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No time to waste ft. Kyung Hong
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MessageSujet: No time to waste ft. Kyung Hong No time to waste ft. Kyung Hong EmptyJeu 3 Aoû - 4:23



❝No Time to Waste❞
Kyung Hong & Nana
Alors que le bâtiment tant convoité se dessinait sous mes yeux, je sentis mon cœur s’accélérer légèrement. Ce n’était pas la peur qui le fit s’emballer, mais plutôt l’excitation. L’insatiable curieuse que j’étais brûlait d’envie d’explorer cet hôpital sans aucune compagnie parasite. De ce fait, je n’avais pas à m’inquiéter du bien être des autres, ce qui me permettait de mieux me concentrer sur mes objectifs. Beaucoup voyaient ma petite escapade d’un mauvais œil. Ils pensaient que les ennuis ne tarderaient pas à me tendre leur main pour m’attirer dans un jeu dont l’issue, si je perdais, se traduirait par des blessures ou une mort prématurée. Si j’adoptais leur philosophie de vie, je me terrais dans notre grotte et prierais pour que La Faucheuse vienne finalement m’extirper de mon ennui. Ce n’était pas mon genre d’anticiper l’avenir. En fait, j’avais plutôt tendance à le regarder d’un air insolent pendant que je flirtais maladroitement avec le présent… Et c’était très bien ainsi.

J’entrai enfin dans l’hôpital. Ma main droite vint automatiquement se poser sur mon arme que j’avais accrochée au niveau du haut de ma cuisse, afin de pouvoir la dégainer rapidement en cas d’urgence. Il vallait mieux que je reste vigilante, même si l’étage foulé par mes pas discrets avaient été nettoyé. Je regardais autour de moi et ne pus m’empêcher de me sentir désolée pour cet endroit, frappé par cette ignominie qu’avait été la guerre. Décidémment… Le pouvoir était une créature bien mystérieuse qui causait la perte de tous ceux qui désiraient la conquérir. À chaque clin d’œil, chaque invitation et chaque faux espoir, elle amenait ses prétendants à se quereller, jusqu’au jour où il était devenu logique pour eux d’éliminer leurs concurrents, histoire d’augmenter leur chance. Je trouvais tout cela pathétique. Il m’était parfois difficile de ne pas céder au jugement et de conserver ma foi en l’humanité. Mais renoncer à mes principes me ferait voir le monde sous un œil qui ne me permettrait pas de distinguer toutes ces couleurs subtiles qui nous échappaient les premières fois. Le pessimisme et la fatalité demeuraient des filtres qui ne seyaient guère à mes yeux sombres qui cherchaient la beauté en chaque individu.

Je me doutais bien que les recherches ne seraient pas très fructueuses, et je n'étais définitivement pas la première à avoir mis les pieds ici. Mes yeux se faufilaient vers n'importe quel recoin, en quête de médicaments, de vieux appareils ou même juste de composants quelconques qui me permettraient de continuer mes petites expériences une fois rentrée au clan. J'avais besoin de beaucoup trop d'éléments pour satisfaire mon côté bricoleur, mais ma priorité demeurait la confection d'une batterie. Pour cela, il me manquait des éponges et des produits nettoyants. Cela ne serait pas du luxe de trouver du zinc et du cuivre sous n'importe quelle forme, les quantités que je possédais restaient très justes.

L'horloge que j'aperçus sur le mur, au dessus d'un comptoir me faisait de l'œil. Je décidai alors de la décrocher. Évidemment, elle ne fonctionnait plus, mais je comptais bien la démonter pour m'emparer de ses vis et de ses piles. Je sortis un tournevis de mon sac à dos et me mis au travail. Une fois chose faite, je déposai mon humble butin dans une petite boîte que je rangeai dans le ventre de mon sac.

Sans plus attendre, je repris mes recherches. Alors que je m’engouffrais un peu plus à chacun de mes pas, j'examinai avec soin les divers éléments qui composaient chaque pièce. Cet endroit était loin d'être rassurant, mais je ne pouvais m'empêcher d'imaginer à quoi il aurait bien pu ressembler si le chaos n'avait pas frappé à ses portes. À ce moment-là, ma nouvelle rêverie me rendit distraite encore une fois et, j'ignorais que j'allais bientôt avoir de la visite.



