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Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana
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Park Yeonwoo
Park Yeonwoo
Pseudo : Ruccian
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Capsules : 5216
Date d'inscription : 14/07/2017
Age : 25
Crédits : KwonRu ♥ / signa : crackle bones
Multicomptes : Takahashi Naoki
Appartenance : Abri - Explorateur
Affectation : Leurre
Arme : Pistolet Improvisé + Pistolet de l'Abri
Carnet de bord : Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana 423358acf
☼ Prez' ╰☆╮ Liens ☽
Suivi ϟ Acti

Force (1) ~ Perception (4) ~ Endurance (4) ~ Charisme (5)
Intelligence (7) ~ Agilité (8) ~ Chance (2)

"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

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Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


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Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


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ϟ HUN ✭

Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana 785429Hunprofil

I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana 555572tumblrorieqzfruU1rzk6m3o5r3400


I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana 331222RaOnP

My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana 156150ROP2

I Believe ღ

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Explorateur Unité C • leurre
MessageSujet: Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana EmptyMer 26 Juil - 23:35

Perle le lumière dans l'obscurité, petite lueur voyageuse du temps, les pages du livre se souviennent. Doigts d'enfants qui les ont tournées, à l'encre de leurs empreintes ils les ont à jamais gravées. Les voix résonnent tel un murmure conté par les murs de pierre à l'épreuve des années. Petite étoile, tu te loges dans le regard et tu espères en secret  que de ton nom on se rappelle. Au murmure du vent, tu entonnes de ta voix enfantine une jolie ritournelle d'antan...


Aujourd’hui, ce serait la toute première fois. La première fois que nous faisions, mon unité d’exploration et moi-même, une escale pour la nuit lors d’une mission.  Plus deux années de formation déjà à mon acquis, et pourtant, Lia, notre leader et mon instructrice avait toujours jusqu’à lors décliné ses missions sur plusieurs jours. Toujours trop soucieuse de me protéger, quand bien même elle prétexterait une autre raison, je savais pertinemment qu’il en était ainsi. Pourtant,  mon mentor était loin de pouvoir s’imaginer réellement ce que passer une nuit hébergée par le clan des Veilleurs pouvait représenter, aussi bien à mes yeux qu’à mon cœur…

Nos pas pénétrant à l’intérieur de la grotte, les fragments de pierre grésillèrent légèrement sur le sol foulé de nos pieds. Une étrange sensation emplissait mon corps tout entier, comme vidée de mes forces. Enveloppée dans un voile froid, je suivais mes partenaires accueillis et guidés par nos hôtes. Salutations polies, je peinais à laisser le son de ma voix au-delà de mes lèvres. Je dus prétendre être un soupçon enroué pour justifier ce fait inhabituel. L’éclat brillant recouvrant mon regard appuya mon propos, bien qu’être potentiellement sujette à une pointe de fièvre ne me serait guère profitable par la suite. Je savais que l’origine de mon vertige grimpant s’avérait toute autre. Les souvenirs et émotions me subjuguaient. Des yeux, je parcours les parois de la grotte qui me fut un temps si familière qu’il me semblait encore entendre l’écho des voix d’antan un résonner à la surface polie des murs naturels.  Je cherchais des visages familiers autant que je les fuyais. Redoutais-je d’être reconnue ? Serait-ce seulement possible après dix années de disparation ? Ou contraire, n’était-ce la perspective de les regarder dans les yeux, ses iris autrefois croisés, de leur mentir, prétendant être cette parfaite inconnue qui jamais encore n’avait posé un pied en ce lieu.  J’appréhendais, la nouvelle de certains visages du passé qui dans ce présent, ne serait plus.  Des noms envolés dans l’au-delà, des sons de voix emportés par le vent, des sourires et éclats de rires effacés par le temps…  A l’instar des miens,  car Park Ra On n’était plus. Ma gorge se noua. L’organe dans ma poitrine battait autant qu’il vacillait. Etais-je heureuse ? Etais-je triste ? Nostalgique ou apaisée ? Je ne savais. Je ne pouvais. Un instant, mes paupières sur mes prunelles s’abaissèrent. Je ne devais rien ressentir. Je ne devais laisser quelque émotion dessinée sur mon visage me trahir. Tout ceci appartenait aux souvenirs de Ra On tandis que j’étais désormais Yeonwoo…

Nous fûmes conviés, mes équipiers et moi, à déposer nos affaires là où nous dormirions pour passer la nuit.  Chaleur quiète et aimable de nos hôtes fidèles aux souvenirs de mon enfance. Si la journée se faisait bien avancée, l’heure n’était point encore à aller se coucher. Nous souperions avec les Veilleurs ce soir, mais en attendant, si certains de notre unité en profitaient pour s’allonger, je ne pouvais certainement pas me contenter de rester là à ne rien faire. La curiosité me tiquait l’esprit autant que l’appréhension me tenaillait le ventre. Je redoutais de ne pas parvenir à conserver mon masque. Certes, le danger d’être découverte par les membres du clan de Heisuke n’avait rien de comparable à une exposition face à la Main Rouge. Cependant, Ji Hyuk m’avait bien fait comprendre qu’à partir du moment où quelqu’un le saurait, le risque de propagation ne ferait qu’amplifier jour après jour. Telle une trainée de poudre, les rumeurs se répandaient à travers les plaines, portés par le vent jusqu’à la cime des arbres. Depuis les profondeurs de la Terre, ou d’une grotte jusqu’aux oreilles d’un membre de la Main Rouge, et là, nombreux seraient ceux exposés par ma faute. Fin soupir qui franchissait la barrière de mes lèvres, je prenais congé de mes pairs, prétextant vouloir jeter au campement des Veilleurs. Mes mots n’étaient pas tout à fait faux. Juste, je ne souhaitais pas simplement les découvrir mais les re-découvrir.

