Mon regard se pose sur chacune des vies présentes ici, dans cet enfer qui ne porte pas de nom. Soudain, la réalité me parait bien distante et difficile à approcher. Est-ce que nous sommes vraiment en train de crever ici ? Nos pas ne nous guident pas vers la sortie, j'ai l'impression d'avoir des hallucinations. L'air devient irrespirable, Yeonwoo veut sauver un gamin mais à quoi bon ? A quoi bon putain ! La première fois, je parviens à la ramener dans le droit chemin, pour finir dans un cul de sac. Il nous faut revenir sur nos pas. Il nous faut revenir sur nos sacrifices. Je reprends la tête de file, la fumée dans les poumons et la rage au coeur. Les morts s'empilent dans les couloirs, le visage si familier de mon camarade d'unité finit piétiné par nos pas malhabiles. Je pleure. Mes larmes coulent toutes seules et je regrette déjà d'avoir dit non à la vie. Mes épaules tressautent, mes mains sales se frottent contre mes joues humides et noires. On va tous mourir ici si on ne se réveille pas. Je vois Yeonwoo qui revient près de la cellule où le gosse était enfermé. Je l'attrape vivement par le bras, la regardant d'un air fou et les dents serrées, avant de la ramener dans le rang avec rancoeur. « On ne peut rien faire pour eux je te dis ! » Je suis désolé. Je suis désolé de répandre inutilement du sang sur ces murs. Je fais attention que les rescapés me suivent, et je prends l'autre direction en chancelant. Direction une mort soit trop douce, soit trop amère, comme le goût de la défaite au bord des lèvres.

Vous faites demi-tour guidé par l'espion de l'unité E. Ce dernier semble fléchir, son cœur de pierre se brisant dans le timide flot de larme qu'il essuie. Vous voici à nouveau dans le couloir de l'enfer. Froidement, vous continuez de suivre le leader de ce sauvetage. Park Yeonwoo remarque tout de même que la cellule à présent à votre gauche n'attend que d'être poussé pour pouvoir libérer l'enfant presque agonisant. Le femme qui semble être sa mère vous supplie davantage mais pour le sauver, il faudra se lever et pousser les barreaux brûlant.

Le choix suivant dépend uniquement de Park Yeonwoo (la décision peut être prise via skype et intégrée dans la prochaine réponse):

Vous voici retourné à votre point de départ face à la porte que vous connaissez si bien. Vous n'avez pas besoin de la pousser pour savoir ce qui s'y trouve: le cadavre de votre sauveur. Vous n'avez pas d'autre choix que de vous enfoncer dans le couloir assombrit par l'épaisse fumée. Bien que cette dernière pique vos yeux, vous remarquez qu'elle semble se déplacer. L'air se fait plus respirable au niveau du sol. Votre unique choix: ramper à l'aveugle.

Une fois, une fois mais pas deux ! Hors de question de passer deux fois dans cette cellule et d’ignorer à nouveau cet enfant. Peut-être ne pouvions pas tous les sauver mais au moins… Et je profitai que Yorell soit cette fois devant moi pour m’arrêter et observer, chercher et trouver un moyen de sortir ce pauvre garçon d’ici. Le cavalier ne le remarqua que trop tard et cette fois, je résisterais. Je ne bouchais plus le chemin alors que les autres continuent d’avancer sans moi s’il le fallait, mais je ne partirais plus sans avoir au moins essayer de le sauver !

Pousser la porte et se brûler la paume des mains       Poursuivre sa route

Un gémissement s’échappa de ma bouche avant que je ne serre les dents pour encaisser de la douleur dû à la sensation de chaleur intense sur la paume de mains. Je ne bénissais néanmoins le port de mes bandages atténuant la brûlure, puis j’attrapais l’enfant. Au diable, mes souffrances corporelles, j’aurais le temps d’y penser après. Quand nous serons sortie de cet enfer. Plaçant l’enfant désormais sous mon aile devant moi, je lui fis signe de nouer son t-shirt comme j’en avais fait avec le mien et le força à avancer, abandonner sa mère derrière lui, le plus rapidement possible avant que les fondations embrasées ne s’effondre sur nous. Nous nous éloignâmes des flammes pour sombrer dans la fumée. Nous rampâmes dans une ambiance qui pouvait sembler plus calme mais tout aussi terrifiante. Mes mains me faisaient souffrir à chaque contact de la paume sur le sol. Nous avancions à l’aveugle, à ras le sol, tandis que je fermais la marche, protégeant l’enfant juste devant moi, déposant de temps en temps le bout de mes doigts sur son dos, comme pour essayer de le rassurer, qu’il sente une présence prête à veiller sur lui…