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Seo Kyung Hong
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MessageSujet: Re: No time to waste ft. Kyung Hong No time to waste ft. Kyung Hong EmptySam 5 Aoû - 4:48



❝No Time to Waste❞
Kyung Hong & Nana
M'aventurer aussi loin du territoire de la Main Rouge était une chose assez rare, surtout sans ma tente! Cela faisait des années maintenant que je n'avais pas mit les pieds à l'hôpital, tout au nord de la ville. Le vent sifflait entre le verre cassé des fenêtres, donnant à la structure imposante du bâtiment une ambiance lugubre et peu engageante en plus de l'écho que l'on pouvait entendre -si on tendait bien l'oreille- des goules présentes dans les derniers étages. Les lieux avaient bien changé depuis la Grande Guerre pourtant, voir cette construction encore fièrement dressée me donnait comme le sentiment de rentrer à la maison. J'y avais tout de même vécu une année, presque tout le temps enfermé entre ces murs que je n'avais pas revu depuis un long moment. A chaque fois que j'y retournais, j'avais pourtant l'impression de rentrer chez moi, parce que c'était en ce lieu, et uniquement en celui-ci que l'on pouvait trouver une trace de mon existence. Sur ma chambre d'hôpital y était encore inscrit mon nom et sur la chambre d'isolement que Dong Ho avait ouverte aussi, sans compter les dossiers médicaux que je n'avais pas encore brûlé.
Mon sentiment d'être enfin chez moi s’amplifia lorsque je passais la grande porte d'entrée. Je reconnaissais les lieux, m’imprégnant de mes souvenirs pour faire abstraction de l'état à présent délabré de ce lieu qui était jadis somptueux. D'un pas assuré, je marchais en direction de l'aile psychiatrique. Je faisais mon petit tour sans trop chercher à ramener un souvenir de cette longue balade. J'étais plongé dans mes souvenirs, revoyant clairement patients et médecins circuler dans les couloirs. Les corps en décomposition des goules qui avaient été tués à cet étage jonchaient le sol, des hommes et des femmes que j'avais côtoyé par le passé, que je piétinais parfois sans même m'en rendre compte, le bruit de leur os craquant sous mes pieds.
J'arrivais dans le bureau du médecin psychiatre qui m'avait à charge, son cadavre presque fini d'être rongé par les vers se trouvait au sol. Il ne restait de lui que des os ainsi qu'une marque marron qui avait imprégné le sol. Cette vision macabre ne me faisait même pas sourcillé bien trop habitué aux horreurs de l'extérieur. J'enjambais froidement les restes du corps de l'homme pour me diriger vers ses casiers, là où il entreposait ses dossiers pour fouiller. A l'âge du numérique, ce vieux fossile n'avait aucune confiance en la technologie. Il ne pouvait pas s'empêcher lors de nos entretiens de noter tout ce qui se disait -quand je déniais lui parler-. Il avait amassé une quantité extraordinaire de papier pour ces dossiers. J'ouvrais sans honte les tiroirs du meuble métallique à la recherche de mon dossier pour enfin le faire disparaître quand j'entendis un bruit à l'étage. Le dossier en main, je le rangeai dans mon sac à dos pour enfin me cacher derrière la porte. Je fronçais les sourcils plus qu'à mon habitude, me concentrant pour une éventuelle attaque. J'avais sortis mon arme, prêt à tirer mais la menace semblait s'éloigner. Je sortis la tête du bureau pour voir de dos une jeune femme. Elle n'avait pas la démarche d'une goule et ne faisait pas non plus le grognement abjecte et si caractéristique à ces dernières. Non, là, il s'agissait d'un être humain. Je m'avançais vers elle, mon arme pointée vers ma cible et lorsque je fus assez proche d'elle pour l'attraper, je la saisis par l'épaule pour la retourner, posant le canon de mon arme sur son front. "Tu bouges, tu meurs." Annonçais-je froidement. Je faisais reculer ma proie jusqu'à la bloquer contre la paroi de la cabine de l'ascenseur qui était arrêté à cet étage, baladant mes mains sur elle pour dans un premier temps lui faire les poches. Sans me poser de question, je jetais tout ce que je trouvais sur la jeune fille par terre, à nos pieds, décidé à faire le tri une fois qu'elle aurait rejoint les occupants de cet hôpital dans le royaume des morts.