Au fil de mes pas, à saluer quelques personnes, à être enveloppée par le son de leurs voix, les bruits du quotidien rythmant la vie du clan, je me sentis de plus en plus oppressée. La joie avait accepté une valse proposée par la main tendue de la mélancolie et leurs pas tournoyants infligeaient un vertige à mon âme.  Je cherchais une échappatoire. Je ne pouvais m’enfuir prendre l’air à l’extérieur. Tout acte déviant attirait l’attention, or, exceptionnellement, la lumière aspirait à trouver cachette et réconfort dans l’ombre. Un lieu où m’isoler afin de parvenir à nouveau à respirer… Mon inconscient me guida, jusqu’à une cavité plus paisible. Ma mémoire calqua le présent à mes souvenirs. Je connaissais cette cavité. Appelés par la roche réclamant leurs caresses, mes doigts effleurèrent la surface fraiche des parois. Mon instinct me guida, en quête de ce petit recoin où j’aimais à dévorer les trésors culturels laissés par mon père. Ses livres devaient probablement être encore en possession des Veilleurs. Tous les biens qu’il m’avait légué à sa mort - à l’exception du bijou jumeau que j’eus toujours conservé sur moi, aujourd’hui encore et dont la moitié avait été confié à l’élu de mon cœur – avait été laissés derrière moi le jour où Dongho était venu m’arracher à la bienveillance de son rival. Une petite flamme s’anima dans mon abdomen. Je serrais le poing de main dissimulant la marque au fer rouge qui m’avait été imposé à l’âge de douze ans. Pour la première fois depuis presque dix ans, j’éprouvais à nouveau envers lui une forme de rancœur. Souffle expiateur, je chassais ce ressentiment qui n’aurait fait que me déchirer davantage. Bourrasque plus efficace encore, j’aperçus une silhouette assise dans ce fameux recoin où j’aimais tant me nicher autrefois. Une jeune femme plongée dans sa lecture. Mes muscles se figèrent. Un mirage tromperait-il mes yeux et mon esprit ? La grotte dessinait-elle mon propre reflet si j’avais grandi ici ? Je secouai la tête, fermant les yeux. Lorsque je les rouvris, elle était toujours là, bien réelle. Mon corps se remit en mouvement dans sa direction. Je ne saurais dire si je n’étais pas simplement emprise d’un troublant sentiment de déjà-vu. Ma bouche s’entrouvrit. Je voulus prononcée son prénom, comme si, j’étais persuadée de le connaitre mais aucune syllabe ne se rappela à mes lèvres. Faisais-je erreur ? Probablement, la mémoire s’altère et redessine les souvenirs avec les années. Envoûtée par les lignes d’écritures qui semblaient ensorceler ses yeux, la lectrice ne parut pas  m’entendre approcher ou déceler ma présence. Je marchais alors sans bruit jusqu’à elle, m’accroupi et finalement, l’interrompit : « Que lis-tu ? » Je ne frémis point lorsqu’elle sursauta et au contraire m’apprêtai à rattraper son livre si besoin tandis que mon sourire charmant et chaleureux naturel s’épanouissait sur mes lèvres. « Ah pardon, je ne voulais pas te surprendre, je suis l’une des exploratrices qui font escale dans votre grotte pour la nuit. » Je m’inclinai légèrement de la tête pour la saluer, puis la redressant mon regard croisa plus intensément le sien. Je clignai des yeux pour mieux les rencontrer à nouveau. Eux et leur petit éclat qui me paraissaient si familiers…
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MessageSujet: Re: Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana EmptyLun 31 Juil - 19:50

Allongée sur la capot d’une voiture que je réparais, je m’étais accordée une pause bien méritée. Les rayons du soleil se faisaient timides et peinaient à franchir la barrière des nuages. Sans doute jaloux de leurs éclats, ces derniers dont l’apparence cotonneuse demeurait trompeuse, s’obstinaient à dissimuler ces fragments de lumière divine pourtant si bénéfiques pour nous, les êtres vivants. Je réalisai alors que ce comportement se calquait parfaitement sur celui de l’Homme. En effet, il n’était pas rare qu’une personne qui éblouissait tant par sa beauté que par son esprit se voyait reléguée au second plan, tant elle faisait des envieux. Et au lieu de s’élever au rang de cette figure si originale, les autres avaient tendance à l’humilier et à la rabaisser, car il était plus aisée de tirer autrui vers le bas, surtout lorsqu’il avait l’avantage du nombre.

Cela pouvait paraître présomptueux, mais je m’identifiais souvent à ce soleil. Beaucoup de gens ne me prenaient pas au sérieux du haut de mes dix-neuf ans, et ce sentiment de ne pas être à ma place s’était amplifié depuis la mort de mon mentor. Il était le seul à avoir cru en moi, le seul à avoir escaladé la barrière du genre. S’épanouir en tant que femme dans un domaine à dominante masculine n’était pas facile… Mais au fond de moi, je nourrissais ce maigre espoir qu’un jour, j’arriverais à briser cette barrière pour que mes collègues puissent enfin voir ce dont j'étais capable.

Le crépuscule arrivant, je me préparai lentement à ranger mes outils. Mes mains étaient tachées de cambouis et je ne serais pas étonnée si quelqu’un me faisait comprendre que j’en avais également sur les joues. Alors que je contemplais mes paumes noircies, je fus emplie d’un sentiment de quiétude. Je travaillais dur, et chaque jour, je repoussais mes limites pour m’autoriser à avancer plus loin. J’ignorais où mon acharnement allait me mener, mais j’avais foi en lui. Aussi, je lui tendais volontiers la main et fermais les yeux, me laissant guider en toute confiance par cet ami qui, j’en étais sûre, ne me voulait que du bien.

J’allai finalement me laver. Le contact de l’eau sur ma peau me revigorait. À chaque fois, je me délectais de voir mes tâches disparaître sous les frottements de mes doigts qui laissaient une peau immaculée derrière eux. J’affectionnais tout particulièrement ces petits moments où je me chouchoutaient, car la sérénité ne tardait jamais à me tenir compagnie. Sa présence m’aidait à réfléchir, à remettre mes idées en ordre et à maintenir un certain optimisme qui me permettait de me lever chaque matin, avec cette énergie toujours plus vive que j’utilisais à bon escient pour satisfaire les besoins de mon clan.

Alors que je me rhabillais, un certain brouhaha fit quelques ricochets sur les parois de la grotte, ce qui me fit aussitôt redescendre de mon petit nuage. Il fallait croire que l’information concernant l’arrivée des Explorateurs s’était fait la malle dès l’instant où elle s’était logée dans mon esprit. La soirée promettait d’être agitée, aussi, j’en profitai pour me reclure davantage dans le ventre de la grotte, afin de jouir le plus longtemps possible de ma solitude. Je me réfugiai alors dans cette cavité qui m’avait accueillie depuis tant d’années à bras ouverts, telle une mère irradiant de bonheur à la vue de sa précieuse progéniture.
Ce chaleureux renfoncement qui faisait office de coin de lecture demeurait à mes yeux la véritable caverne d’Ali Baba. Les trésors qu’elle abritait avait majoritairement participé à mon éducation. Sans eux, je n’aurais pas eu cette imagination qui me permettait de créer des objets à partir de rien, cette même imagination qui me donnait temps en temps l’occasion de m’évader de cette prison lugubre qu’était la réalité. Je n’aurais pas eu non plus cet esprit critique grâce auquel je remettais toute chose en question et ne prenais jamais rien pour acquis.

Sans attendre, je m’emparai d’un livre. Ce n’était pas la première fois que mes yeux sombres s’encraient dans ce petit ouvrage, dont chaque ligne m’invitait à apprécier le calme et la beauté d’une nature que je n’ai jamais connue. J’avais alors entamé sa lecture, assise dans mon coin habituel et me laissait transporter par les envolées lyriques du narrateur. Ce roman contemplatif enveloppait mon cœur dans un voile empli de quiétude et de nostalgie. Il m'avait accompagné durant mon enfance et je me rappelai que chaque moment passé à dévorer son contenu m'avait permis de calmer mes peines et mes sauts d'humeur, tant son ode à la simplicité et à la nature me rappelait le doux balancement d'un bercement.

L'histoire, telle des sables mouvants, m'avait tant absorbée que je n'avais pas remarqué cette présence qui, avec sa voix aussi claire que de l'eau de roche, me ramena à la réalité dans un léger sursaut. Son sourire était si rayonnant qu'il aurait pu transformer le plus rude des hivers en un somptueux printemps. Mon regard surpris restait plongée dans le sien quelques secondes encore, puis je me rappelai de la question qu'elle m'avait posée. « Oh ! Euh... C'est l'histoire d'un chat qui s'invite dans le jardin d'un couple et euh... Sa présence subtile leur semble si divine qu'elle va un peu bouleverser leur quotidien. » Étrange... un sentiment de déjà-vu se posa comme une plume au sommet de mes pensées. J'avais déjà tenu ce petit résumé à quelqu'un, du moins, j'en avais une très nette impression. « Ah d'accord ! Bienvenue chez Les Veilleurs dans ce cas. » Je n'ai jamais été très douée pour les interactions sociales, aussi je ne savais pas vraiment comment l'accueillir autrement. Cependant, elle semblait avoir de la conversation et je bizarrement, je n'étais pas contre le fait qu'elle me guide dans ce chemin brumeux que l'on empreinte lorsque l'on aborde un•e inconnu•e.