Vous vousenfoncez dans l'épaisse fumée. Si avant vous pouviez penser que ce chemin était pire que les flammes, vous changez rapidement d'avis. En effet, l'air au sol est respirable, mieux encore, comparé à la fournaise que vous avez combattu, vous le trouvez même frais. Plus vous avancez et moins vos yeux vous brûlent. C'est alors que certains sont envahis par un sentiment d'espoir! Vous savez que vous  êtes presque!
Soudain, vous vous arrêtez. Un nouveau choix s'offre à vous. Un choix qui ne vous rassure pas, vous faisant douter. En effet, votre chemin est divisée. Bien qu'à l'origine vous aviez fini par connaitre les lieux, la fumée vous a fait perdre votre sens de l'orientation. Une porte se trouve à votre droite, une porte sous laquelle une petite partie de la fumée s'engouffre. Derrière cette dernières se trouve des gens. Vous les entendez taper contre le bois. A votre gauche, la majeure partie de l'épaisse fumée grise s'engouffre mais au loin, vous pouvez entendre des rires peu rassurant.

Avancer ou reculer. Les cris ou les rires. Les fumés me piquent les yeux, la fumée entre dans ma gorge même si ce qui reste de mon t-shirt couvre mon visage. J'hésite comme tous. On est perdu, complètement perdu. Faut les sortir de là. Suis-je devenu fou? Certainement, qui ne le serait pas maintenant. On avance droit vers notre mort sans qu'on sache vraiment où elle est après tout. On les sort de là! Moi qui n'est pratiquement jamais parlé depuis ma captivité, me voilà donner des ordres. Je cherche à tâtons la clanche, tape avec mon épaule contre le bois de la porte. Ils vont mourir si on ne fait rien. Une main rouge qui pense aux autres, c'est nouveau. Mais j'ai eu le temps de me remettre en question depuis que je suis ici. Si c'est la dernière chose que je fais, je les sauverai. Ma voix est froide, dommage qu'elle ne peut pas diminuer la température autour de nous.

Ouvrir la porte à droite       Prendre à gauche

Cho Hyun Ki a réussi à ouvrir la porte. Là, une partie de la fumée s'engouffre vous dissimulant de l'horreur qui vous attend à l'intérieur. En effet, vous découvrez des humains quelque peu étrange. Sont-ils seulement humains? Leurs corps sont difformes, parfois emputés de leurs membres ou avec des membres supplémentaires. Que sont-ils? Ces êtres ne ressemblent en rien à ce que vous avez pu voir auparavant. Sont-ils des victimes des radiations ou pire encore... des exprériences scientifiques?  Seo Yoon Hee et Cho Hyun Ki ne mettent pas longtemps à reconnaître l'homme en blouse blanche, le seul homme armé de la pièce, celui qui les a fait tellement souffrir: le docteur Yang.
Rapidement, le prétendu médecin l'arme au bras se met à tirer sur ces humains, vous faisant reculer. La chance ne vous ayant pas totalement quitté, vous êtes encore dissimulé par la fumée hors, une balle vient se loger dans la jambe de Cho Hyun Ki l'handicapant pour marcher. Le seul en plus ou moins bonne condition physique se trouve être Moon Yorell.


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Hors-jeu: Pour vous aider, nous vous faisons un listing des blessures:
Seo Yoon Hee : En fin de cicatrisation après l'amputation d'un rein.
Kang Soo Hyun : Entaille au dessous du menton, ne peut pas parler.
Cho Hyun Ki : Une balle dans la jambe, marche à présent en boitant ou à cloche-pied. Perte fréquente d'équilibre.
Park Yeonwoo : Un pied brûlé gravement, les paumes de ses mains blessées. Doit se déplacer à cloche-pied.
Tout le monde : Debout, la fumée vous étouffe et votre endurance est largement diminuée.

Lorsque Hyunki ouvrit la porte et qu’un pareil spectacle d’épouvante se dévoila devant, mon premier réflexe fut serrer fermement l’enfant contre moi et préserver ses yeux de cette horreur. Qu’importait d’où il venait, seul mon instinct dictait mes gestes. Les coups feu, Hyunki qui ploya et pourtant dont tout l’être semblait prêt à bondir dans l’arène pour livrer bataille. « Oppa ! Qu’est-ce que tu crois pouvoir faire ?! » Ma voix portait à peine, je ne saurais s’il pouvait m’entendre au milieu de ce chaos, mais Ii n’était clairement pas en mesure d’affronter qui que ce soit ainsi. Un regard paniqué échangé à Yorell, je le questionnais ainsi sur son consentement quant au repli :

