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[Flashback] Stubborn people mean silly fight
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Kim Myung Ki
Kim Myung Ki
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MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 EmptySam 28 Oct - 19:09

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Magie et quiétude se mêlaient dans cette valse que vous aviez entamée. Ma présence se faisant oublié, moi qui d’ordinaire aurait annoncé haut et fort que l’on devait rentrer, que ta cheville ne pouvait se permettre de telles souffrances supplémentaire, c’était pourtant silencieux que je t’observais. Veillant sur ta personne tout en me perdant dans ma contemplation. Douce scène qui resterait gravé dans ma mémoire à jamais comme étant l’une des plus belles qu’il m’eut été donné de voir. Spectacle inhumain et enivrant se déroulant sous mes yeux, c’est d’une vague de sentiments que tu m’ensevelissais grâce à ta danse. Garde froid en apparence dont le cœur il tentait de préserver, tu venais de provoqué une déferlante imprévue en ma personne. Tristesse et joie se mêlaient dans une valse que je ne savais apprécier et dont l’origine me restait que bien trop floue. Me transmettais-tu ce que tu ressentais à cet instant, toi qui venait de renouer avec cette promesse inespérée ? A moins que mon cœur ne s’était remis à battre dans cette poitrine figée et insensible depuis bien trop longtemps. L’espoir que la première réponse fut la bonne s’estompait alors que je m’y accrochais. Tel un être désespéré qui se refusait à laisser partir l’être qu’il avait tant aimé, un instant je me confortais dans ce mensonge évident. Plus rassurant, moins effrayant, je ne voulais admettre que ce fussent mes sentiments qui se réveillaient enfin, pas maintenant. Laissez-moi encore être porter par ce spectacle envoutant qui de toute évidence, touchait à sa fin. Cette douce valse que tu avais entreprise avec ce petit être aussi fascinant que rare prenait fin, de tes yeux tu me fixais, comme si tu semblais toi aussi revenir à la réalité. Quelques secondes passaient à nouveau, incapable de prononcer le moindre son, incapable de bouger. Ce ne serait mentir que d’avouer à cet instant qu’en cas de danger, je ne pouvais réagir immédiatement. Tel un homme enivré, il me fallait un instant pour quitter cette hébétude qui m’avait possédée. Passant devant tes yeux à nouveau, quémandant ton attention, ce papillon de nouveau t’attirait à lui. Enfin, je daignais t’évincer de mon champ de vision. Créature dangereuse, à l’instar d’une sirène dont la voix s’élevait pour charmer l’équipage d’un navire pirate, je m’étais laissé bercer par ton sortilège sans y avoir le droit. Le regard fixé sur ce sol que tu avais foulé, ce fut tes pas qui me forçaient à lever les yeux vers toi. Tes fins doigts formant une sphère protectrice, à moins que ce ne fût une prison, s’ouvraient face à moi pour m’offrir la vue de ce qui t’avait précédemment ensorcelé toi aussi. Petit être épuisé par votre valse, à l’instar d’une dompteuse, tu avais réussi à l’amener entre tes mains sans l’y forcer. De ta voix douce et mélodieuse, tu brisais le silence pour me conter le début de ce qui semblait être une histoire. L’histoire de tes ancêtres. Quand bien même j’eus la chance de connaître le monde d’autan, une telle culture je ne connaissais point. Sans pour autant être étonné que tu puisses avoir connaissance de ce genre de choses, à moins que la déferlante de ressenti précédent, à l’instar d’une coulée de lave, avait tout brûlé sur son passage. Mon regard se levait doucement vers ton visage, un sourire étirant mes lèvres face à l’innocence dont tu faisais preuve encore une fois. « Je comprends mieux pourquoi un papillon. » avouais-je sans mal, pour te montrer que si la question m’était venue à l’esprit, je n’eus à la formuler de vive voix pour avoir une réponse. L’auteur de cette scène finissait d’ailleurs par prendre son envol, encouragé par ta main qui s’élevait gracieusement dans les airs. Mon regard le suivait dans sa fuite, silencieux une nouvelle fois alors que tu semblais faire de même.