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MessageSujet: Re: No time to waste ft. Kyung Hong No time to waste ft. Kyung Hong EmptyMer 9 Aoû - 16:34



❝No Time to Waste❞
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Ce bal qui eut lieu dans mon esprit manquait cruellement de convives, d’ailleurs, beaucoup de mes invités demeuraient absents. Chaque question que je me posais avait entamé une danse en son cœur. Sans aucune réponse pour les guider, leurs pas demeuraient rapides, mais complètement désorientés. Si seulement je pouvais trouver une source d’informations qui m’indiquerait le chemin le plus court à ses réponses, afin de satisfaire mes différentes interrogations dont leur danse folle brouillait tous mes sens qui, d’habitude, restaient en alerte. Pourtant, je ne réalisai pas que ma prudence m’avait laissée, emportant avec elle son voile protecteur. L’unique voile qui me recouvrait à présent n’était autre que celui de mon imagination débordante, grâce à laquelle je distinguais l’intérieur de ces murs d’une toute autre manière. Les surfaces étaient propres. Aucun débris, ni aucun squelette ne gisait sur le sol, aucune trace de sang ne tâchait les parois et chaque objet était soigneusement rangé à sa place. Je voyais des femmes et des hommes traverser les couloirs, répondre aux demandes de leurs patients ou encore accueillir les visiteurs qui souhaitaient voir leurs proches en convalescence. Je voyais des fenêtres s’ouvrir pour faire place à la douce lumière du jour et à l’air frais revigorant, je voyais des personnes entrer et sortir des ascenseurs, et puis…

Je vis un homme. Il se tenait devant moi et la dureté de son regard me fit comprendre que j'étais à nouveau dans l'instant présent. Le voile de mon imagination était tombé lorsqu’il m’avait saisie par l’épaule pour m’obliger à lui faire face. D’un geste brusque, il m’avait imposé cette réalité que j’avais fuie le temps d’une rêverie. Les murs de l’hôpital redevinrent menaçants et aucun humain ne foulait son sol recouvert des vestiges de la guerre. Aucun humain, à part lui et moi. Mes yeux, écarquillés par la surprise le contemplèrent alors qu’il pointait son arme sur mon front. La froideur et la gravité de sa voix me glacèrent le sang, son air menaçant me pétrifiait. Je dus tout de même me faire violence et solliciter mes muscles raidis par la peur pour le laisser m’amener au fond d’une cabine d’un ascenseur. Mon pouls s’était accéléré et j’essayais péniblement de le ralentir en respirant calmement, en vain. La mort ne m’avait jamais côtoyée d’aussi près et j’ignorais quels étaient les bons réflexes pour l’inciter à s’en aller. Il m’avait dit de ne pas bouger et c’est ce que je comptais faire, je ne tenterais rien de stupide. Néanmoins, je ne pouvais me résigner à attendre bien sagement qu’il finisse de me voler, d’autant plus que je ne connaissais pas ses réelles intentions. Allait-il me tuer finalement ? En y réfléchissant, s’il tenait vraiment à jouer les bourreaux, il l’aurait déjà fait. Après tout, ce n’était pas l’occasion qui lui manquait.