Nos regards se rencontrèrent et je ne pus m'empêcher de comparer la présence de cette jeune femme à celle du chat de mon livre. Ses yeux taquins mais bienveillants et sa présence subtile alors qu'imprévue lui confiaient une allure onirique. En un court instant, je fus plongée dans un rêve dont les traits familiers me renvoyaient une décennie en arrière.
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Park Yeonwoo
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Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
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MessageSujet: Re: Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana EmptyMar 1 Aoû - 22:56

Perle le lumière dans l'obscurité, petite lueur voyageuse du temps, les pages du livre se souviennent. Doigts d'enfants qui les ont tournées, à l'encre de leurs empreintes ils les ont à jamais gravées. Les voix résonnent tel un murmure conté par les murs de pierre à l'épreuve des années. Petite étoile, tu te loges dans le regard et tu espères en secret  que de ton nom on se rappelle. Au murmure du vent, tu entonnes de ta voix enfantine une jolie ritournelle d'antan...


Les sortilèges envouteurs de l’encre dessinant les mots sur les pages d’un livre ne m’étaient pas inconnus. Je ne pouvais que comprendre absorption de cette lectrice. Les esprits, si souvent sujets aux idées préconçues, s’étonnaient presque toujours à la découverte qu’au-delà de l’imprudente intrépide, je puisse possédé également une tête bien faite, cultivée, qui aime s’adonner à des activités passives que la lecture. S’évader par le biais de l’imaginaire permettait aussi de se dépenser l’esprit. Combien de fois avais-je continué des récits sans même me rendre compte que Morphée m’avait dérobé l’attention de Ji Wook depuis longtemps ? Désormais, il n’y avait plus guère qu’à ce petit garçon que je comptais des histoires au soir, parfois à des groupes d’enfants encore occasionnellement. Mais quitte à choisir, je pourrais ne privilégier que le jeune fils de mon tuteur que je considérais comme, ce que je crois être un frère. De plus, je me souvenais encore, graver dans ma mémoire, à quel point ce lieu se révélait agréable pour s’abandonner au gré d’un roman ou d’un ouvrage dit historique, réaliste, scientifique ou je ne savais encore quel thème car pour nous les enfants qui n’ont jamais vraiment connu le monde de l’avant-guerre, tout ceci appartenait au registre chimérique. A l’instar de ce songe qui se dessina au fond de ses iris lorsque mes yeux les rencontrèrent…

Une voix d’enfant entonnant une comptine se murmura à mes oreilles. Les aiguilles de l’horloge du temps remontèrent, dix ans en arrière. Sur mes rétines dansaient les lignes d’un conte inscrit dans ma mémoire. Petit esprit rêveur qui se rendait guillerette dans son refuge afin de découvrir la suite de cette histoire dont la lecture lui fut la veille interrompue. Mais en ce jour-là, l’alcôve abritait déjà une autre petite souris, elle aussi le nez enfoui dans un livre. Je m’étais approchée, je m’étais penchée au-dessus d’elle et je l’avais salué, miroir de nos yeux qui pour la première fois se croisèrent…

L’absence d’oxygène parvenant jusqu’à mes poumons finit par m’arracher une brève toux. Pendant combien de secondes la rivière du temps avait-elle continué à s’écouler tandis que mon esprit avait quitté mon corps à la recherche d’un passé incertain au point que j’en eus oublié de respirer. Paupières papillonnantes, un raclement de gorge en me redressant, mon petit poing fermé percutant à quelques reprises mon sternum, je rappelais mon âme à la réalité de l’instant présent. Le son de sa voix s’immisça à mes oreilles jusqu’à effleurer mes méninges et permettre à mon cerveau d’analyser les mots que mon interlocutrice eut prononcés. Je répondais à son accueil en m’inclinant légèrement derechef. Malgré mon impétuosité, je connaissais les règles de politesse et n’y dérogeait qu’en certaines circonstances. En tout cas pas, face à des étrangers qui avaient la bienveillance de nous héberger. « Merci, prenez-soin de nous ! » Mon sourire altéré par le voile du trouble fleurit à nouveau, avec douceur, à l’instar de cette atmosphère planant dans la cavité. Bras croisés ses mes genoux, mon regard curieux se porta jusqu’aux pages de son livre ouvert : « Un chat qui s’invite… » répétai-je ses paroles, songeuse avant de m’exclamer : « Oh oui, je connais cette histoire ! » Machinalement, j’accompagnai mon enthousiasme d’un claquement de doigts ponctué par un signe victorieux de l’index. Fidèle à mon tempérament, je sentis ma langue m’emporter dans ses bavardages dont je n’étais assurément pas avare : « Je l’ai conté pas mal de fois… » à la Main Rouge surtout. Cependant, je ne pus prononcer de tels mots, alors ma phrase resta en suspens. Brise au vent friponne qui semblait m’avoir dérobé le son de ma voix. Partageai-je déjà mes récits oraux du temps des Veilleurs ? Je ne parvenais à m’en rappeler. D’un revers de la main, avalant une franche bouffée d’air frais de la grotte, j’évinçais cette brève perdition d’une poignée de secondes, puis expliquai, omettant une partie de la vérité derrière mes propos : « Les enfants aiment bien que je leur raconte les histoires que j’ai pu apprendre et dont les supports papiers ont disparus. » Regrettables trésors perdus que les archives du monde. Il paraissait qu’au cours du dernier demi-siècle, les livres avaient peu à peu disparus, relégués à l’obsolète par l’ère du numérique. Grande invention qui dans mon monde n’existait plus. Nos aînés racontaient la densité de savoir et d’information qui avaient été enregistré par les ordinateurs, par cette science obscure appelée internet. Trou noir créé par une guerre destructrice qui avait absorbé, anéanti, les archives de l’histoire et de la connaissance humaine. « Celle-ci, je l’ai découverte grâce à… » Un voile soyeux et mystérieux m’enveloppa, encore une fois. En quête d’une réponse inaudible, je la fixais. Flamme incendiaire de la curiosité que la pluie de la prudence me soufflait d’éteindre. Trop en dire, trop en demander, signifiait m’exposer moi-même, alors, je me ravisai. « Quelqu’un m’en a parlé un jour et je l’ai lu. Je retiens facilement toutes les histoires que j’ai lu ou qui m’ont été compté. » Mes jambes repliées en position accroupie après une bonne journée de marche à travers les terres désolées commencèrent à s’endolorir. Je me redressai mais tout au contraire de partir, je me rapprochai encore d’un pas : « Je peux rester un peu ? C’est calme et agréable ici. » En vérité, je n’entendais pas la laisser mon refuser cette requête. Je m’assis à ses côtés. Mes muscles se détendirent. Douce sérénité qui m’ôta un soupir et je me perdis dans l’observation des lieux. L’envie de reposer ma tête sur son épaule, écho d’un geste ancré dans le passé, me traversa. Je me retins. Une telle familiarité ne saurait être permise. Bien que je connaisse ce lieu, je ne représentais aux yeux de mon interlocutrice qu’une étrangère, probablement un peu trop intrusive. Peut-être ne mettait-elle pas véritablement inconnue. J’en avais le troublant sentiment. Cela n’aurait rien d’impossible et je ressentais le besoin d’en avoir le cœur net : « Je ne me suis pas présentée ! Je m’appelle Yeonwoo, Park Yeonwoo. Et toi, quel est ton nom ? » Ce nom que je fus persuadée tout à l’heure d’avoir sur le bout de la langue sans qu’il me vienne. Je poussais une porte de la curiosité mais en prenant les devants d’annoncer mon prénom n’avais-je pas enclenché la sécurité afin de m’assurer que le courant n’irait que dans un seul sens ?
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MessageSujet: Re: Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana EmptySam 5 Aoû - 4:32

