher en prononçant ses mots. En ni une ni deux, Ren attrapa le réveil qui se trouvait sur sa table de chevet et le lança de toutes ses forces dans la gueule de Dong Ho. Il était aussi doué au lancé qu’aux tires visiblement et mit en plein dans le mille. Laissant une jolie petite marque rouge sur le visage de son supérieur. Un sourire sadique apparu sur les lèvres du plus jeune, alors qu’il se redresser pour enfin quitter son lit. Il fit rapidement craquer son cou et se frotta les cheveux de manière nonchalante avant de se diriger vers son interlocuteur « Tch. J’crois que tu vas très vite regretter que je le sois Dong Ho, vraiment. » Arrivé à sa hauteur il le toisa deux minutes avant de lui faire un croche-pied et de se poser au-dessus de lui avec un petit sourire « Car là, je t’avoue que j’ai grave les nerfs. ». Ça faisait un moment qu’ils n’avaient pas chahuté tous les deux et pour le coup Ren n’allait pas se retenir ne serait-ce qu'une seconde.

Dongho n'aurait pas accepté cela venant de tout le monde et d'ailleurs il ne l'aurait pas accepté en publique. Mais le lieu était privé et la personne était Ren. Ces deux-là avaient noué une relation plutôt étrange. Dongho lui accordait sa confiance mais en même temps, il n'hésitait pas à le taquiner, puis de toutes manières, il se le permettait parce qu'il était de un, le Boss et de deux, parce que Ren lui tendait bien trop souvent la perche. Dongho l'avait vu grandir. Ils n'avaient pas tant d'années de différences que cela, mais il se sentait quand même responsable, comme un aîné – et il ressentait la même chose pour Kyung Hong. Seiya suivait la même trace.

Le brun avait donc cherché des membres pour qui la vengeance sur Ren ne pouvait attendre, ceux-ci hurlèrent de joie alors qu'ils balancèrent leurs chaussures à la figure de l'Ours. Et pourtant Dongho pu entendre les malédictions proférées par ce dernier et ne put s'empêcher d'en rire. Ils allaient morfler, mais le leader n'en avait absolument rien à faire. Mais le mieux fut le coup de grâce avec la petite armée faite d'enfants les plus insupportables les uns que les autres. Dongho n'avait beau ne pas apprécier ce genre de créature, il les savait indispensable à la survie de l'espèce humaine mais aussi à celle de son clan : la Main Rouge devait perdurer dans le temps ; il ne l'avait pas créée pour rigoler, c'était une institution à laquelle il croyait fermement. Dongho le savait, qu'il allait payé pour cette remontrance, mais Ren le savait aussi que Dongho ne le laisserait pas s'en échapper tranquillement.

Il eut à peine le temps de terminer sa question qu'il se reçut un coup de réveil dans la figure. Les plaisanterie étaient finies : Ren allait en baver. Dongho prit son air sévère et sérieux, celui qui disait qu'on était dans la merde si on y faisait face mais le Boss savait bien que cela n'allait pas arrêter Ren, il fallait se battre, et tant mieux, parce qu'il avait de l'énergie à revendre. « Dongho ? » Il osait l'appeler ainsi ? Le leader tomba à la renverse mais il ne se laissa pas faire et en deux-deux et d'inverser leur position avant d'offrir au jeune homme un bon crochet sur sa joue, pas de quartier entre eux deux. Il le fit se relever en le tenant par le col avant de le plaquer violemment contre le mur et de lui en infliger une nouvelle de l'autre côté cette fois-ci. « T'exagères Ren, faut que je rentre ça dans ta tête !  » Et le seul moyen, c'était en se battant.