« Es-tu certain d’être toujours honnête avec toi-même, Myung Ki ? »

A cette question, mon regard quittait le lieu précédemment visité par le petit être volant pour se poser sur ta personne. Qu’avais-tu compris pour poser cette question ?  Etait-il  même possible d’être honnête avec soi-même en toute circonstance ? Nul mot ne passait mes lèvres encore une fois, comme si une suite à cette question j’attendais. Ne tardant à poursuivre, à tes mots je comprenais que tu l’avais déjà connu. Doute et peur se mêlaient dans ces moments, rendant nos pas incertains là où d’autres pourraient fouler ce chemin en toute sérénité. Pouvons-nous croire que les choix pris étaient les meilleurs pour nous mais aussi pour les autres ? Plus attentifs au besoin d’autrui, je préférais parfois renier la vérité, peut-être même la fuir si besoin était.
Fuyez une fois et cela deviendra une habitude. Une fois devenue une habitude, vous aurez du mal à la corriger.

Enfermant mes peurs et mes doutes dans un recoin pour les ignorer par la suite, elle eut raison de moi. Cette douce habitude, difficile au commencement, finissait par vite devenir utile une fois qu’on savait l’utiliser correctement. Abusais-je de celle-ci ? Très certainement. Encore un instant auparavant, je préférais m’accrocher à un mensonge rassurant plutôt que de soulager ce poids dans ma poitrine en traitant une vérité trop lourde. Muscles difficiles à mettre en marche, c’est avec un vague sourire que je détournais les yeux vers le paysage face à nous. A présent vide de toute la magie qui l’avait habité précédent, tu semblais être celle qui rendait grâce à ce lieu désolé. « Je ne le suis pas. » avouais-je sans trop de mal bien qu’en parler secouait cette partie de mon cœur que je m’entêtais à faire taire inlassablement. « Si je dois choisir entre mon bonheur dans la vérité ou celui des autres dans le mensonge, je préférerais me mentir. »  Loin d’être un fervent chevalier tel qu’on le trouve dans les romans, trouvant son bonheur dans les actions charitable ; je me voyais d’avantage comme un rôle secondaire. Un homme dont la culpabilité qu’il ressentait l’empêchait de s’autoriser ce genre de frasque. Ressenti stupide ou réel, justifié ou non, il n’en était pas moins présent. Redonnant au quotidien quelques teintes de couleurs sans t’en rendre compte, tu pointais du doigt ces zones encore grisées de mon esprit. Se protéger. Était-ce la raison de l’ignorance que je m’infligeais ? Étais-je plus heureux à vivre ainsi, comme tu te plaisais à le penser ? « La vérité reste, à mes yeux, la meilleure solution. Tout aussi douloureuse qu’elle puisse être, quelle que soit l’interprétation que l’autre en face peut avoir. C’est moins destructeur qu’un mensonge. » Loin de ma voix froide, tu pouvais aisément comprendre que j’étais pensif au ton que j’avais employé. Perdu dans ce que je ne voulais réfléchir, hésitant à ouvrir la porte de ces vérités cachées, je faisais du sur place. Comme toujours, encore une fois. Je n’ouvrirais pas cette partie de mon cœur. A la place de me centrer sur moi, je me décidais à prendre soin de toi. Jeune bourgeon recueillit par l’Abri qui ne demandait qu’à s’épanouir librement en extérieur.

Mes doigts se posaient sur le sommet de ton crâne afin de se glisser dans cette chevelure comme une caresse que l’on pouvait adresser à un animal fragile et craintif. Tu ne l’étais point, mais je me faisais délicat par instinct dans cet endroit qui regorgeait d’une magie ensorcelante. « Malheureusement… » Soufflais-je tout en me questionnant sur les mensonges que tu avais pu formuler au cours de ta vie mais aussi, et surtout, sur les mensonges qui ont bercé ton cœur. Quelles croyances avaient bien pu être brisées pour que tu regrettes de ne pouvoir te jeter dans les bras de l’illusion à cœur léger ? « Préfères-tu vivre en connaissant la vérité ? Ou qu’on te mente en pensant que tu en serais plus heureuse ? » Le sujet pouvait être vaste, difficile et délicat, mais tu étais certainement assez éclairée pour savoir ce qui était le mieux pour toi. J’espérais du moins que tu ne te confortes pas dans un mensonge pour cette question, toi qui semblais vouloir vivre confortablement à défaut de connaitre la vérité.