Les livres, ou ces portails qui renfermaient des dimensions aux univers multiples. Ces différents mondes dans lesquels l’on pouvait entrer et sortir à notre guise nous confiaient leur savoir et leurs rêves, à condition que l’on eût le courage de les parcourir. Ma passion pour les livres demeurait inénarrable. Il m’aurait fallu plusieurs vies pour vous expliquer cette multitude de sentiments indescriptibles qui dansaient au rythme de mes nombreuses lectures. Une vie dénuée de toutes ces merveilles adopterait sans doute les traits biscornus et mauvais de l’ennui, cette sombre entité que combattait avec acharnement la fine lame qu’était mon esprit.

Lorsque le calme était roi et que la solitude était reine, je m’invitais dans leur palais et me mêlais à leurs fidèles sujets. Ces derniers attendaient patiemment que je prenne leur petit corps de papier entre mes mains enfantines, pour ensuite parcourir leurs nombreux fragments d’âmes, que j’évitais de froisser de mes doigts guidés par mon impatiente curiosité. Ces petits êtres passifs me laissaient lire dans leur âme et cédaient sans rébellion aucune à tous mes caprices. La plénitude venait alors poser sa tête sur l’une de mes épaules et m’enveloppait dans ses bras réconfortants.

Ces doux instants que je chérissais tant m’avaient été dérobé par une jeune pousse qui me salua d’un air guilleret, mes yeux se perdant dans la profondeur des siens, jusqu’à ce que le papillonnement de mes paupières balaye l’obscurité causée par ses pupilles juvéniles. Je regardai autour de moi, nourrissant l’intime espoir qu’elle était l’unique silhouette s’étant invitée dans mon paisible jardin. Mon regard se laissa tomber dans le creux de mon livre et je ne pus empêcher les muscles de mon visage s’étirer en une mine boudeuse. Aucune errance n’avait mené une pauvre âme en perdition dans ces recoins de la grotte… Jusqu’à maintenant. Alors que je considérais égoïstement ce lieu saint comme étant ma propriété, la venue imprévue de cette jeune poussa me fit l’effet d’une claque que feu ma maman m’aurait certainement donnée pour me rappeler que la notion de partage était une qualité qu’il fallait que j’acquière, si un jour l’envie saugrenue d’établir des liens sociaux venait me chatouiller l’esprit. D’un geste incertain et plutôt timide, je la saluai. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Il n’y a personne d’habitude… »


Une expiration légèrement bruyante et saccadée me fit regagner les terres de l’instant présent. Mon invitée s’inclina pour répondre à mon accueil qui, j’espérais n’avait pas trop été maladroit. Les mots qui suivirent m’arrachèrent un petit sourire et mon regard avait adopté un air bienveillant qui tentait cependant de cacher une pointe de timidité. « Cela tombe bien, prendre soin des autres est notre spécialité ! » Et même si je ne le montrais pas souvent, je me plaisais à veiller sur mon entourage. Nous assurer du bien être d'autrui était une mission que beaucoup d'entre nous nous étions donné, car la bienveillance nous apparaissait comme une évidence.

Mon histoire, elle lui était familière. Alors que je contemplais sa bouille songeuse, je repensais à cette impression de déjà-vu qui m'avait titillée quelques minutes plus tôt. Les livres étaient une denrée qui se raréfiait au fil du temps. Dans ce cas, quelle était la probabilité que mon interlocutrice eût vent de ce roman ? Les mots s'échappant de ses lèvres, mon attention se porta sur son souffle qui s'était interrompu d'une manière soudaine, afin de faire barrière aux mot suivants. Elle semblait s'être ravisée et avait opté pour des mots plus réfléchis. En tant que lectrice avertie, je m'évertuais à lire entre les lignes de ce mystérieux livre que représentait son âme. Cependant, je comprenais parfaitement que chacun avait droit à un jardin secret dont l'accès dépendait uniquement de son bon vouloir. Par conséquent, je décidai de ne pas creuser davantage et me laissai porter par ses paroles. Je faisais face à une âme bien charitable qui semblait apprécier la compagnie capricieuse des enfants, ou du moins qui avait le mérite de supporter ces petits êtres hyperactifs qui avaient le don de me donner la migraine. Je devais l'admettre : le malaise me faisait souvent don de sa présence lorsque j'étais en compagnie d'enfants. J'ignorais quel était le comportement le plus adapté à leurs caractères bien instables, mais cela n'empêchait pas que lors de certains moments où j'étais frappée par la grâce, mon instinct maternel arrivait en renfort, chassant aussitôt le malaise et me confiant ses conseils dignes des plus grands sages.

J'entendis les galops de la suspicion revenir en un brusque crescendo lorsqu'elle interrompit une nouvelle fois son discours. Je fronçai les sourcils, mon air ayant emprunté les traits légèrement crispés du soupçon. Une vague de curiosité commençait à croître au fond de moi, et chaque mot prononcé par mon invitée la menaçait de s’abattre, libérant ainsi quelques interrogations que je gardais bien enfouies afin de ne pas trop la brusquer. « Tu dois avoir une sacrée mémoire dans ce cas ! » Sans attendre mon feu vert, la jeune femme s’assit à mes côtés. Je lui adressai un sourire pour lui montrer tout de même mon contentement, quand soudain, un sentiment indéchiffrable m’envahit. Les émotions qui entamaient une ronde dans mon cœur ressemblaient à de la nostalgie et du bonheur, mais qui toutefois tentaient d'enfouir un léger malaise. Cependant, lorsqu'elle se présenta, une quatrième émotion vint se placer au centre de la ronde pour me narguer, et se laissait sans aucune gêne guider par le rythme de ma boule au ventre. La déception. Oui, c'était bien elle qui s'invita impoliment dans cœur. Tentant de ne pas faire voir toute cette négativité qui m'avait envahie si brusquement, j'inclinai légèrement ma tête et affichai un sourire qui se voulait enchanté. « C'est un joli nom... Moi c'est Nana. »

Je contemplai une nouvelle fois le visage de mon invitée qui se prénommait Yeonwoo, mes lèvres refusant de libérer les quelques mots qui avaient effleuré mon esprit. Son allure onirique s'approchait dangereusement de la réalité. Le doux rêve qu'elle m'inspirait il y a si peu de temps commençait déjà à s'évanouir dans les méandres de l'oubli.
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Park Yeonwoo
Park Yeonwoo
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"Je continuais à te sourire. Malgré une douleur au fond de mon coeur, ce fragment de soleil sur mon visage s’avérait sincère. Et si tu entrevoyais au coin de mes yeux, la pluie perler, rappelle-toi que c’est ainsi que naissent les arc-en-ciel." #YeonKi

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Ra On
Rayon de Soleil filtrant à travers les nuages, de la chaleur de son sourire elle resplendit. Impétueuse et victorieuse, elle respire la vie à plein poumons. Enfermée, sa gorge s'assèche d'un désir de liberté. Princesse intrépide, elle défie fièrement le danger. Jolie effrontée qui sous son nom de naissance a hérité de la grâce de la Joie.