Combattre le docteur Yang       Fermer la porte et aller vers les rires

La porte refermée, nous n’avions pas de temps à perdre. Néanmoins, je remarquai la démarche boiteuse de Hyunki et le ruisseau de sang qui coulait le long de sa jambe. Réflexe stupide peut-être, ou conséquence d’être éduquée par un médecin, j’envisageai ma vie après celle des autres alors je m’apprêtais à ôter mon vêtement recouvrant ma bouche et mon nez afin de lui faire un garrot. Cependant, le tireur me fit aussitôt comprendre que nous n’avions pas le temps alors nous nous remettions en marche en direction de ses rires qui n’annonçaient rien qui vaille. Démarche pénible, lente, je gardais l’enfant contre moi. Il me constituait ainsi une forme d’appui bien que je l’évitais le plus possible. Pour une fois, je ne bravais pas le danger en première ligne, car je devais le protéger, et trop lente de toute façon. Je peinais de plus en plus, réduisant au maximum ma respiration, malgré tous les efforts à fournir. Je luttais pour ne pas flancher, pour ne pas succomber, et ce garçon me donnait l’ardeur de dépasser mes limites physiques.

Face à cet ennemi trop fort, vous décidez de faire demi-tour. Vous espérez cependant qu'il ne vous aura pas suivi. Plus vous vous enfoncez dans le couloir, plus l'air devient respirable. Vous vous rapprochez dangereusement des rires ce qui ne vous rassure guère pour enfin sortir du bâtiment en flamme. Enfin! Vous pouvez à présent respirer à plein poumon. L'espoir vous gagne jusqu'à ce que vous voyez des hommes. Près de vous, l'un d'eux.
Ce dernier semble se délecter de la scène alors que vous pouvez entendre au loin les cries des victimes de l'incendie ainsi que des coups de feu. Apparemment, le docteur Yang n'est pas le seul a posséder une arme dans les bâtiments. Tout le camp est en feu. Au centre de la cour extérieur, l'homme rit, danse. Il a l'air d'aimer le chaos qui se déroule. Le reste du groupe semble l'attendre près d'une voiture. Cet homme, vous le connaissez que trop bien. Il s'agit du chef du camp. Hélas, vous n'êtes pas passé inaperçu. Il s'arrête alors de rire, vous regardant. Il en profite pour doucement lever son arme pour la pointer vers Moon Yorell "Pow!" S'exclame l'homme en faisant semblant de tirer tout en visant la tête de l'espion tout en mimant une moue de surprise. Il recommence son cinéma avec Seo Yoon Hee "Pow!" puis avec Kang Soo Hyun "Pow!" . L'enfant près de Park Yeonwoo se dissimule derrière elle tandis que l'homme la vise comme les autres "Pow!". Il penche la tête sur le côté lorsqu'il voit l'enfant, ricanant de plus bel. "Vous êtes morts!" S'exclame-t-il en chantonnant avant que vienne ensuite le tour de Cho Hyun Ki "Pow!". Cette fois-ci, il a vraiment tiré, sa balle se logeant dans l'oeil gauche de l'homme de la main rouge. "Oups!" Ricane-t-il faussement embêté.
Un de ses homme s'approche de lui pour le tirer par le bras. "Capitaine! Nous n'avons plus le temps! Il faut partir!" S'exclame son sbire. Le maître des lieux n'aimant pas qu'un simple sbire lui dicte sa conduite, il en profite pour poser le canon de son arme sur son front pour enfin tirer. L'homme s'écroule au sol alors que le chef se dirige vers la voiture. "Nous nous reverrons!" S'exclame-t-il toujours chantonnant comme si prendre la vie d'un de ses homme le laissait impassible.
Il laisse derrière lui son repère temporaire ainsi que votre petit groupe. Vous le regardez partir, impuissant tandis que Cho Hyun Ki est gravement blessé. L'homme de la main rouge se vide de son sang. La balle ne s'est pas logé profondément grâce -ou à cause- de la distance de tir.

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Pour cette manche, vous avez carte blanche, qu'allez-vous faire? Qu'allez-vous décider? Une fois votre décision prise, The Stranger reviendra pour vous guider ! (à moins qu'il intervienne avant pour vous donner quelques cadeaux pour vos efforts )