Ren avait entendu le rire de son tortionnaire résonner bruyamment dans le couloir, alors que sa mini armée s’occupait de lui. De quoi faire sortir un peu plus de ses gonds le brin. Il n’allait pas mentir, balancer ce réveil dans la gueule de Dong Ho avait était un vrai plaisir et son sourire le prouvait bien. Cette petite marque rouge au milieu de son front seyait parfaitement le boss, d’après lui c’était presque même un cadeau qu’il lui avait fait pour embellir un peu plus sa sale gueule. Le sourire narquois de ce dernier disparut assez rapidement d’ailleurs.  Alors que le fameux air sévère si effrayant pour les autres, qui signaler qu’on allait souffrir par les mains du leader, le remplaçait, le sourire narquois de Ren ne faisait qu’augmenter. Cela l’amusait plus qu’autre chose. Il avait vu tellement de fois cette expression apparaître sur les traits du boss que c’était presque une routine pour lui. Il faut dire que Ren avait un certain don pour la faire apparaître constamment, au grand malheur des autres. Lui il adorait le pousser à bout depuis toujours alors, les autres il s’en foutait complètement. Le leader paru énervé que Ren le nomme par son prénom. Pourtant il le faisait la plupart du temps quand ils étaient tous les deux seuls. Amusé par cette réaction des plus violente, Ren allait prendre un malin plaisir à l’appeler ainsi pour le provoquer un peu plus. Il sourit et pris un air faussement innocent  « Quoi c’est plus ça ton petit nom, DONG-HO ? » il insista bien sur le prénom du boss avant d’afficher un sourire dès plus provocateur.  Alors qu’il avait au début le dessus, le boss renversa la situation en inversant leur position. Ren se prit un beau crochet du droit qui marqua sa joue.  Il se fit ensuite violemment plaquer contre le mur de sa chambre. Si plus d’un aurait été assommé ou même effrayer par cela, ce ne fut pas son cas. Il éclata de rire alors que le boss lui disait qu’il exagérait. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité ou bien ? Il stoppa enfin son rire avant de dire le ton menaçant « Tu te fous de ma gueule ? C’est qui qui a débarqué avec ici pour foutre la merde ? » Dong Ho avait des raisons pour être énervé, mais Ren en avait tout autant. Il recula légèrement avant de lui asséner un coup de tête bien placé, pour que celui si le lâche. Légèrement sonné lui aussi par ce coup qu’il avait porté, il se décolla du mur avant d’ajouter en passant ses doigts sur le coin de ses lèvres qui était ouvert pour regarder le sang qui s’y échappait légèrement. Il allait le lui payer. Il s’approcha à son tour à toute vitesse pour lui décocher lui aussi une belle droite avant de lui dire en souriant de manière provocatrice « Tu m’as toujours appris à rendre les coups non ? Tu risques de le regretter, je crois. » Il n’allait pas ce laisser frapper sans réagir comme le ferait les autres recrus oh ça non.

Si le Boss acceptait qu'on l'appelle par son prénom, ce n'était pas dans ce genre de situation qu'il aimait l'entendre. Ici, il devait rappeler à Ren qui était le chef parce que ce dernier avait l'habitude de l'oublier. Dong Ho le lui fit bien comprendre en le frappant en pleine joue et en le collant au mur. C'était fou à quel point le brun était subitement en colère – ce gamin était trop impertinent. Heureusement qu'il était bon dans la fonction que Dongho lui avait donné, sinon il aurait déjà jarté aux goules. (Bon, on pourrait mentionner cette chose que l'on appelle affection mais vu que Dongho ne pensait pas connaître ceci, nous ferons comme si ce n'était pas le cas). Le boss hurla sur le grondé, complètement fou de rage par ce comportement trop puéril pour un homme de bientôt trente ans. « JE ME FOUS DE TA GUEULE ? » Il n'eut pas le temps de continuer qu'il reçut un coup de tête qui lui fendit l'arcade. En essuyant cette arcade, il repris. « Tu as des horaires minimum à respecter ! Tout le monde se lève tôt pour travailler et toi tu flânes! Et non ! Tu n'as pas trop de travail, j'en ai bien plus que toi, tout comme d'autres on des travaux plus épuisants que les tiens ! Tu abuses Ren, tu n'es pas un roi ici ! » Il se prit ensuite une droite de la part du plus jeune et la répartie de ce dernier ne fit que faire fumer les narines de Dong Ho qui cracha le sang qui logait dans sa bouche. « Je l'applique très bien cette règle. » Et il démontra son argument d'un coup de pied violent dans le ventre suivit d'une nouvelle droit dans la figure. Néanmoins, il n'en avait pas fini, il le reprit par le col pour le pousser contre le coin d'un meuble et le faire tomber au sol. Il s'installa sur lui pour le finir avec un dernier coup. « Mais je t'ai aussi appris à savoir arrêter avant qu'il ne soit trop tard. » Ren devrait arrêter de le provoquer parce qu'un palier de plus à franchir dans sa colère et Dong Ho ne répondrait bientôt de plus rien. Le plus jeune devait comprendre qu'il avait déjà assez de privilèges pour continuer à se la jouer princesse. « Va à l'infirmerie maintenant. » dit-il en se redressant, toujours sur les nerfs.