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Yeonwoo
Clarté lunaire, caresse apaisante, du bout de ses doigts elle confère la douceur. Aimante, elle défend et protège ceux qui lui sont chers. Son esprit se déchire à la vue des conflits entre tous ceux auxquels elle tient. Insaisissable orpheline, elle est l'enfant de tous et de personne. File au gré du vent en quête d'un amour éperdu. Clair de lune dessiné par les nuages sous la bénédiction d'une pluie scintillante.


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Elle est le soleil qui réchauffe,
l’orage qui gronde, l’étoile qui scintille,
la lune qui éclaire dans l’obscurité.


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I’ve never forgotten about you even for a single day
In this life, next life
Even if I can meet you I tear up because of you
Even if the sad fate’s shadow covers me
I can’t get rid of myself who loved you ♫

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I miss you, I miss you so much, I can’t ever forget you
My tears, my heart is calling you
I love you, I love you so much, I can’t ever let you go
I’m lost behind you
So I’m only crying My Love ♫


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My One and Only You
If only you can see
my frozen heart someday
Like a miracle, like a dream
I hope you will be there,
when I dreamed of you
Eventually, in the end,
I hope we will become each other's desperate wish


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I Believe ღ

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MessageSujet: Re: Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana EmptyLun 7 Aoû - 16:52

Perle le lumière dans l'obscurité, petite lueur voyageuse du temps, les pages du livre se souviennent. Doigts d'enfants qui les ont tournées, à l'encre de leurs empreintes ils les ont à jamais gravées. Les voix résonnent tel un murmure conté par les murs de pierre à l'épreuve des années. Petite étoile, tu te loges dans le regard et tu espères en secret  que de ton nom on se rappelle. Au murmure du vent, tu entonnes de ta voix enfantine une jolie ritournelle d'antan...


Temps d’une histoire dévastée, là où les archives et les vestiges d’une civilisation furent réduit en poussière, rares pièces d’un puzzle au visage qui ne fera que s’effacer un peu plus au fil du temps, inexorablement, là où la technologie a trépassé, où le papier tentent de reprendre ses droits mais dont tant de pages ont été consumé, l’ultime trésor, l’ultime source de savoir de découlait alors plus que de la mémoire humaine. De la mélodie de sa voix, mon interlocutrice flatta la mienne. Bien que la modestie fut loin de voir son nom énuméré dans la liste de mes attributs, je m’amusais à lui répondre : « On me dit souvent que je ne suis pas intelligente mais que j’ai juste une mémoire éponge qui enregistre tout ce qu’elle apprend ! » Enfant du nouveau monde, enfant du néant, sans parents, aux origines connus de tant et dont j’ignorai moi-même les véritables racines, être la fille de mon père demeurait l’unique trace de mes ancêtres qui me fut laissée. Et je ne savais, qu’à peine, quel était son véritable visage, celui de sa personnalité dont différents portraits m’avaient été dessinés. Veilleurs ou Main Rouge, dans la bouche desquelles découlait la vérité ? Les traits physiques de son géniteur, sur ses rétines la petite fille que j’eus été un jour, qui sommeillait en moi, les avaient gravés. Peut-être fut-ce afin de ne jamais laisser les méandres de l’oubli me dérober les souvenirs du seul membre de ma famille qui vécut assez longtemps pour me permettre de le connaitre qu’inconsciemment j’eus entrainé mes méninges à tout enregistrer. Ne jamais oublier. Chacun de ceux qui un jour eut empli ma vie, ma joie et mon cœur, qu’ils disparaissent de mon champ de vision ou de la surface de la terre, j’avais cette angoisse incontrôlable de les renvoyer aux abysses du néant. Alors, je conservais, ne serait-ce qu’une miette, un infime grain de sable de chacun, bien au chaud au plus profond de mon âme. Aux enfants perdus, la voix imaginaire de ma mère, celle qui au-dessus de mon landau murmurait des berceuses, contaient de belles histoires. Je retraçais cette image inventée de toute pièce à travers mes propres narrations. Je marchais dans des empreintes que me seul esprit avait créé. Fruit de mes efforts cérébraux instinctifs, je détenais à présent, étrangement, un trésor inestimable : celui de pouvoir de retenir et relayer la mémoire d’un monde que j’eus jamais connu. Sadisme de l’existence que d’être dotée d’une langue libre de raconter mille et une histoires, mais condamnée à taire la mienne. L’oubli tant combattu m’avait rattrapé, frappé de sa dague : j’étais sa prisonnière, mon existence véritable effacée de ce monde. Petite Ra On qui n’était plus. Avais-je eu peur de la perdre elle-aussi ? Etais-je effrayée à la perspective de perdre mes racines pour lui avoir permis de subsister, non, pour l’avoir fermement garder en moi ? Elle et ses souvenirs qui se mirent susurrer, messes basses entremêlées, confrontation d’incertitudes et affirmations à l’entente de ce nom : « Nana… » Murmure du bout de mes lèvres qui résonna en écho. Et le souffle s’élève et me transporte vers un temps auparavant, je l’eus déjà entendu…

Plantée à côté d’elle, mes yeux polissons pétillants de curiosité, je fixais cette petite souris venue se terrer dans mon logis. A ses mots, la surprise vint toquer à ma porte. Je rétorquai alors avec une douce assurance : « Je pourrais te retourner la question ! » Qui de nous était l’intrus ? A mon sens, la souris qui eut cru bon se lover dans le panier du chat, n’était point moi, mais elle. « Je n’avais encore jamais vu personne ici non plus. » Il m’arrivait pourtant régulièrement de venir me cacher ici, m’enfermer dans cette alcôve pour mieux m’évader. Si toutes deux procédions au même rituel, combien de fois nous étions manqué de nos croiser sans même le savoir ? Piquée dans ma petite fierté, je ne manquai pas de trouver la question accusatrice de la souris quelque peu contrariante. J’étais princesse en ce lieu, elle n’avait point droit de sous-entendre m’y chasser. Les couinements de la souris ne saurait effrayer le petit chat aussi jeune eut-il été. Au contraire, la facétie malicieuse lui faisait plutôt parfois frémir un peu trop allègrement les moustaches. Nez légèrement retroussé, regard de biais inquisiteur, je ne pus réfréner la tentation de la titiller : « Es-tu certaine d’avoir le droit de lire ces livres ? » L’assurance ne m’ayant jamais fait défaut, j’appuyai mon regard, attentive aux expressions sur les traits de son visage. Si je n’eus pas tant été sûre de la mienne, j’aurais admiré sa beauté. Alors peut-être que l’espoir de lui entrapercevoir une mine brièvement déconfite m’abreuvait d’un subtil nectar sucré. Dans mon immobilité insistante, je dégageai assez soudainement l’un de mes bras croisés que je tendis en direction de quelques piles de livres : « Ceux-ci là-bas étaient à mon père, Heisuke et moi sommes les seuls à avoir le droit d’y toucher ! » lui annonçais-je, comme pour marquer mon territoire que la petite intruse semblait considérer comme sien. Fut-ce parce que je n’eus jamais posséder grand-chose en ce monde que ma possessivité s’imposait si fermement dès lors que je me sentais en position de revendiquer un bien comme mien ? Cependant, chaton affectueux n’étant guère d’humeur à faire ses griffes, j’eus l’envie d’accueillir mon invitée comme il se devait. Nous autres Veilleurs n’avions-nous pas tel devoir que la tolérance et le présent de la chaleur de notre foyer ? Alors, à ma petite souris fouineuse, j’allais conférer mes vertus de bonne Veilleuse bien élevée par le leader auquel elle avait été confié. Sans me relever, je me penchai à quatre pattes, esquissant quelques mouvements à la légèreté et la grâce d’un félin, à moins que ce ne fut la mouvance subtile et facétieuse d’un renard car tel était la créature d’antan qui avait su me séduire le plus grandement. Je tendis la main vers l’une des piles précédemment désignées où mes doigts se saisirent de l’un des recueils, puis revenait à ma position première : « Tiens, je te le prête ! » Je le lui présentais, souriante, avant de soudainement le reprendre, feignant de me renfrogner en guise d’avertissement. « Quand tu m’auras-tu comment tu t’appelles, Petite Souris ! » Un petit éclat de rire m’échappa. Malicieuse et curieuse, j’attends avec hâte sa réponse.