Une sueur froide, la liberté revêtue du masque de la cruauté, et un visage : celui d'un fou déformé par l'ivresse d'un rire satanique qui feignit de nous abattre l'un après l'autre. L'enfant derrière moi, je me dressais en barrière de mon corps frêle. Puis, un coup de feu qui retentit. Hyunki qui tomba sous l'impact. Premier reflexe de passer un bras autour de l'enfant pour le serrer un peu plus contre moi. Seconde réaction de vouloir me précipiter vers le maitre de tir tandis que les monstres infâmes prenaient la clé des champs sur une promesse de retrouvailles. J'accourais, ou plutôt aussitôt trébuchais à cause de la douleur sous mon pied brûlé. Qu'importait, à quatre pattes, je continuais jusqu'à lui et son visage défiguré, maculé de sang. Il respirait encore. Oppa ! Dans un vain espoir, je dégageais ma bouche, dénouait mon t-shirt afin de m'en servir comme point de pression-éponge sur l'hémorragie à hauteur de son oeil. Mais le liquide rouge ne tarda pas à imbiber les fibres du tissu jusqu'à teinter les bandages qui habiller mes mains. J'ignorais la douleur de mes paumes. Je jetai un regard sur sa jambe, sur tout ce sang qui se répendait. Je le savais, je le compris condamné. Je me tournais vers les autres : Allez chercher s'il n'y aurait pas quelque chose, un véhicule, n'importe quoi qui nous permettrait de partir au plus vite ! Nous ne pouvions plus rien pour lui. Mes pieds m'empêchait d'arpenter les parages en quête d'une issue, d'un miracle peut-être. Tout comme si nous devions nous enfuir à pied, je ne serais qu'un poids mort, un fardeau. Alors je restais à côté du mourant. Un regard vers l'enfant, je lui fis signe de ne pas approcher, de ne pas regarder... Puis, je me reportai vers Hyunki, dégageant une de mes mains pour prendre la sienne et je me penchais vers lui afin de lui murmuret ce que nul autre ne pouvait entendre.Ça va aller... Je suis là. Tu n'es pas seul, Oppa... C'est moi, Ra On... J'ignorais s'il se souviendrait de ce nom. Esquissant un sourire aussi tendre que profondément attristé, j'ajoutais L'impertinente qui appelle Dongho Appa... Il n'y en avait qu'une pour se payer un tel culot, n'est-ce pas ? J'ignorais si tu te souviendrais. J'ignorais même si tu m'entendais. Mais je voulais juste que tu saches, que tu sentes dans tes derniers instants que tu n'étais pas seul. Que tu étais auprès d'un membre de ton clan...

J'ai cru à la liberté. L'air frais qui remplit mes poumons pourtant enfumés par l'incendie qui a ravagé cette vieille bâtisse. Dès que j'ai vu la lumière de l'extérieur, j'ai cru au miracle. Oui, nous l'avons fait ! Mais c'est sans compter sur cet homme au sourire difforme et au regard fou. Il semble tout droit sorti d'un film d'horreur que j'ai déjà eu l'occasion de regarder à l'abri. Il est effrayant, me met terriblement mal à l'aise et l'arme qu'il pointe sur chacun de nos visages me fait perdre toute contenance. Ca l'amuse de jouer à la roulette russe avec nous ? Je suis le premier qu'il vise. Aucune balle ne sort, le barillet reste muet. Je tremble. Serait-ce l'épreuve ultime avant notre liberté ? Mon regard dérive discrètement sur les autres qui passent par la démence de cet homme. Notre ennemi commun prêt à s'enfuir avec tous les véhicules à sa disposition. Je m'éloigne de la réalité. Mes yeux sont aveugles, mes oreilles sont sourdes, mes lèvres sont cousues. Il n'y a aucune gloire à tout cela. Peut-être qu'au fond, j'aurai dû mourir dans cet enfer. Et puis soudain, un coup de feu. Fort, retentissant. Je vois le membre de la Main Rouge s'écrouler au sol, le sang tâchant son visage et ses vêtements. Sursaut. Je peux voir le souffle le quitter progressivement. Mon regard fou se pose sur l'homme qui prend la fuite avec ses sbires. Partis. Ils sont partis en nous laissant encore plus affaiblis qu'avant. Je déglutis. J'entends Yeonwoo nous demander de chercher un moyen de locomotion pour quitter cet endroit. Je commence à fouiller sans réellement chercher, mon esprit très loin. « Rien... Il n'y a rien... » Je reviens sur mes pas, regarde de nouveau Yeonwoo penché sur le corps de Hyun Ki qui lutte en vain. Il souffre. Il faut l'aider. Pas le sauver, mais abréger ses souffrances. Je me penche sur le sbire que le chef a abattu plus tôt, mes doigts trouvent tous seuls le pistolet. Je regarde l'intérieur, il reste des balles. Mon corps bouge tout seul, mon esprit est anesthésié. « Pousse-toi... » Je lance un coup de menton en direction de Yeonwoo, les yeux vitreux, le canon pointé sur le presque cadavre de notre compagnon de cellule. Je vais le tuer de nouveau. Il n'y a plus que ça à faire. Les autres n'auront qu'à tourner le dos pour fuir la vérité. Nous avons gagné notre liberté, mais nous avons perdu notre identité à jamais.