La panique avait entamé sa course à l’intérieur de mon corps et ne tarderait pas à s’emparer de ma sanité. Il fallait que j’éloigne le canon de son arme, mais je m’étais promis de rester immobile pour éviter qu’il ne tienne parole. Cependant, il semblait que la peur n’avait pas réussi à sceller mes lèvres, et elle avait également échoué dans sa tentative de ligoter mes cordes vocales. D'habitude, j'étais loin d'être la première à prendre la parole, mais les circonstances actuelles ne me laissaient guère le choix. « Votre arme n'est pas nécessaire, je n’ai pas l’intention de vous résister… » La stupéfaction devenant à présent plus ténue, la peur était plus difficile à lire sur mon visage. Je voulais bien coopérer et ne pas jouer les héroïnes, mais il était hors de question de lui donner la satisfaction d'être en face d'une proie fébrile et affolée. Je le laissai alors me faire les poches, l'envie de saisir mon arme me démangeait de plus en plus, bien que je demeurais incapable de bouger. « À part quelques provisions et mon arme, je n'ai rien d'intéressant sur moi. S'il vous plaît, prenez-les et laissez-moi tranquille. » D'un geste presque inconscient, je détournai mon regard du sien, ne pouvant me confronter à son air hostile plus longtemps. Le canon se situait désormais presque au niveau de ma tempe, mais au moins, la vue des parois de la cabine m'était davantage supportable.


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MessageSujet: Re: No time to waste ft. Kyung Hong No time to waste ft. Kyung Hong EmptySam 19 Aoû - 1:27



❝No Time to Waste❞
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C'était une proie facile, comme toutes les femmes seules qui avaient croisé mon chemin. Ma victime immobilisée, je me faisais une joie de la décharger de ses poids. J'esquissais un sourire à ses mots. Savoir que cette petite chose fragile ne comptait pas me résister me donnait encore plus envie de l'effrayer, qu'elle ne puisse plus dire un mot, que son corps qui semblait si frêle tremble sous le canon de mon arme.
En parlant d'arme, je tombais au même moment que l'évocation de cette dernière dessus, un rictus victorieux se dessinait au coin de mes lèvres tandis que je levais cette dernière. "Oooh..." Soupirais-je de ma grosse voix. Intéressé par ce petit pistolet, je faisais tourner le chargeur à l'aide de mon pouce pour enfin le pousser, faisant tomber les balles présentent dans le chargeur puis l'arme aux pieds de la jeune fille. Bien que cette arme n'était pas la plus puissante connue sur ces terres, la ramener pour aider les petits à tirer pourrait être une bonne surprise pour le maître de tir en charge de leur formation. Une fois la jeune femme déchargée, je lui arrachais son sac -qui était anormalement lourd-, ce dernier pouvant contenir des choses intéressantes dont les provisions qu'elle avait évoqué plus tôt. Mon regard ne s'était pas encore attardé sur la jeune femme, trop préoccupé par les biens qu'elle possédait mais, lorsque je daignais enfin lever les yeux sur elle, je fus stupéfait par sa beauté. Ma main libre se levait vers son visage pour attraper son menton, la forçant à me regard. Mon air grave naturel devait probablement l'effrayer, comme il effrayait la plupart des miens à moins que ce soit ma poigne sur son menton qui lui permettait de mesurer ma force en plus de l'arme pointée sur elle. Pourtant, j'essayais de faire un effort, paraître plus sympathique... J'esquissais un sourire qui essayait d'être rassurant, forçant mes traits jusqu'à ce que ma langue vienne passer sur ma lèvre inférieure. Le désir, comme lorsque l'on voyait de belle chose, montait en moi. Ma main sur son menton glissait vers sa joue tandis que mes yeux analysait ce visage, le détaillant pour m'en souvenir plus tard, lors de mes nuits en solitaire. Une pensée traversa mon esprit, je la trouvais aussi belle que ma première victime. Devrais-je lui infliger le même traitement? La laisser en vie dans l'espoir de la revoir un jour? Je n'eus pas le temps de chercher des réponses dans mon esprit que je m'étais déjà rapproché d'elle, attrapant son menton avec force pour maintenir son visage alors que je posais -sans douceur- mes lèvres contre les siennes. Je les dévorais, ne lui laissant aucune chance d'échapper une quelconque plainte. Avec une arme sur la tempe, il serait de toute évidence difficile pour elle d'exprimer une quelconque opposition.
Ma poigne se desserrait tandis que je faisais doucement glisser mes doigts sur son corps tout en me collant à elle pour éviter un coup de genoux perdu. Mes dents, avides de ses lèvres vinrent martyriser son inférieure. Ma façon de faire trahissait que trop bien cette mauvaise habitude que j'avais eu depuis mon adolescence, toucher des femmes sans leur consentement. Ma main aventureuse finissait sa course sur sa cuisse, la forçant à la relever jusqu'à ma taille. Je lui faisais sentir mon désir à travers nos vêtements, mon cœur s'emballant, je jubilais intérieurement, me félicitant d'avoir capturé une proie aussi attirante.