« Nana… C’est un joli prénom aussi ! » Une faille entre le passé et le présent s’ouvrit sur ma voix résonnant en écho. Je souriais de plus bel, m’efforçant à ne rien laisser paraître d’une conviction de plus en plus forte à mon esprit. Face à l’assaut d’une tempête d’émotion, je me dus de brandir le bouclier de l’ignorance. Ma certitude, je refoulais pour l’empêcher de me trahir, pour me retenir de prendre cette inconnue qui ne l’était pas tant dans mes bras. « Cela vient de cet ancien pays nommé Japon, non ? » Mon instinct mensonger exercé au cours des cinq dernières années me sauva. Je parvins à conserver mon masque de parfaite étrangère, en quête d’une curiosité à étancher. « J’ai lu quelques ouvrages sur cet archipel ! D’ailleurs, il doit y en avoir un ici… » Je me penchai alors machinalement, à quatre pattes pour m’approcher et tendre une main en direction d’une pile de livre jusqu’à ce que mes muscles se figent. Ce même instinct salvateur quelques instants auparavant ne fut pas loin de retourner sa veste. De me trahir. Mon attention se reporta sur mon interlocutrice, je forçais un sourire et me rattrapa à la première branche que mon esprit me dessina comme raccord dans ma chute. « Parmi tous ses livres, il doit bien y en avoir un sur le Japon, non ? Enfin, je suppose. » Je m’apprêtai à nouveau à reprendre ma recherche, lorsque mon regard se perdit. De mes yeux, j’effleurais les couvertures et tranches des différents ouvrages. Les limbes de la mélancolie ouvrirent leurs portes. Tel le chant des sirènes, sa mélodie ensorcelante s’invita à bercer mon esprit. Je me demandais alors, si les livres de mon père se trouvaient encore là…

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MessageSujet: Re: Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana EmptyVen 18 Aoû - 18:36

Cette conversation menée par l’improvisation sonnait comme une douce musique pour mon ouïe qui avait toujours apprécié les notes à peine audibles de la tranquillité. Nos voix et nos mots étaient les différents instruments qui composaient l’orchestre de notre échange et, à ma grande surprise, les accords qu’ils jouaient semblaient étonnamment justes et résonnaient de façon harmonieuse dans la petite cavité de la grotte. Ces notes que je croyais familières m’apparaissaient comme la douillette mélodie d’une berceuse qu’un enfant écoutait avant de voyager dans le royaume des rêves. Plus l’orchestre jouait, plus sa musique faisait écho dans l’esprit de la petite fille que j’eus été et me donnait la vive impression d’avoir déjà chanté ce refrain avec une autre choriste.

En réponse à ma remarque, j’entendis ma binôme jouer la gamme de l’humilité qui vint parfaitement s’accorder à la tessiture de sa voix. « Je pense que la mémoire et l’intelligence sont intimement liés, donc tu dois sans doute être intelligente... Mais tu n'as pas l'air d'en douter, n'est-ce pas ? » Un timide sourire aux lèvres, je caressai de mon pouce la surface lisse du papier. Si son entourage remettait en question son intelligence, il n’en fut rien de mon côté. Faute de bien la connaître, je l’imaginais dotée d’un esprit agile qui s’amusait volontiers à explorer les tréfonds de notre essence pour en extraire le trésor qui s’y cachait. Son air curieux, sa beauté malicieuse et son corps frêle me laissaient croire que je me tenais en face d’un joli renard qui me regardait de ses yeux emplis de malice. Je m’emballais sans doute, mais ma foi en l’humanité guidait à chaque fois mon esprit vers les chemins les plus fleuris, et je ne pouvais concevoir la présence de ronces dans le cœur de mes interlocuteurs.

Le jolie timbre de sa voix se fit entendre une nouvelle fois, mais sa mélodie aux notes ténues s’arrêta en un point d’orgue, me donnant l’impression que mon prénom l’intriguait. Mon regard chercha le sien alors que je tentais de lire entre les lignes de ses pupilles qui portaient à croire que son esprit flânait dans une autre dimension.

Cette réflexion pleine d’audace me fis froncer les sourcils. Alors comme ça, la jeune pousse avait déjà planté ses racines dans la terre fertile de mon jardin secret ? Elle aussi avait vu son imagination fleurir sous la lumière vivifiante du savoir ? « Bizarre… Je viens souvent ici, nous nous serions forcément croisées si ce que tu dis est vrai. » Certes, mon jardin était assez grand pour accueillir une fleur de plus, mais pouvions-nous seulement cohabiter en parfaite symbiose ? Son appétit était-il plus grand que le mien ? Si oui, risquerait-elle de me soustraire quelques parcelles de terre, assoiffant ma curiosité au point de voir mon esprit faner petit à petit ? Je n’appréciais guère toutes ces questions que me posait sa présence importune. Je me sentais aussi trahie par le hasard qui jusqu’à aujourd’hui avait pris soin de ne pas mêler nos emplois du temps.

Comme si cela ne suffisait pas, la jeune pousse avait ouvert l’un de ses pétales, dévoilant un pistil qui semblait me pointer du doigt avec son air tout aussi arrogant qu’indiscret. Ses mots agissant comme du pollen auquel mon égo semblait allergique, je laissai éclore ma voix sous la lumière hostile de l’indignation. « Pourquoi n’en aurais-je pas le droit ? Et toi alors ? » Alors que mes pétales se teintaient de rouge à cause d'une soudaine contrariété ascendante, je la regardai, cette jeune pousse qui semblait si sûre d'elle. Elle me montra une pile de livres et me déversa son pollen une nouvelle fois. Néanmoins, je préférai m'attarder sur la première partie de sa phrase qui me semblait plus alarmante. « "Étaient" ? Qui était ton père ? » Telle une poussière dans l’œil, son pollen s’était posé sur mes pupilles, m’obligeant ainsi à cligner des yeux. La stupeur et la compassion avaient changé mon regard, mes sourcils s’étaient légèrement redressé. Je sentis mon cœur se serrer, mon estomac se nouer. “Père”... Cela faisait longtemps que je n’avais plus prononcé ce mot. Mon inconscient l’avait fait s’échapper de mes lèvres et je craignais déjà l’impact de son évasion. Ce mot finalement libéré ne manqua pas alors de raviver certains souvenirs ternis par les années passées. Je vis un visage aux traits excessivement flous, puis j’en vis un autre plus enfantin, et je les vis tous deux s’évanouir tels des volutes de fumée, balayés par cette mémoire d’antan qui jadis fut trop peu développée pour conserver l’intégralité de leurs souvenirs.