La direction de ton regard je suivais, admirant les étoiles qui semblait tant te fasciné. Ce lieu qui ne me faisait penser qu’aux personnes que j’avais perdu semblait t’attirer et te fasciner. Les yeux levés vers les points lumineux, ce fut ta question qui une nouvelle fois me tirait de mes pensées. Fort heureusement d’ailleurs. Je ne souhaitais afficher cet air nostalgique face à ton regard aussi observateur que celui d’un aigle. De proie tu pouvais devenir prédateur, la frontière était mince lorsqu’il s’agissait de ta personne. Enthousiaste, tu semblais être curieuse de ce qu’on pouvait ressentir dans les airs. Mes muscles se détendaient et c’est d’un rire que je répondais dans un premier temps. « Non. Il faut une formation pour piloter et je ne l’ai jamais fait. » Commençais-je avant de réfléchir quelques secondes à ce que je pourrais utiliser comme exemple pour décrire cette sensation. Mon regard se posait sur l’astre lunaire, comme s’il pouvait m’inspirer la réponse. « Quand on monte là-haut, on peut voir les nuages autour de nous, comme si on flottait. La terre semble vraiment petite et on voit uniquement des points lumineux quand il fait nuit, la journée on peut voir les terrains s’il n’y a pas trop de nuages… Côté sensations… Beaucoup avait les oreilles qui se bouchaient ou des nausées au décollage et à l’atterrissage. Mais pour la majorité des gens, ça se passe plutôt bien. Un peu comme quand tu… Ah t’as jamais dû prendre la voiture non plus. Comment expliquer ça… » Je me taisais un instant, perdu dans ma recherche de comparaison. Un cheval serait peut être un bon moyen mais… A moins que de t’avoir porté sur mon dos faisait de moi un moyen de locomotion ?

« Il commence à pleuvoir… »

Ma main se levait instinctivement à la recherche de cette pluie que tu évoquais en vain. Prêt à t’annoncer que cela devait être une perle tombée des feuilles, je me gardais bien de parler en voyant d’où provenait celle-ci. Cherchais-tu à masquer ce que tu ressentais derrière ce mensonge pourtant si évident ? Ou croyais-tu vraiment qu’il pleuvait, toi-même inconsciente que ton cœur désirait soulager cette peine ? Ne voulant irriter tes sentiments une nouvelle fois, je me levais et me défaisais de la veste que j’avais revêtue pour tenir sous la fraicheur de la nuit. A présent en t-shirt, je me levais pour poser le vêtement sur tes cheveux délicatement, couvrant ton visage mais aussi tes épaules. Abri temporaire d’où je ne pouvais voir tes larmes, mes bras t’incitaient à poser ta joue contre mon torse. Si je ne pouvais te protéger de la pluie extérieure dont tu avais évoqué le nom, je pouvais malgré tout essayer de la rendre moins difficile à affronter pour le félin solitaire que tu étais.
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Park Yeonwoo
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 223678ProfilRaOn
Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 284738Raonprofil
Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 550990RaOnProfil2

Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 965688RaOnprof

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 211760brushpngbyhannaeditionsd4pxtgs
ϟ HUN ✭

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 785429Hunprofil

I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 555572tumblrorieqzfruU1rzk6m3o5r3400


I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 331222RaOnP

My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 156150ROP2

I Believe ღ

[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 207095RaonProfil
[Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 211760brushpngbyhannaeditionsd4pxtgs
Explorateur Unité C • leurre
MessageSujet: Re: [Flashback] Stubborn people mean silly fight [Flashback] Stubborn people mean silly fight - Page 3 EmptyLun 30 Oct - 20:50