Ren savait pertinemment qu’appeler le boss par son prénom allait le plonger dans une rage folle. Mais, il aimait jouer avec le feu, c’était bien connu. Il faut dire que faire sortir de ses gonds le boss était un jeu dangereux qu’il prenait un malin plaisir à exécuter quitte à se brûler les ailes. Mais il aimait prendre des risques alors non, il ne cesserait pour rien au monde. Dong Ho était comme un grand frère pour lui depuis le temps et comme tout bon petit frère qui se respecte, il avait le devoir de l’embêter un peu, non ? Alors qu’il lui avait dit qu’il avait était le premier à venir foutre la merde dans sa chambre en se ramenant, il vit bien que sa réplique déplu fortement à plus vieux. Mais le coup était parti avant même que ce dernier ne puisse poursuivre. Le coup de tête avait visiblement bien amoché le boss au vu de son arcade ouverte qui perlait sa peau de petites gouttes de sang. Et merde, il fallait vraiment qu’il apprenne à mieux maîtriser sa force pour éviter d’amocher le visage du boss de cette façon. Il risquait d’avoir les femmes de la Main Rouge sur son dos, de quoi le faire soupirer d’avance dans ses pensées. Il écoutait le plus vieux déverser toute sa rage dans un long débit de parole ressemblant à des remontrances que l’on ferait à un gamin. Il ne put s’empêcher d’ esquisser un petit sourire quand ce dernier évoqua le fait qu’il se comportait comme un roi, mais le cacha rapidement derrière son habituelle poker face « Faut pas m’en vouloir boss, j’ai été éduqué comme ça. » il y avait une grande part de vérité dans ses paroles hélas, ce qui les rendait difficiles à répliquer. Alors que la droite avait suivie la jumelle qu’il avait reçue plus tôt du boss, Ren regardait le boss cracher du sang, alors qu’une aura encore plus menaçante l’entourait à présent. Ren ne vit pas le coup venir et vit sa respiration se coupa l’espace de cinq secondes. Le coup de poing vint s’ajouter au coup précédent, alors que du sang jaillit légèrement de sa bouche pour s’abattre sur son tapis. Il l’avait bien eu sur ce coup. Il sentit le boss le soulever par le col alors qu’il était encore sonné par les coups et fut poussé violemment contre le coin d’un meuble, ce qui le fit chuter au sol. Décidément, il était vraiment vénère ce matin. Si beaucoup auraient pris peur ou chié dans leurs frocs, Ren se mit à rire alors que le boss s’installait sur lui. Son rire perçait presque les murs de la chambre, un spectacle des plus rare il faut l’avouer. Alors que son rire était parfois coupé par quelques petits gémissements dut à son abdomen dans un sale état il ressuya les larmes qui perlaient ses yeux provoqués par son fou rire. Il sourit à Dong Ho avant d’ajouter presque calmé « J’avoue j’avais zappé cette leçon.» Dong Ho devait être parfois pris avec un peu plus de pincettes et i devait le garder un minimum en mémoire s’il ne voulait pas que les choses dégénèrent. Alors que le plus vieux le libérait enfin et lui ordonnait d’aller à l’infirmerie, Ren fit mine d’avoir du mal à se relever à cause de la douleur qui engourdissait à présent son corps « Je crois que je ne vais pas pouvoir sans un peu d’aide. » dit-il d’un air désolé avant de tendre sa main vers Dong Ho pour recevoir son aide. Un petit sourire malicieux s’empara de son visage lorsque celui-ci la lui offrit. Il le tira de toutes ses forces vers lui, le faisant doucement chuter et en profita pour se relever. Il courut hors de la chambre en se tenant encore l’abdomen. Il passa sa tête une dernière fois dans l’entrebâillement de la porte pour ajouter « Et toi tu as oublié qu’il ne faut jamais baisser sa garde, même avec ses plus grands amis. Vas voir Yeon Ah tout seul et profite en pour te faire masser t’en as bien besoin. » lui lança-t-il avant de lui tirer la langue comme un gosse de cinq ans. Il retrouver toujours ses seize ans en compagnie de Dong Ho, comme si aucun d’eux n’avait grandi depuis leur rencontre i y a maintenant 12 ans. Une fois son discours terminé, il se cassa dans les couloirs, direction l’atelier de son bro, qui se fera un plaisir de lui soigner ses bobos avec douceur contrairement à cette sorcière.