J’étais stressée, peut-être pensait-elle en être la cause, et c’était ce que je voulais lui faire croire. L’heure n’était pas à l'apitoiement d’un sort auquel je m’étais déjà résigné, aussi, je la suivais du regard, cette petite pousse qui prit une gorgée d’eau de mon jardin secret, comme si elle lui revenait de droit. Pourtant, elle m’invita à m’abreuver également. Même si la suspicion incita les racines de ma curiosité à se rétracter, je décidai tout de même de me détendre, car il fallait l’admettre, je ne refusais jamais une bonne gorgée d’eau pour mon esprit assoiffé. Cependant, la jeune pousse agita à nouveau ses pétales afin de répandre son pollen sur les miens. Je soupirai et décidai d’accéder à sa requête. « D’abord, je ne suis pas une souris, Ensuite, je m’appelle Nana, comme la fleur de pommier » J’oubliai presque qu’il était de coutume de lui retourner la question, afin de lui montrer que j’éprouvais ne serait-ce qu’une once d’intérêt pour l’intruse. « Et toi, tu t’appelles comment, jeune pousse ? »


« Merci... » Un nouveau sourire timide vint chasser la froideur de cet air naturel qui me donnait une allure lunaire. À l'instar du satellite de la Terre, je me contentais de refléter la lumière du soleil. Sans astre incandescent en face de moi, j'arborais les couleurs sombres de la solitude et de l'introversion. Seule, je ne brillais pas, et je ne souhaitais guère briller. Néanmoins je devais l'admettre, ma présence ne pouvait se vanter de cette douce chaleur émanée par celle de mon invitée. Et je dus avouer qu'en ce jour où j'eus considéré la solitude comme ma meilleure amie, le fait de briller par l'unique compagnie de la jeune femme ne m'était pas désagréable. « C'est exact. Cela veut dire "sept" ou "fleur de pommier", tout dépend de la façon dont on l'écrit... »

Les mots qu'elle prononçait, cette subtile rêverie dans ses yeux, sa façon de se corriger derechef... Tout cela conjugué avec mon désir refoulé d'embrasser ce songe d'antan faisait fleurir un espoir qui, je l'espérais, annonçait la fin de cet hiver rigoureux qui avait régné depuis tant d'années dans mon royaume intérieur. Amie de la nature que j'étais, je m'incombai la tâche de nourrir cette fleur. Aussi, j'aidai Yeonwoo dans ses recherches. Évidemment, je chérissais ce livre qui renfermait la culture de ma défunte mère. « Tiens, le voici. Le Japon devait être un pays fascinant... » Je contemplai la couverture de l'ouvrage d'un air mélancolique. Il s'agissait d'un grand héritage culturel dont la cupidité de l'être humain m'avait privée. « Je n'ai jamais connu le monde d'avant guerre... Toi non plus j'imagine. Pourtant, j'ai l'impression de le regretter. Ce monde pleine de possibilités me manque, sans doute car ces livres m'y ont fait voyager. » J'ignorais pourquoi je me confiais à elle, elle qui demeurait une inconnue. Sans doute en proie à un petit moment de faiblesse, je baissais ma garde habituelle et m'ouvrais à elle en l'invitant inconsciemment à lire mes lignes qui cachaient une profonde détresse.
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MessageSujet: Re: Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana EmptyMer 23 Aoû - 22:45

Perle le lumière dans l'obscurité, petite lueur voyageuse du temps, les pages du livre se souviennent. Doigts d'enfants qui les ont tournées, à l'encre de leurs empreintes ils les ont à jamais gravées. Les voix résonnent tel un murmure conté par les murs de pierre à l'épreuve des années. Petite étoile, tu te loges dans le regard et tu espères en secret  que de ton nom on se rappelle. Au murmure du vent, tu entonnes de ta voix enfantine une jolie ritournelle d'antan...


Jeux de pensées et de la réflexion, un échange de tirades tissées au fil de soie par des esprits avisés. Je devinai mon interlocutrice aussi cultivée que je pouvais l’être. Alors, je me plaisais, en sa compagnie de dresser salon. Le pinceau de l’imagination suffisait à peindre ce tableau, rendez-vous d’intellectuelles, pimpantes d’une once de présomption à vouloir se glisser dans les chaussures des plus grands. Nous étions la jeunesse et à mon sens, nous étions l’espoir. A ses propos, le timbre de voix amusé et léger, j’émettais ma nuance quant à sa conclusion : « Je dirais plutôt que la mémoire n’est qu’un composant de l’intelligence. Emmagasiner tout un tas d’informations sans être en mesure de les analyser et d’établir un raisonnement réfléchi n’est pas très utile et assurément pas ce qu’on pourrait qualifier d’intelligence à mon sens. » Loin de douter de mes compétences en la matière, je savais néanmoins que ma seule mémoire ne saurait me conférer le grade de l’intelligence. Etre une éponge imbibée jusqu’à saturation n’apporterait aucune utilité et tout savoir se devait d’être soumis au crible d’un esprit critique. De Ra On à Yeonwoo, j’avais bénéficié des bons professeurs pour être en droit de me targuer doté d’un esprit aiguisé. Toute partition a ses différentes tessitures. De la gravité à l’égayement de notes plus cristallines, mes petits yeux roulement brièvement jusqu’au toit de pierre en illustration de ma réflexion, je finis par lui concéder réponse : « Hum… Je dirais que je ne suis souvent pas dotée de l’intelligence de me taire ! » Emise de mes lèvres, la mélodie d’un éclat de rire s’envola dans notre havre secret, jusqu’à l’étouffement par son propre écho. J’étais dans le faux. Désormais, ce lieu n’était plus mien. Il n’était plus nôtre. Seulement le sien. En ce jour hasardeux, je me revêtais bel et bien de la cape de l’intrus…

A ses sourcils froncés, je me fis reflet dans le miroir. Mes yeux légèrement plissés, je lui rendais sans détour, ce regard inquisiteur. Peut-être même, sans doute, l’accentuai-je. Oserait-elle sous-entendre que je puisse mentir ? Vile accusation prononcée à demi-mots sans preuve. La leçon ne saurait tarder de lui être inculquée : ma langue insoumise m’empêchait de fausser la vérité intentionnellement. Le mensonge, à l’exception de la facétie, à la course perdait toujours face à ma spontanéité impulsive. Le souris se voulut pivoine qui elle-même aurait manifestement aimé se targuer des épines de la rose. La Reine Marguerite venait d’éclore pour déployer l’éclat de ses pétales face à une rivale dans son jardin. Petits bourgeons, nous défendions notre territoire avec la férocité des grands. A savoir laquelle de nous deux étaient la plus habile pour faire danser la roue du paon. Qu’elle se détente, j’avais plus l’âme au jeu qu’à la bataille, bien que jamais,  je ne renonçais à la victoire. Sans répondre à ses questions défensives, par mon présent, je l’invitai à baisser les armes. Les aiguilles de l’horloge du temps n’avaient pas sonné le clairon des hostilités.  « Moi, je trouve que ça te va bien d’être une souris. C’est mignon les souris ! » Aurait-elle préféré que je l’affabule d’une comparaison à un radcafard ? J’en doutais. « Tu as un joli prénom ! » Puis, vint le retour de présentation. Si je l’attendais ? Probablement depuis que le bourgeon refermé eut émis l’interrogation quant à mon géniteur. Je me redressai, étalant tous mes pétales de fraîche éclosion avec une vaste fierté afin de clamer mon identité : « Je suis Ra On ! Park Ra On, la fille de Park Jun Young, l’ami de Heisuke. Mon père était l’honorable homme de grand talent et je suis sa plus grande Joie ! » Les perles de cristal résonnèrent à nouveau sur les parois minérales. Je composais avec la signification de nos prénoms. Jamais, malgré le poids de l’absence, je n’évoquais mon père avec mon chagrin. Tout au contraire, je ne souriais que de plus bel pour que depuis le ciel, il puisse apercevoir son fragment de soleil laissé sur Terre.