Stubborn people mean silly fight
Yeonwoo & MyungKi
Si je n’usais, des mots pour les confesser franchement, sans doute comprenais-tu néanmoins comme sous les lueurs du soir, un nouveau présent je venais te t’accorder : ma confiance. Si à mon propre égard, je ne manquais guère, mon cœur demeurait encore verrouillé quant à la donner, ou du moins, jusqu’au point de me confier. Toi à qui j’ai révélé mon plus précieux secret. Toi à qui, presque malgré moi, j’en suis venue à t’ouvrir mon corps. Sous tes yeux, je me suis presque mise à nue. Dans la limite qui m’était permise. Car, il perdurait, cette barrière dont je ne pouvais encore abaisser la palissade. Si parfois l’envie ne m’en manquait, le droit me faisait défaut. Alors, nous voilà parti à philosopher sur le mensonge et la vérité. Lisais-tu entre mes lignes, mes murmures d’excuses quant à tout ce que je devais cacher ? Je parlais de ta personne, des individus en général mais au fond, je puisais dans ma propre histoire. Une fois de plus, tu prouvas que ta sincérité à l’égard d’autrui s’avérait certainement sans faille, tout en concédant que pour cela, tu te leurrais toi-même. J’admirais cette grande dévotion que la tienne, sans pouvoir la partager. Sans te l’envier. Jamais, je ne voudrais d’une vie d’abnégation comme la tienne. Peut-être étais-je trop fière ? Trop orgueilleuse ? Egocentrique ? Qu’importait, le destin se jouait déjà bien assez des chemins de mon existence, je n’entendais pas vivre pleinement et uniquement pour autrui. Si eux ne le font pas, pourquoi le ferais-je ? A ton exception. Mais, si ton cœur, tes sentiments et tes mots, tu gardais enfermé de la sorte, comment pourrais-je t’apporter quelques pansements ? Si j’en crois tes paroles, alors, mon sourire et mon bonheur suffirait à participer au tien ? Délicieuse inspiration en toute discrétion, je me ramenais à la raison. Tu étais certes dévolu à la protection de l’Abri, mais plus qu’un sourire apaisé, pour vraiment que ton cœur soit réchauffé, il te fallait contempler la félicité de tes proches. Pas de n’importe qui. Et c’était tant mieux, car le souffle de la destruction s’abattrait sur tous ceux pour qui j’ai compté lorsqu’enfin, mes mensonges seront dévoilés. A ta question, il n’était pas aisé de répondre, pourtant mon cœur me dicta spontanément ces quelques mots : « Je préfèrerais pouvoir tout savoir, afin de pouvoir faire mes choix et prendre mes décisions en pleine conscience, et non pas découvrir par la suite des vérités qui auraient pu m’être cachée afin soi-disant de me préserver. Parce qu’on aurait cru mieux savoir que moi-même quelles seraient mes décisions. » Il existait encore de nombreuses zones d’obscurités autant sur mon passé que sur mon présent. De mon père notamment, j’avais eu vent de deux versions différentes. Si quelqu’un détenait la réponse à la question qui hantait chaque instant mon esprit, à savoir si Hun était vivant ou mort, je voudrais me l’entendre dire, quand même n’aurait-il que le pire à m’annoncer. Il n’existait probablement rien de plus insoutenable que l’ignorance et l’incertitude. S’il n’en tenait qu’à moi, je ne vous mentirais pas ! Mais paraissait-il que mon identité représentait une mise en péril notamment pour ceux qui m’entouraient dorénavant. Je ne pouvais les exposer au danger égoïstement. M’apparaissait alors, une nouvelle forme de révélation. Te ressemblerais-je plus que je ne pourrais le penser ? Toutes cette réflexion et introspection finiraient par causer quelques migraines à mon esprit déjà fatigué. Petit papillon qui m’avait offert un regain d’énergie, je ne devrais peut-être pas la consumer imprudemment avant que nous soyons rentrés. Ainsi, mes yeux vers le ciel, je me perdais à tenter de retracer, l’activité qui par le passé avait pu l’animer. Je ne compris pourquoi tu te mis à rire, fronçant légèrement les sourcils, ma susceptibilité froissée. Qu’il y avait-il de si drôle à ne pas avoir suivi cette formation ? En quoi mes propos sonnaient-ils vraisemblablement de manière si absurde ? J’en fus vexée et tu ne dus ton salut, épargné de mon courroux qu’à ma curiosité qui préféra t’entendre l’oreille à tes descriptions. Du moins au début… Car rapidement, mon attention fut perdue. Dérobée par la lune, que, je ne savais, cherchait soit à me consoler, soit à me blesser. A moins qu’elle fut innocente et que celle mon imagination dans laquelle il m’était omniprésent, me harponnait. A redessiner ses traits, je prenais conscience comme ils étaient restés ceux d’un garçon de quinze ans. Cinq années se sont écoulées, à quoi pouvait-il à présent ressembler ? Quel homme était-il devenu ? Lui avais-je seulement manqué pour moitié de ce qu’il avait pu me manquer ? A cet instant, je sentis cette première larme roulée sur ma joue. Je savais pertinemment que tu finirais par t’en apercevoir. Alors, comme pour parer à tes questions, de manière détournée, je te l’annonçais. Si je souriais, j’étais encore Ra On. Si je pleurais, alors je n’étais plus que Yeonwoo. Et le voile devant mes yeux ressemblait à une fine brume scintillante, comme j’en portais désormais le prénom…