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MessageSujet: Re: No time to waste ft. Kyung Hong No time to waste ft. Kyung Hong EmptyDim 1 Oct - 19:57



❝No Time to Waste❞
Kyung Hong & Nana
Les yeux rivés sur le sol, je le sentis s’emparer de mon arme et le tintement des munitions qui tombèrent au sol me firent l’effet de violents coups de marteau dans ma tête. La peur avait décuplé mes sens, probablement s’agissait-il de mon instinct de survie qui se réveillait. Mais que pouvais-je faire avec une arme collée sur la tempe ? Subir au lieu d’agir, me laisser faire au lieu de me rebeller… Je ne voyais que ces options. Plus vite il mettrait la main sur l’objet de ses désirs, plus vite il s’en irait. Du moins, c’était ce que je pensais. Je n’avais pas tout à fait tort, mais jamais je n’aurais imaginé que l’objet de ses désirs -mise à part mon arme et mes quelques denrées- se révélait être mon corps. D’un geste brusque, il empoigna mon menton pour m’obliger à le regarder. Il devait probablement se délecter de l’inquiétude qui pouvait à présent facilement se lire sur mon visage. Son sourire me glaça le sang et un frisson parcourut mon échine. Alors que sa main caressait ma joue, je détournai une nouvelle fois le regard et fermai les yeux comme pour nier ce qui était en train de se passer. Cependant, il me força de nouveau à lui faire face et plaqua brusquement ses lèvres contre les miennes. Ce contact si soudain me pétrifia et mes yeux demeuraient écarquillés sous l’effet de surprise. Jamais je n’avais été aussi proche de quelqu’un, c’était la première fois que mes lèvres en rencontraient d’autres. La panique commençait à m’envahir aussi bien qu’un étrange sentiment teinté des couleurs criardes de l’humiliation. Il n’avait pas le droit de me toucher de cette manière, ce n’était pas à lui de décider s’il pouvait s’emparer de mon corps, mais moi. Seulement moi…

Le parcours de ses doigts sur mon corps me firent frissonner de peur et je lâchai une plainte étouffée lorsqu’il me mordit la lèvres. Mes yeux commencèrent à s’humidifier à fur et à mesure que la honte s’empara de moi, et lorsqu’il saisit ma cuisse pour me coller un peu plus à lui, et que je sentis son excitation au travers de son vêtement, la peur était telle que je recouvrai subitement mes réflexes et le poussai de toutes mes forces avant de le frapper au visage. Son arme était un problème, aussi je me jettai littéralement sur lui en espérant le déstabiliser avec le poids de mon corps. Cette action nous fit tous deux tomber au sol et je sentis la cabine trembler dangereusement. Néanmoins, je décidai de ne pas y prêter attention étant donné que mon objectif premier était toujours de lui dérober son arme. À califourchon sur lui, j’essayais en vain de m’en emparer à l’aide de mes deux mains. Il fallait que je détourne son attention pour la lui voler, aussi je lui mordis le poignet en espérant qu’il relâcherait la pression sur son précieux pistolet. J’ignorais ce que je faisais, c’était comme si je ne pouvais plus réfléchir et que mon corps agissait de lui-même pour se préserver…

L’objet de mes convoitises une fois en ma possession, je le pointai vers son visage de mes mains tremblantes. C’était le moment de fuir sans même songer à récupérer mon arme ou mon butin. Pourtant, la peur semblait m’avoir paralysée à nouveau et je restais bêtement sur lui, les yeux humides et l’air à la fois terrifié et furieux. « Je… Je n’hésiterai pas à tirer… S’il le faut… » Je savais pertinemment que j’étais incapable de tirer. Même s’il était dangereux, je n’étais pas faite pour tuer et c’était stupide, mais je préférerais mettre ma vie en danger plutôt que de renoncer à mes principes.



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