Les murs de pierre se rappelaient eux aussi. Comme pour souffler sur le doute hésitant qui se resserrait peu à peu autour de ma gorge, ils semblaient tenter de me murmurer, les lignes d’un conte du passé.  « Ah oui, la fleur de pommier… tu as un prénom très poétique toi aussi ! » Ma voix ne cessait de suivre les fluctuations d’une partition oscillante. De murmures en exclamation, mon timbre s’imprégnait de douceur tandis que mon estomac se nouait. Mes propres diversions menaçaient de se faire piège. Chemin des plus minés, je ne pus pour autant me résigner à le rebrousser. J’aurais pu, j’aurais dû, me redresser et poliment prendre congé. Sur quelques prétextes inventés, je n’aurais qu’au pire attisé quelque curiosité. Pourtant, je ne le fis. Je restai au péril de m’exposer, désireuse de passer juste un plus de temps avec elle. Avec toi, Nana. Pardonne à cette langue qui autrefois n’aurait su te balader au gré d’aussi incroyables mensonges. Pardonne-moi que face à toi, mon masque je ne puisse laisser tomber. Autorise-moi juste à profiter de ses instants où renouer secrètement avec toi. Une poignée de seconde, je t’observai tandis que tu entreprenais de m’aider à chercher. Oui, assurément, tu connaissais mieux que moi le classement de ses ouvrages. Avait-il changé depuis toutes ces années ? Je me joignis tout de même à toi, emplie de l’attrait de traces d’antan retrouvé. De livres en livres, j’aperçus, entre deux piles, un petit coffret de bois sculpté, vraisemblablement bien caché. Je n’eus le temps de m’en emparer que tu avais trouvé l’objet de ta quête. Je te vis le caresser d’un regard nostalgique. Etions-nous étranges à nous languir d’un monde que nous n’avions pu connaitre ? Je comprenais et partageais à ta pensée. J’aurais volontiers tenu ta main pour en témoigner. Je la pris alors en pensée et fit du souffle de ma voix le messager invisible de ma compassion : « J’en rêve aussi, il semblait très beau, mais… » Parce que je peignais un soleil sur le ciel de chaque jour et que j’ornais toute nuit de la lueur de lune, le tableau de nos existences ne m’apparaissaient pas si dénué de couleurs et sans saveur. « Je ne vois pas le nôtre comme un regret. Je le vois comme la chance de reconquérir à nouveau les vastes étendues par-delà les frontières des Terres Désolées. Un jour, nous arriverons à les repousser pour atteindre monts et océans ! » Voyager, nous le faisions déjà par le biais de l’imaginaire et je ne désespérais pas qu’un jour, nous pourrions le faire pour de vrai. Nous étions la jeunesse. Nous serions de ceux qui ouvriront la voie faire la reconstruction d’un monde nouveau. Inexplicablement, je me sentais l’âme étroitement rattachée à l’océan. Le chant de la mer m’appelait à travers les plaines dévastées. Je ne périrais pas sans l’avoir un jour contemplée. Attirance inexorable à l’instar de celle qui s’exerçait sur mes iris que je ne pouvais retenir de glisser en direction de cette petite enclave dans la roche où se nichait l’écrin en bois de huanghuali…

Si la marguerite se faisait réfractaire à accueillir son invité, le bourgeon tout aussi hôte dont je me parais des pétales ne cacha pas sa curiosité. D’ailleurs, à en juger de la signification de son prénom, ne devrais-je pas revoir ma perception de sa collerette ? « Si Nana veut dire fleur de pommier, ce n’est pas un prénom d’ici ? » En aucune façon les syllabes de son prénom ne sauraient avoir pareilles définition dans le langage de ma défunte nation. Le parfum de l’exotisme attisa d’autant plus mon intérêt. Et, toujours aussi volontaire pour en apprendre autant qu’en partager, je ne lui laissais qu’à peine le temps de répondre avant d’enchainer : « Tu veux voir mon trésor ? » Que la pousse printanière le souhaite ou non, mon enthousiasme n’accorda place à l’objection. Je m’enquérais de dénicher dans son alcôve bien caché, un petit coffret dans un bois précieux, sculpté d’une orchidée miss vanda joaquim du cœur de laquelle renaissait un flamboyant phénix. Avec minutie, je l’ouvris pour dévoiler, le trésor de porcelaine qu’il abritait. « Mes ancêtres venaient de la Cité du Lion. Cette boite à musique est le dernier cadeau que mon papa m’a laissé. » Envoûtée par les mirages d’un héritage ancestrale, j’offrais aux yeux de cette fleur m’observant toujours avec méfiance depuis sa branche, la vue de ce bijou de folklore et d’histoire. En son dessus se dessinait à nouveau le même ornement que sur l’écrin de bois tropical. « Les papillons représentent les prémices de l’amour. Ces fleurs sont des orchidées, symbole de la Cité qu’on dit désormais englouti. Et sur le dessus, le Phénix qui était le symbole de l’Impératrice. » J’aimais à évoquer les contes d’une culture condamnée à un prochain oubli, si nul ne persistait à la relayer. « Peut-être l’avais-tu déjà vu ? Tu as cru qu’elle ne marchait plus ? » Souris ou végétal, si ma compagne s’avérait aussi familière qu’annoncé, alors certainement à son attention cette cachette n’avait pas échappé. Cependant, l’exclusivité de la boite à musique ne la rendait d’autant plus précieuse. Je la confiais à ses mains, juste un peu plus grandes que les miennes. Puis, de mon col j’extrayais et révélais la chaine pendant à mon cou.  « Ce pendentif est la seule clé pour qu’elle s’ouvre. » Mes yeux étincelaient en se posant sur l’ornement représentant le plus délicat et élégant des insectes. Celui qui rendait grâce à son espèce : « Le papillon est composé en deux fragments qui se détachent et doivent être partagés entre deux âmes sœurs. Je donnerai une moitié à mon amoureux plus tard, comme ça, même si nous sommes un jour séparés, nous finirons toujours par nous retrouver ! » C’était une légende. Un mythe venu du fond des âges et d’un pays lointain, mais j’y croyais dur comme fer et aujourd’hui, j’étais heureuse de partager cette histoire avec ce petit animal pris dans mes filets : ma nouvelle amie ! « Et toi, Nana, tu as un amoureux ? » Quelques adultes me reprochaient déjà cet idéal illusoire de l’amour que dans la pierre, je gravais avec un grand A. Et toi, Nana, y croyais-tu autant que moi ?
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Jolie ritournelle d'antan... ft. Nana
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