Lorsque je te vis te lever, j’eus pour réflexe de m’apprêter à t’imiter, persuadée que tu allais nous sommer de rentrer. Que nous avions largement outrepassé les normes de la prudence. Pourtant, tel ne fut pas ton geste. Stupéfaite, je fus incapable de résister lorsque de ta veste, tu vin me napper. Je demeurais figée, quand tes bras vinrent me rapprocher à toi. Ma joue, je laissais reposer contre ton torse, quelques instants. De nombreuses larmes se déversèrent encore mais mon estomac ne parvenait à se relâcher, ni pour libérer mon torrent de sanglots, ni pour te repousser pleinement. J’étais mal à l’aise… Alors, timidement, sur mes pieds, je me redressais, me retrouvant alors encore plus proche de toi. Mon oreille au plus près de ton cœur, je l’entendis battre. Pourquoi son rythme sembait-il si saccader ? Aurais-tu quelques intentions à te reprocher ? « Myung Ki, essaierais-tu de m’étrangler ? » De mains déposées sur son torse, doucement je te repoussais. Me reculant, ma cachette de tissu glissa de mon visage à nouveau dévoilé. Les yeux quelque peu rougis, mon regard mutin je t’adressais néanmoins. « Où compterais-tu cacher mon corps afin de garder secret ton méfait ? Qui t’as payé pour m’exécuter ? » Une infime étincelle ravivée, tandis que je te taquinais, un sourire sur mes lèvres renaissait. Profonde inspiration, de mon propre gré, je proposais à présent que nous rentrions, moi qui t’avait tant réclamé à trainer. J’entrepris quelques pas boitant sans attendre, puis, sur mes talons bifurquais au bout d’un couple de foulées : « Ah ! Et nous sommes presque arrivés alors, je peux finir à pieds ! » Un avertissement ferme que tu ne semblas pourtant entendre. Face à ma résistance, soudain, je sentis mes pieds quitter terre. « Je t’ai dit que… » Tandis qu’à présent, telle une princesse, tu me portais, de mon regard je te dardais. Cependant, encore une fois, mes airs courroucés ne paraissaient en rien pouvoir t’atteindre. En revenions-nous au point de départ ? Mais traitre que tu étais, tu jouissais de l’avantage d’être en bien meilleure condition. Sans évoquer, ta force à laquelle je ne pouvais guère résister. Alors, savoure cet instant car avant longtemps, il ne se reproduirait, pour ne pas dire jamais, je capitulais. Dans un soupir, mes yeux, je détournais, pour le ramener sur ton visage à nouveau, car mes bras, il fallait que je trouve où placer. Embarrassée, vers tout cou, premièrement, je les tendis, puis me ravissais, tentant de déposer une main sur ton épaule : tout aussi gênant. Alors, finalement, au point où j’en étais, je revins sur mon attention première : de mes bras entourant tout cou, esquivant ton regard que je devinais que trop satisfait. Je devais reconnaitre que ce mode de transports, s’il était dégradant, présentait un certain soulagement. Lentement, contre toi, je me laissais reposée, plus détendue. Mon corps me rappela à quel point il avait hâte d’être rentré afin de pouvoir enfin se reposer. Dans mes pensées, nos échanges je ressassais. Des mots gardés précédemment, je finis par prononcer : « Quelques soient mes mensonges… » Murmure timide que je repris afin d’éclairer ma voix : « Ma vérité est que j’ai fait le choix de la voie du cœur aux dépends de mes peurs et de la raison. J’ai suivi ses battements au prix de la trahison de la mémoire de mon propre père… » En acceptant, en revendiquant d’être une Main Rouge, si entre les mains de Heisuke, il m’avait bien confié alors l’une de ses dernières volontés j’avais offensées. « Mais, Myung Ki, c’est là ma plus grande certitude : je préfère une vie guidée par les sentiments qu’un chemin plus sûr tracé par le renoncement. » Sur ces mots, notre errance nocturne prit fin tandis que devant nous se dressait la porte massive de l’Abri 826.



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