Dongho c'est le froid hivernal, celui qui s'abat sans que l'on puisse l'éviter, celui qui s'immisce sous les multiples couchent de vêtements censées protéger ; Dongho c'est le froid qui dégèle que rarement. On le pense dénué d'émotions ; c'est presque vrai. Il ressent peu certaines émotions ou du moins, il réussit à les contrôler. Le brun ne déborde quasiment jamais, son allure stoïque fait croire à une coquille totalement vide mais c'est une apparence qu'il s'est construite et qui a fini par prendre possession de lui. Dongho contrôle ses émotions et subit ses sentiments, le tout, pour la plupart du temps, dans le calme absolu. Cela ne l'empêche, au contraire, de montrer à quel point il aime faire souffrir ce qui ne font pas parti de son clan, ou bien les traîtres encore. Ferme et impartial, selon lui, tout le monde doit recevoir le même châtiment selon la faute commise, ami ou non, et pire si extérieur au clan (pour ces derniers, il n'est même pas obligatoire qu'une faute soit perpétuée, tout est permis).

Dongho est connu pour son aura menaçante bien au-delà des frontières du clan de la Main Rouge, une aura qui lui plaît bien, qui satisfait son ego. Après tout, le géant ne peut le nier ; il est violent et bien plus que cela, extrême : il lui arrive parfois de ne plus se contrôler dans le feu de l'action. On dit de lui que c'est un être sanguinaire qui se nourrit de la satisfaction à voir le sang couler, et c'est la vérité.

Si Dongho est le leader de la Main Rouge, ce n'est pas venu de rien. Charismatique, voilà son trait significatif et majoritaire : quand il parle on l'écoute, quand il donne un ordre on l'exécute. Si on désobéit, il vaut mieux fuir très rapidement. Il en reste manipulateur et persuasif, il joue des mots pour embobiner, il fait siffler ses lettres pour ensorceler : magicien de la langue, il tentera le tout pour le tout afin de rallier encore d'autres à sa cause. Au niveau de ses actions, il a su prouver sa force et son adresse autant en combat qu'en exploration : après tout c'est un sportif qui pratique son petit rituel chaque matin. Le brun a bien conscience qu'il n'est certainement pas le meilleur de son clan mais il sait se défendre et ma foi, il est plutôt ravi d'avoir des gars encore plus forts que lui de son côté : plus efficace pour écraser autrui.

Dongho, les autres le décrivent comme vicieux dans tous les sens du terme. Immoral, cynique avide, perturbé. Qu'importe comment on le traite, seul son propre avis compte pour lui-même. L'avis extérieur ne lui importe que peu. Les seuls à qui ils se réfèrent sont à ses plus proches collaborateurs du clan, assez avisés selon lui pour le conseiller et encore, on prend des pincettes quand on parle de cela puisqu'au final, ce sera toujours la décision de Dongho qui comptera. Oui, le brun est mesquin ; trouver la petite bête qui fait grincer les dents, c'est jouissif pour lui, se moquer c'est un passe-temps, presque une passion et ça aide à déstabiliser l'ennemi.

Enfin, bien qu'il soit fondamentalement mauvais, ou plutôt qu'il le soit devenu, il reste en lui quelques valeurs qui lui sont importantes. Solidaire : son clan est ce qui importe le plus à ses yeux. Bien qu'il ne supporte pas que l'on se montre faible en lui demandant d'aider ; il n'hésitera pas à donner un coup de main naturellement et sans doute, silencieusement, s'il voit l'un des siens vite fait en galère. Certes, son clan est violent, mais il y a certaines choses à respecter. Tout comme le travail. Chacun à un rôle et chacun doit s'y plier auquel cas il risque de s'en prendre plein la gueule, et on parle au sens propre. C'est pour cela que malgré son état, sa fatigue ou quoique ce soit d'autre, il sera toujours disponible en tant que leader, qu'importe l'heure et le moment ; il suffit juste de faire attention à comment s'adresser à lui...

Dongho ne s'est jamais marié, néanmoins il a eu plusieurs concubines. Il ne sait pas s'il a eu des enfants avec elle mais il ne compte pas s'en occuper si jamais – C'est un amoureux des armes à feu et ce, depuis qu'il a pu en toucher une. Il se rappelle la saleté qu'elles peuvent faire sortir du crâne des gens ; comme celle de ses parents qui avaient trahi son pays – l'obtention d'armes à feu est donc l'une des priorités lors de négociation d'alliance pour lui – il participe parfois aux séances de tortures ; voir l'ennemi souffrir lui donne une satisfaction bien plus que plaisante, il va parfois trop loin d'ailleurs – il fait son petit sport tous les matins : jogging, musculation, tout pour garder son corps au top de la forme – il déteste la viande bleue, le cuisto de la prison a intérêt à faire attention (en plus il mange en grande quantité) – il a déjà couché avec plusieurs femmes en même temps – il aime les chats mais cette espèce est rare donc s'il en trouve un, un jour, il le garde pour lui – il a déjà défiguré un membre du clan pour lui avoir mal parlé ; il était quelque peu à cran ce jour là – il est du genre à laisser faire s'il juge qu'un membre a été trop loin ou trop lâche et que les autres veulent le battre ou le bizuter, il contemple même parfois. – Dongho lit énormément : tout ce qui lui passe par la main. Les livres sont devenus une denrée rare à tel point qu'il ne fait plus le difficile, dès qu'il en découvre un, il se fait un plaisir de le lire, que dis-je, de le dévorer, qu'importe le genre, le thème, l'auteur et même parfois la langue – en effet, en Corée du Nord, on lui a appris à maîtriser l'anglais et le japonais en plus du coréen. Il devait aussi commencer à apprendre le chinois mais il n'a pas eu le temps de terminer son apprentissage.